"L'Amour est dans le pré", les portraits sur M6 : un casting sobre, dénué de "personnages"
Depuis lundi soir, nous connaissons l’identité des quatorze participants de la neuvième saison de "L'Amour est dans le pré". Au programme, des élevages inédits, de bonnes blagues de Karine et des candidats plutôt sympathiques dans l’ensemble.
Émeline, la cunicultriceÉmeline 31 ans, est la première cunicultrice du programme en neuf saisons, ce qui signifie simplement que la jeune femme élève des petits lapins. Le nom de la profession de la jeune femme a évidemment bien fait rire Karine d’humeur très coquine dans cette deuxième partie des portraits.
Nous en avons appris un peu plus sur l’élevage des lapins qui sont des petites bêtes sensibles qui ne supporteraient pas la voix aiguë de l’animatrice.
Outre les 40.000 naissances chez ses lapins chaque année, on retiendra qu’Émeline avoue d’elle-même être née cinquante ans trop tard et que c’est une jeune femme aux valeurs traditionnelles – travail, famille et respect – qui cherche un homme grand, beau, baraqué et ambitieux, mais qui ne désire pas forcément d’enfants.
Son niveau d’exigence laisse planer un doute certain sur sa capacité à trouver l’amour dans l’émission.
Thierry, le gentil de la saisonNe nous leurrons pas, Thierry est le gentil candidat de la saison, qui aime beaucoup ses animaux. Il a déjà pris la foudre et aime être propre. Karine Le Marchand a cru bon de le reprendre quand il indiquait qu’il tirait les chèvres, il vaut mieux dire traire sinon ça peut porter à confusion selon l’animatrice qui avait le mot pour rire lundi.
L’éleveur recherche une femme à cheveux longs, un peu coquette entre 40 et 50 ans, qui ne fume pas, bricoleuse, gentille et "qu’aime bien la campagne". Peut-être un peu trop de son propre aveu... Il demande des "lettres pas trop longues, le plus simple possible, et une petite photo".
On lui souhaite que la production soit bienveillante avec lui. Thierry ne sera normalement pas le candidat le plus arrosé de courrier.
Nicolas dans le top 3À l’inverse, Nicolas, 35 ans, lorrain comme Karine Le Marchand, qui aime le horse-ball, devrait, avec sa bonne tête et sa belle maison, recevoir pas mal de courrier malgré ses nombreuses exigences. Il veut une belle femme, intelligente, nature et féminine, grande, qui ne fume pas, ni trop grosse, ni trop mince…
Côté lettres, Nicolas devrait être dans le top 3 des agriculteurs, j’en prends le pari.
Je ne suis guère optimiste pour VirginieVirginie, viticultrice et productrice de champagne, reconnaît d’elle-même qu’elle est insupportable. La jeune femme a vécu six mois à Londres l’an dernier et semble affirmée. Mais voilà elle possède le double handicap d’être une femme et d’appartenir à un secteur qui peut attirer les convoitises.
Malgré toutes ses qualités, je ne suis guère optimiste sur ses chances de trouver l’amour dans l’émission.
Thierry, le montagnard qui cherche HeïdiThierry, 37 ans, indique de son côté clairement que c’est sa localisation dans un hameau perdu dans les montagnes qui lui porte préjudice sentimentalement. Il recherche une femme qui aime la neige, le silence, la montagne et qui accepte d’être totalement isolée pendant l’hiver. On peut porter à son avantage ses capacités culinaires.
S’il trouve une Heidi, il ne manque pas de qualités pour trouver l’amour.
Gilles, le meunier bioGilles est devenu céréalier bio suite à une séparation. Homme de convictions aux yeux clairs, il recherche une femme mince, sportive et bio.
Pas bête, il a demandé aux entourages des femmes célibataires qui regardent l’émission d’écrire pour celles qui n’osent pas.
Christophe, sympa et ouvertChristophe, 37 ans, héritier d’une dynastie d’agriculteurs depuis 1890, s’est replié sur lui-même depuis la mort prématurée de son père. Plutôt sympathique et ouvert, il cherche une femme entre 30 et 38, normale sans trop de rondeurs, plus grosse que Karine Le Marchand.
Comme la semaine dernière, on note un casting plutôt sobre, presque dénué de personnages, avec des candidats sympathiques dans l’ensemble. On attend maintenant la suite avec impatience afin de voir si comme l’an dernier, certains se seront casés avant même d’ouvrir leur courrier.
Sur les 14 participants, combien survivront aux portraits ?Attention, par ailleurs, aux homonymes pour les futures prétendantes, ça pourrait être ennuyeux à terme !
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