La France a un incroyable talent - Demi-Finale 01 - Jeudi 16 novembre - M6

Résumé de la demi-finale 01

La France a un incroyable talent is back sur M6 ! Et pour cette 12e saison d'un des programmes phares de la chaînes, David Ginola et le jury composé d'Eric Antoine, Hélène Ségara et Kamel Ouali, complété pour la soirée par Soprano, a reçu des talents tous plus impressionnants les uns que les autres. Soprano disposait d'un buzz d'or pour envoyer quelqu'un directement en finale, qu'il a utilisé par deux fois.

Les premiers candidats de la soirée était une équipe de riders, dont le nom est Styl'riders. Venus pour la plupart du sud de la France, l'équipe composé uniquement d'hommes a interprété un numéro particulièrement complexe d'acrobaties et de cascades réalisés à vélo et à trottinette. Lors de leur audition, Kamel Ouali leur avait demandé de raconter une histoire avec leur spectacle. Le défi a été totalement relevé par l'équipe ce qui a provoqué le contentement du jury.

Le deuxième candidat de la soirée était un jeune magicien, du nom de Donovan, venant d'Alsace dont la particularité est d'avoir seulement 17 ans et d'être déjà un petit génie de la magie. Son tour de close-up réussit à bluffer littéralement le jury. Il ne repartira pas sans avoir fait un petit câlin à Soprano quand même !

Cette année, lors des auditions, le jury a dû faire face à une recrudescence de boys band ringards qui ont été proprement recalés. Mais ce n'est heureusement pas le cas du groupe de trois danseurs intitulé Géométrie Variable, qui a la particularité d'effectuer une chorégraphie inspirée de la géométrie et du jeu vidéo Tétris. Leurs mouvements précis et angulaires, parfaitement synchronisés, entraînent la pleine et entière satisfaction du jury, notamment de Kamel Ouali, ancien professeur de danse de la Star Academy sur TF1.

Le numéro suivant est l'un des plus traditionnels du spectacle : un lanceur de couteau et sa femme. Dans la plus pure tradition du genre, Deadly Games - c'est le nom du groupe -, le lanceur de couteau effectue son numéro de lancer avec une cagoule sur la tête, ne dirigeant ses mouvements qu'à l'aide des indications de son épouse. Il l'effectue de plus en plus loin de la cible ce qui peut être extrêmement dangereux. Mais il ne rate rien et emballe également le jury.

Véronique, chanteuse "dans sa cuisine" est la première interprète vocale de la soirée. Et elle se débrouille plutôt bien avec son fameux organe, pour interpréter l'un des plus grands standards américains, "At Last" de Etta James. A la manière d'une diva type Susan Boyle, Véronique emporte également un franc succès sous le regard de son fils venu l'encourager. Elle est d'ailleurs qualifié de "diamant brut" par Hélène Ségara, "et maintenant une boule à facettes", enchaîne Eric Antoine avec humour faisant référence à sa robe pailletée. "Tu es l'enfant de Chewbacca et de Coluche", enchaîne alors Hélène Ségara à l'adresse de son camarade juré.

Un second magicien a illuminé la soirée. Il s'agit de Moulla, qui a, lui, la particularité de mélanger magie et gadgets du fait notamment de sa formation d'ingénieur informatique. Son tour a consisté à faire venir Kamel Ouali sur scène, lui prendre son smartphone, l'éclater littéralement en mille morceaux pour le reconstituer, dans un premier, sur un écran digital, puis de de l'envoyer dans une boîte présente dans le public. Véritablement bluffant, le jeune magicien emporte lui aussi tous les suffrages et Kamel s'agenouillera devant lui pour l'occasion.

Un groupe de rappeurs très original, composé de Versaillais symbolisant chacun un légume et prônant le manger-bio, a fait ensuite son entrée sur scène. Mais leurs textes très décalés n'ont toutefois pas emballé Kamel Ouali, à l'inverse des trois autres membres du jury. "Y a des champignons là-dedans qui ne sont pas clairs", commentera Eric Antoine. Enfin, les deux buzz d'or de la soirée reviennent à un duo de danseur dont l'un est tétraplégique en fauteuil roulant, qui a ému aux larmes le jury, et l'autre à Laure Laune, qui interprète des chanson humoristiques complètement décalées. La semaine prochaine, auront lieu les première délibérations.

tele 7 jours

Débrief de la 1ère demi-finale :

- La déclaration de David Ginola au sujet de Gibert Rozon en début d'émission a été courte, simple et efficace. Bravo !
- Au passage, pour sa deuxième année à la présentation, l'ancien international français a été très bon. Juste. Peu hésitant. Il fait parfaitement le job !
- Une très bonne idée d'avoir inséré un extrait des auditions de chaque candidat avant chaque numéro et même des extraits des candidats les plus farfelus des castings. Le travail a dû être compliqué pour supprimer les interventions de l'ex-juré québécois.
- Grosse frustration pendant toutes ces demi-finales d'avoir raté les castings. On a eu le sentiment pendant toute l'émission d'avoir démarré une série par la saison 2. Evidemment, la chaîne n'avait pas le choix avec l'affaire Gilbert Rozon. Heureusement, l'émission peut tout à fait se comprendre.
- Très bon travail de la part de la production. Les séquences s'enchaînent assez vite et ce n'est pas monté à la hache. Cela aurait pu être un rendu beaucoup moins télégénique.
- Le jury est toujours aussi bon, mais il manque évidemment une personnalité comme Gilbert Rozon. Cela se ressent, et Soprano, qui est très bisounours, est très différent dans son rôle de "juré invité".
- Comme l'année dernière, Kamel Ouali est toujours très bon dans ses commentaires, il est mesuré et son avis tranché permet d'avoir un juré exigeant, mais juste. Il a eu raison de buzzer la troupe de rappeurs humoristes. On se demandait ce qu'ils faisaient ici.
- D'ailleurs, Soprano n'a pas été spécialement renversant. On attend de voir la semaine prochaine.
- Peu de nouveaux numéros. On retrouve des danseurs, des magiciens, des chanteurs, etc., mais pas un renouvellement dans ces arts-là. Cela n'enlève pas l'aspect spectaculaire de ces numéros. S'ils sont arrivés en demi-finale, ce n'est pas pour rien et c'est, pour cette première vague, mérité.

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