Sherlock

Sherlock : Le célèbre détective version 2011 sur France 4

Le célèbre Sherlock Holmes fait son grand retour sur le petit écran grâce à cette mini-série - Sherlock - de la BBC dans la veine de Jekyll . France 4 la diffuse en exclusivité.

Depuis son retour d’Afghanistan, le Dr Watson (Martin Freeman), tourne en rond. Traumatisé par la guerre, l’ancien médecin militaire partage son temps entre l’écriture d’un blog et ses séances chez le psy. Lors d’un passage à l’hôpital, il tombe par hasard sur un étrange personnage aux allures de dandy. Sherlock Holmes (Benedict Cumberbatch), un privé, spécialiste de la science, de la déduction et des nouvelles technologies. Les deux hommes vont s’associer pour enquêter sur une série de suicides par empoisonnement. Énième adaptation des romans de Sir Arthur Conan Doyle, ce Sherlock Holmes en trois épisodes produit par la BBC, est une réussite.

Tout en restant fidèles, Steven Moffat et Mark Gatis , scénaristes de Doctor Who , ont donné un sacré coup de jeune au héros british grâce à une réalisation chic et efficace. « Avec sa canne et son humour cinglant, Sherlock fait clairement référence à Docteur House », nous confie Moffat. Benedict Cumberbatch , repéré dans le téléfilm Hawking puis au cinéma dans Deux sœurs pour un roi, s’est imposé pour incarner le détective. « Ce Sherlock connaît Les Experts . Il utilise les analyses de cendres de cigare et d’empreintes digitales, comme à l’époque victorienne, mais il sait aussi pirater les portables de Scotland Yard ! », confie l’acteur. Déjà achetée par 10 pays, la série sera diffusée sur France 4.

LA SERIE


Transposer dans le Londres du XXIe siècle les aventures du héros le plus célèbre de la littérature policière britannique, il fallait oser, n’est-ce pas ? Et bien c’est fait !
Sherlock et Watson nous entraînent dans une première saison de trois épisodes de 90 minutes littéralement captivants.

Deux spécialistes des séries télévisées britanniques – déjà multirécompensés
pour leur écriture – ont relevé le défi. Steven Moffat (Doctor Who, Coupling)
et Mark Gatiss (The league of gentlemen, Crooked House, Doctor Who) sont à l’origine de ce remake palpitant, drôle et rythmé des aventures du célèbre personnage créé par Sir Arthur Conan Doyle au XIXe siècle.

Un scénario brillant servi par un casting sur mesure : Benedict Cumberbatch y incarne un Holmes caustique et très actuel, dont le regard transparent possède un « je-ne-saisquoi » de surnaturel, tandis que Martin Freeman y campe un Dr Watson toujours pragmatique et attentionné, physiquement
à l’opposé du détective… mais tellement complémentaire !

On y retrouve avec plaisir Londres et tous ses symboles visuels et architecturaux, ceux du passé – Big Ben, Picadilly, Tower Bridge… –
et de plus récents – la Millennium Wheel, et les gratte-ciel futuristes de la City, comme le fameux Gherkin, « le cornichon » –… et les inoubliables taxis noirs.
Bref, un Londres moderne qui a gardé un rien d’atmosphère victorienne.
On découvre avec délectation un Sherlock égal à lui-même, détective surdoué, et même hyperactif, qui manie la science de la déduction, le flegme et l’humour avec sa dextérité d’antan… mais avec les outils du XXIe siècle :
le téléphone portable, Internet, sont continuellement utilisés, sans oublier les microscopes électroniques et les techniques d’analyse les plus modernes de la médecine légale !

On reconnaît, enfin, ceux sans qui Holmes ne serait pas tout à fait Sherlock : le Dr Watson, toujours là pour ramener notre incorrigible détective sur terre avec fantaisie et drôlerie, le professeur Moriarty, Mycroft, Madame Hudson et les policiers de Scotland Yard, à qui notre détective consultant tient toujours la dragée haute !

SHERLOCK


UN SHERLOCK AUDACIEUX, INCARNE PAR BENEDICT CUMBERBATCH

Le nouveau Sherlock Holmes court les rues de Londres un smartphone à la main et le docteur Watson dans son sillage.
Des choses changent… d’autres non !

Le personnage de Sherlock Holmes est né en 1854, en Grande-Bretagne, sous la plume de Sir Arthur Conan Doyle. Il vit, au 221 B Baker
Street à Londres, en “coloc” avec le docteur John Watson qui le seconde dans ses enquêtes.


Sa passion pour l’investigation et la science de la déduction* laisse peu de place à une vie mondaine et ses fréquentations se limitent à son acolyte, à sa logeuse, Madame Hudson, et au lieutenant Lestrade de la police criminelle. Il a beaucoup moins de contact avec son frère, Mycroft Holmes, qu’avec son plus fidèle ennemi, le professeur Moriarty. Lequel apparaît parfois comme un double maléfique du détective.
Le mythe de Sherlock Holmes, l’enquêteur hors pair, ne cesse de se réincarner. Cette éternelle jeunesse tient certainement à l’extrême modernité du personnage de Conan Doyle. En 2010, le jeune détective consultant revit sous les traits de Benedict Cumberbatch.

Le comédien est né à Londres en 1976 et a déjà été plusieurs fois récompensé.
Il a reçu le prix du meilleur acteur au Festival de Monte Carlo et a été nommé aux British Academy Television Awards pour son interprétation de Hawking dans la série éponyme et nommé meilleur second rôle pour Small Island.


« Lorsque Benedict Cumberbatch est venu faire une lecture pour nous, nous n’en revenions pas : il sonnait juste, avait le look que nous cherchions et un immense talent », explique Steven Moffat, créateur de la série avec Mark Gatiss, qui ajoute : « Une version moderne de Sherlock nécessitait une allure moderne. Benedict avec son costume et son manteau très stylés fait une très belle silhouette à notre nouveau détective. Il a été notre premier et unique choix pour le rôle. »


« Je joue du violon quand je réfléchis et parfois je ne parle pas pendant des jours. »

DOCTEUR WATSON


MARTIN FREEMAN INTERPRÈTE UN WATSON PLUS COMPLEXE ET PLUS SOMBRE.

Un médecin militaire traumatisé, à qui l’on conseille d’écrire un blog comme psychothérapie, préfère vivre des aventures avec Sherlock, surdoué asocial.Il aime cela et il en redemande !
Le docteur John Henry Watson devient l’ami de Sherlock Holmes quasiment dès leur première rencontre. Et restera le seul. Rien ne les prédestinait pourtant à s’apprécier. De son air supérieur, Holmes aime lui lancer des piques comme : « Quelle drôle de petite cervelle vous avez ; vous devez drôlement vous ennuyer. » Pourtant sans le candide, aux connaissances et aux compétences médicales, que serait le grand détective ?


Watson, quant à lui, est à la fois exaspéré par les manies de Sherlock mais flatté d’avoir été choisi par un homme si brillant pour être son acolyte et « traîner » avec lui. Entre eux, une recherche d’estime mutuelle et l’envie de ne pas se décevoir. D’un abord moins sec et froid que son alter ego, il prend le spectateur par la main et l’entraîne à leur suite dans les rues sombres de Londres.Le personnage interprété par Martin Freeman, comme le Watson original de Conan Doyle, a fait la guerre en Afghanistan en tant que chirurgien. Il en revient blessé et sans argent. La colocation avec Holmes, chez leur délicieuse logeuse Madame Hudson, s’avère pour lui providentielle.

Contrairement à son comparse, John a une vie privée, il invite même une fille à sortir de temps en temps…
On a pu découvrir Martin Freeman dans Love Actually, la série The Office, H2G2 :le guide du voyageur galactique et il partagera prochainement la vedette avec Cate Blanchett dans le diptyque The Hobbit réalisé par Peter Jackson.
Comme la plupart des Anglais, il n’a pas lu les romans de Conan Doyle. En revanche, il n’a rien manqué des interprétations de Basil Rathbone et de Jeremy Brett, au cinéma et à la télévision.

Quand il a reçu le scénario,le comédien restait sceptique sur l’adaptation
moderne du mythe. Pourtant, il confie :
« Au bout de quatre pages, j’étais accroché. C’était superbement écrit. Mon personnage rédige le blog de leurs aventures comme Watson le roman dans l’oeuvre de Doyle. »
Son jeu, sur la réserve, sert à merveille l’humour et le mordant des dialogues.


So british !
« Vous n’êtes pas hanté parguerre, docteur Watson.Elle vous manque. »

Sergent Sally Donovan, alias Vinette Robinson
Sally travaille au côté de l’inspecteur Lestrade et voit d’un assez mauvaise oeil la passion de Sherlock pour les enquêtes les plus macabres. Elle exprime le fond de sa pensée à Watson : « Plus le crime est glauque et plus il prend son pied. Et vous savez quoi ? Un jour ça ne lui suffira plus de venir. Un jour, on sera tous autour d’un cadavre et c’est lui qui l’aura mis là. »

Mycroft Holmes, alias Mark Gatiss
Le frère, la seule famille,le meilleur ennemi de Sherlock. Lorsqu’il n’est pas trop occupé à être « les services secrets britanniques » ou à travailler pourla CIA en freelance… il offre de l’argent pour espionner le jeune détective.


Mooly Hooper, alias Louise Brealey
Assistante de laboratoire au St Bartholomew’s Hospital (Barts pour les initiés), Molly est une célibatairede trente et un ans. Elle aime secrètement Sherlock et souhaiterait ardemment qu’il lise son blog.
www.mollyhooper.co.uk

Madame Hudson, alias Una Stubbs
Propriétaire d’un petit immeuble au 221 B Baker Street, Madame Hudson cache un passé un peu sombre mais fait preuve d’un humour si typiquement british qu’elle devient éminemment sympathique.
Elle est tout émoustillée d’avoir pour locataires deux grands garçons aventureux. Mais attention aux débordements domestiques. « Je suis votre logeuse, mes garçons, pas votre gouvernante.


Lieutenant Lestrade, alias Rupert Graves
Il fait parfois appel à Sherlock Holmes lorsqu’il se trouve dans une impasse. Ce policier très sérieux ne peut s’empêcher, comme les autres, d’être en totale admiration devant la puissance de déduction d’Holmes. Pourtant, quelquefois, il s’agace du comportement hautain et suffisant de ce consultant. Mais, il doit bien admettre sa supériorité intellectuelle.

Le corps d’une femme vêtue de rose est retrouvé dans une demeure abandonnée. Il s’agit de la quatrième victime d’une série de suicides complètement inexplicables !

Le lieutenant Lestrade, le plus fin limier de Scotland Yard, est sur l’affaire. Mais il sait qu’un seul être pourra l’aider à élucider cette énigme : Sherlock Holmes. Une occasion dont Holmes s’empare aussitôt pour assener à tous une brillante démonstration de sa science de la déduction…

Cet épisode relate, également, la rencontre improbable – dans le laboratoire de la morgue, humour anglais oblige ! – entre notre héros et celui qui deviendra immédiatement son fidèle binôme : le Dr Watson, un médecin militaire rapatrié d’Afghanistan, après une expérience traumatisante.

Et voilà, le tableau est posé !