Camille Cerf, Miss France 2015 : « Je vais avoir un pincement au cœur »Ce samedi 19 décembre en direct sur TF1, Camille Cerf, Miss France 2015, transmet le flambeau à l’une des 31 prétendantes. Pour Toutelatele, la jeune femme revient sur une année pas comme les autres, mais aussi sur l’institution qu’elle a représentée et son après-Miss France.
Joshua Daguenet : Que se dit-on lorsqu’on devient, à dix-neuf ans, la plus belle femme de son pays ?
Camille Cerf : Je me dis déjà qu’il y a plein d’autres belles femmes cachées. Après ce sont les français qui choisissent, j’ai eu quelque chose en plus, mais quoi... J’ai eu la chance de représenter le Nord-Pas-de-Calais, une région très forte qui n’avait pas eu de Miss France depuis longtemps [il s’agit de la première victoire pour cette région, ndlr].
Psychologiquement, vous prépare-t-on à vivre une année pas comme les autres ?
Pendant un mois, avec les 32 autres candidates, nous sommes préparés aux médias, nous rencontrons des journalistes afin d’appréhender cette année. J’ai également fait la connaissance d’anciennes Miss France qui m’ont fait part de leur expérience.
Au-delà de l’aspect physique, qu’est-ce qui fait une bonne Miss ?
Il faut être sincère, être avenant et ne pas avoir peur de rencontrer les gens. Si l’on reste dans son coin, on rate beaucoup de choses.
Les années précédentes, on a pu voir certaines Miss assez mal à l’aise au micro. La production veille-t-elle plus particulièrement à ce que les candidates n’aient pas peur de s’exprimer devant le public ?
Les critères sont observés pendant un mois et sont pris en compte. La formation, c’est la spontanéité, le naturel et les interviews.
« On souhaite montrer que la majorité des jeunes femmes font des études »
Avez-vous distillé quelques conseils à chacune des prétendantes à votre succession ?
Sylvie [Tellier] en rencontrant les filles leur a dit que l’objectif, pour elles, était de récupérer un maximum de conseils auprès de moi. Le but est qu’elles s’enrichissent de mon expérience. Malheureusement, l’an passé, Flora concourrait pour Miss Monde donc nous n’avons pas eu l’occasion de lui poser beaucoup de questions.
Regrettez-vous que l’élection de Miss Monde, le 19 décembre, se déroule le même jour que celle de Miss France, vous empêchant de représenter votre pays ?
Il y a 100 prétendantes à Miss Monde, donc caler une date est très compliquée. À TF1, la date pour Miss France a également été arrêtée depuis un long moment, donc c’est un concours de circonstances et d’un côté comme de l’autre, changer le jour était difficile.
Aujourd’hui, le concours souhaite couronner des jeunes femmes « belles et intelligentes », cela s’illustre par le niveau d’études des prétendantes. Associer le niveau d’études et l’intelligence, n’est-ce pas quelque peu réducteur ?
Bien sûr, on peut être très intelligente et avoir fait peu d’études. Aujourd’hui, on souhaite montrer que la majorité des jeunes femmes font des études, c’est l’évolution de la vie qui fait ça. J’ai la chance de côtoyer les anciennes Miss France, je peux vous garantir qu’aucune d’elles n’est bête. C’est normal de vouloir élire des femmes qui sachent parler.
Malgré vos études dans le domaine commercial, souhaitez-vous garder une présence médiatique ?
Cette année, je vais me consacrer aux études jusqu’à l’obtention de mon diplôme. Après, si j’ai l’occasion de refaire des plateaux télé, je le referai parce que c’est un univers qui me plaît. Mais je ne sais pas si je suis réellement douée pour ça.
Appréhendez-vous l’instant où vous allez transmettre le flambeau à une autre jeune femme ?
Je vais avoir un pincement au cœur, mais je n’appréhende pas du tout. Au contraire, je suis pressée de savoir qui va entrer dans la famille Miss France. Elles sont toutes jolies, donc la relève est entre de bonnes mains.
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