«A 57 ans, «Koh-Lanta» est mon dernier défi» Travaillant dans un hôpital genevois,
Nadine a participé au jeu d’aventure de TF1, qui débute ce vendredi soir.
Pour cette 12e édition, «Koh-Lanta» nous emmène ce soir sur l’archipel malaisien de Seriebuat, en pleine mer de Chine. Un décor de rêve mais aussi un lieu de tournage extrême où les vingt candidats (dix femmes et dix hommes âgés de 18 à 60 ans) ont connu des pluies diluviennes durant les quarante-deux jours de l’émission. Sélectionnée parmi les 26 000 candidatures: Nadine, 57 ans, doyenne des participantes. Habitant Vétraz-Monthoux, dans la Haute-Savoie, cette coordinatrice de transplantation dans un hôpital genevois nous raconte son aventure.
– Qu’est-ce qui vous a poussé à participer à «Koh-Lanta»?C’est l’émission de télé-réalité que je préfère et j’ai toujours dit à mes enfants que j’y participerais un jour. Eux-mêmes sont très sportifs, ils font du ski en Coupe de France et en Coupe d’Europe et ils m’ont dit que j’étais trop vieille. Mais, à 57 ans, c’est mon dernier défi. J’ai aussi voulu montrer à mes patients que lorsqu’on veut tenter une aventure, on y arrive.
– Justement, à 57 ans, n’était-ce pas trop difficile?A mon âge, j’ai pour moi la maturité et l’expérience. Mais être avec des gens qui ne se connaissent pas, débarquer sur une île et supporter le climat, c’était dur. Il pleuvait sans arrêt! On essayait de dormir tant bien que mal et trois matins de suite je me suis retrouvée à claquer des dents. Mais le corps s’acclimate, notamment au manque de nourriture. Et le saut en hélicoptère (ndlr: en pleine mer, pour arriver sur l’île) ne m’a pas traumatisée.
– «Koh-Lanta» est aussi un jeu d’alliances. Vous êtes parvenue à vos fins?J’ai essayé d’être égale à moi-même, j’ai un tempérament de battante. Et je suis partie avec un mental d’acier…
– Qu’est-ce qui vous a manqué le plus durant l’émission?Le partage, de discuter un peu plus. Je suis quelqu’un de très communicante et, avec la chaleur, on était tous à flux tendu.
– Comment s’est passé votre retour?Je suis restée dans ma bulle durant une semaine. Je ne voulais voir personne, je souhaitais me remémorer cette aventure. J’avais juste envie d’un bain chaud. Mon copain m’a préparé une entrecôte et une salade que j’ai à peine goûtées. Puis, à mon retour au travail, quand c’était trop stressant, je me disais: «Qu’est-ce que j’étais bien sur mon île.»
– L’hôpital entier sera derrière vous ce soir?Je ne serai pas là pour le voir. (Elle passe le week-end à Marrakech.) Mais l’un de mes fils, qui travaille à la cafétéria, m’a dit que tout le monde en parlait et qu’ils seraient nombreux à me regarder à la TV. Je crois qu’ils ont même préparé une banderole.
– Et si c’était à refaire?
L’aventure était beaucoup plus dure que je ne pensais, mais je la referais.«Koh-Lanta Malaisie», ce vendredi 2 novembre, 20 h 50, TF1
(Le Matin)