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 Blog à Aldo

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Meve
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MessageSujet: Blog à Aldo   Blog à Aldo Icon_minitimeJeu 15 Juil 2010 - 8:55

Aldo a repris du service sur yahoo

Secret Story 4 : tous nos espoirs sur Ahmed !

sam juil 10 12:48 Par Aldo Mourousi


Chers petits amis, voici venu le temps merveilleux de l'île aux demeurés... pardon, aux grands enfants ! que sont les brillants candidats du concours d'entrée à Normale-Sup... Attendez... Il y a une petite erreur, apparemment, dans mes fiches. Ma désorganisation légendaire a encore frappé. Non, ce soir, sur TF1, c'est le retour de la revanche de Secret Story : la quatrième saison de cet Everest de la délicatesse et de la pureté d'âme. Autant pour moi.

Benjamin Castaldi sera donc encore une fois le maître de cérémonie du jeu le plus post-warholien de l'été, cette fois débarrassé de l'encombrant Jean-Pierre Foucault qui alourdissait considérablement les primes de La Ferme, qui, certes, n'en avaient pas besoin.

« Cette année, nous sommes montés encore d'un cran », annonce tout de go Castaldi et je sens une petite douleur dans le poumon. C'est l'angoisse. Quand TF1 « monte d'un cran », j'angoisse, c'est comme ça. J'attends les nains bicéphales homosexuels, les gogo danseuses crypto-fascistes et les footballeurs en goguette, le cerveau bien planqué sous les protège-tibias.

En fait, c'est comme d'habitude. Le genre de programme qu'il faut absolument suivre depuis le début si on veut y « comprendre » quelque chose et si on souhaite être accroché comme le dernier des fumeurs de crack à sa substance. Je suis donc heureux — extatique, même — que mon cher employeur, Yahoo!, m'ait appelé pour chroniquer l'intégralité de cette saison 4. Je n'ai aucune excuse pour faire semblant d'avoir une vie et rater un prime : je suis stipendié.

La Cage aux folles échappées d'une secte d'hermaphrodites

Première « innovation » (ça innove sec, dans la télé réalité) : le « before secret », qui s'est apparemment déroulé pendant deux jours sur le Web avec trois candidats dont deux seulement seront choisis par les internautes pour jouer au « faux couple préféré des... internautes ». Robin, 23 ans, hétéro bon teint, annonce : « J'vais être un enfoiré, un menteur, j'vais être manipulateur ! » Laura, 21 ans : « J'suis fofolle, ça va être le bordel avec moi ! » Benoît, 21 ans : « J'suis coiffeuse ! » C'est toujours crispant quand un homosexuel joue contre son camp en se caricaturant lui-même, non ? Bref, Secret Story 4, ça fleure bon La Cage aux folles. Ne manque plus qu'un couple de lesbiennes. Patience, ça vient.

Benji (vous permettez ?) rappelle les règles du jeu : un secret vaut 10 000 euros, on « buzze » pour trouver un secret, si on se trompe, on perd 5 000 euros, il y aura des « missions secrètes » à accomplir pour renflouer sa cagnotte, etc. Tout ça n'est qu'une grosse question de fric, de pognon, d'oseille. Pas étonnant qu'avec ce concept l'émission n'attire aucun prix Nobel. Mais on est toujours surpris par le cynisme des « casteurs », qui savent dénicher de vraies petites perles, de purs concentrés d'arrivisme ordinaire n'ayant jamais suivi les cours de grammaire de l'école primaire, à la « plastique » irréprochable, leur permettant dans le meilleur des cas de danser en boîte de nuit en ramassant quelques piécettes au passage. Allez, revue de bétail :

Mais d'abord, on commence par nous annoncer les deux premiers secrets. Ça marche ainsi, SS (poil aux triceps) : les secrets sont connus dès le début, mais on ne sait pas forcément à qui ils « appartiennent ». Ce sera donc, toute la soirée, une revue non seulement du bétail de l'année, mais également des secrets, plus ou moins foireux, cachés par nos bestiaux de concours agricole.

1er secret : « Je suis né(e) hermaphrodite. » Ça commence comme dans mes rêves les plus fous. Pas de nain bicéphale, mais un(e) hermaphrodite. Je laisse aux plus incultes de mes lecteurs le soin de consulter un dictionnaire si à ce stade ils sont déjà largués (ça va empirer, les amis).

2e secret : « Je me suis échappé(e) d'une secte. » Et je suis assez stupide pour m'enfermer quatorze semaines dans un loft devant les caméras de TF1. Mon cerveau malade me remercie de l'encourager dans ses nombreux délires.

On visite ensuite au pas de charge la « maison des secrets ». Le loft, quoi. Décoration Joconde/puzzle de bon aloi (à côté, Ikéa, c'est un antiquaire de L'Isle-sur-la-Sorgue, voyez ?). Deux piscines, un « endroit très troublant » (en fait, un vulgaire plumard avec des oreillers rouges et noirs estampillés « love » : suspense...), une maison « transparente » avec une douche opaque au niveau du bas-ventre. Et puis le premier jeu de mots confondant, émanant de « La Voix », deus ex machina à la voix de stentor, « personnalisée » par un œil stylisé, qui anime et manipule le jeu selon les souhaits de la désormais fameuse « prod' » : « En hiver, le chauffage, ça m'a coûté un œil... » Vu la dose de sexe (« suggéré », pas de panique !) contenue dans le programme, on doute que les enfants soient la cible prioritaire. Vu le niveau, on pariera donc sur les sous-doués ! (Quant à moi, aucun problème : je suis payé pour regarder.)

Ahmed, le nouveau Moundir ?

Arrivent alors les premiers candidats. Et le moins qu'on puisse dire c'est qu'ils ont mis les « bons » en premier.

Ahmed, 35 ans, vit à Strasbourg. « Pour les affaires, je me dois d'être classe », « Avec moi, faut qu'ça file droit », « Je sais ce que le client a besoin » : bon dieu, ça commence bien. Il a ouvert deux discothèques à Strasbourg. Et il connaît bien la discipline : « J'étais à l'armée, j'étais caporal, j'avais dix-sept soldats à gérer... » Plus qu'impressionnant.

Julie, 24 ans, de Lyon, est la bimbo officielle de cette saison. Elle ne doute de rien, si l'on en croit son « portrait », à peine orienté vers le sulfureux par la prod' : « C'est moi la bombe de la maison », « Tous les garçons vont tomber à mes pieds », « Je gère les hommes comme une femme d'affaires », etc. Vous remarquerez la prédilection de tous ces jeunes gens pour les « affaires »...

La descente des marches est une sorte d'aboutissement (en tout début d'émission...) : la bimbo en robe rose, trop petite, Ahmed en béret « Brad Pitt », lunettes, chaîne autour du cou, le micro brandi devant sa bouche (ornée d'un sublime bouc crypto-vietnamien) comme il s'imagine sans doute qu'un rappeur le ferait, l'air tendu et gauche. Pas facile de devenir une star en dix secondes, hein, Ahmed ?

La découverte de la maison-puzzle est le prétexte à quelques répliques classiques du type « c'est d'la bombe », et la galanterie-misogynie d'Ahmed, ainsi que sa démarche de « kakou », annoncent la couleur : celui-là, avec les filles, il va faire le spectacle.

Ahmed, découvrant la cuisine : « Bon, ben tu vas me faire à manger, hein ? » Julie : « Y a pas de problème hein, le garçon il fait pas la cuisine... » Eh bien si, justement, il y a un problème, Julie : dans ton portrait, tu nous expliquais que tu « [gérais] les hommes comme une femme d'affaires » et je crois qu'il y a méchamment tromperie sur la marchandise. Le féminisme, en lambeaux en 2010, ne te remercie pas ! (« Mais c'est de l'humour, Aldo, on rigole ! » me glisse un lecteur. Je ne suis pas dupe, moi. La machine est en marche et elle est impitoyable.)

Anne-Krystel, 24 ans, de Montréal, bref, la Québécoise de service, qui apparemment (je n'étais pas très concentré, je l'avoue) chante dans un groupe de filles, Exotica. Mais ce qui est le plus « drôle » pour la prod', chez les Québécoises, c'est évidemment leur accent : « J'ai appris d'puis l'décès de mon pâère que nous n'avions qu'une seule vie », « Est-ce que j'vous ai dit que j'étais mânnequânt aussi ? » Ah, étonnant, après la bimbo, un mannequin... (Ici, Simone de Beauvoir se retourne péniblement dans sa tombe.)

Entrée dans la maison de la sympathique Anne-Krystel. Donc, à présent, nous avons deux femmes habillées, euh, très court... Ahmed s'impose à la nouvelle venue : « Bienvenue chez moi, hein ! », « Ça pète ou pas ? J'ai bien décoré, hein ? »

La Voix élit ses ouailles

La Voix impose, à la place de leurs secrets individuels, un secret commun aux trois premiers qui deviennent « les élus de la Voix ». Ils se rendent (en se perdant) vers la « salle des prédictions », qui leur permettra de « connaître le futur de la maison des secrets », grâce à des pupilles numériques à poser sur des supports verdâtres, type Tron ou Matrix. Bref, des gadgets de mise en scène permettant de gagner un peu de temps sur le vide. Les « prédictions » sont en fait des montages accélérés des « portraits » des autres candidats. Absolument aucun intérêt. M'est avis que, comme pendant La Ferme (et sa salle cachée qui n'avait servi à rien), pas mal de ces « innovations » scénaristiques resteront lettre morte vu qu'elles compliquent un peu trop l'action. Tout ce qu'on a envie de savoir, nous autres, c'est : qui va draguer qui, qui va conclure sous la douche, etc. Soyons honnêtes un instant, camarades !

Les 3e et 4e secrets sont alors annoncés par Castaldi.

3e secret : « Je suis un vampire. » Mais bien sûr. Et moi je suis Gilles de Rais.

4e secret : « Je suis hexamachinophobe. Ne comptez pas sur moi pour recopier ce mot complètement bricolé par un stagiaire ayant étudié le grec au collège et se souvenant que « hexa » veut dire « six » (666 étant le Nombre de la Bête, comme le sait Iron Maiden). En gros, le 4e secret, traduit en français : « J'ai peur des esprits maléfiques. » Ha ! ha ! Qu'est-ce qu'on se marre...

Triolisme belge

Nouveaux candidats :

Stéphanie, 21 ans, de Liège (non, ce n'est pas la tatouée de Nouvelle Star, pas de panique !) ; Coralie, 19 ans, de Liège aussi. « Nous sommes un duo de choc », « On est tellement inséparables qu'on habite ensemble », « On partage le même lit », « C'est très très fort entre nous », « Un couple d'amies très spéciales qui aiment aussi les hommes »... Misère... C'est d'une lourdeur. Bon, évidemment, voici le couple de lesbiennes que toute émission du genre se doit d'inclure depuis, justement, la saison 2 du mythe. Les gaufres liégeoises débarquent dans une maison vide (normal, les « élus » sont planqués), « elles sont persuadées d'être les premières », nous explique Castaldi. Et elles gloussent comme ce n'est pas permis. La gaufre liégeoise glousse donc.

Le nouveau candidat s'appelle Senna, il a 20 ans, il est basketteur et si j'en crois ses propres déclarations, tueur et violeur en série : « Si y a des belles filles dans la maison, j'vais faire un massacre ! » Gosh ! Quel judicieux choix de vocabulaire, Senna. Guy Georges approuve. Benjamin Castaldi en rajoute alors dans le crispant et la beauferie de base que TF1 aime à flatter : « Vous êtes beau gosse ! J'vous l'dis passque ça se voit, pas que ça me plaise hein... Eh... faut pas déconner quand même ! »

Bref. Lorsque Senna entre dans le puzzle, tout le monde est surpris. Rien que de très banal : Senna est sorti avec les deux gaufres, c'est le bazar, une fois, et évidemment il se retrouve avec elles dans l'émission. Dans le confessionnal, les trois Belges sont rassemblés. Castaldi nous explique que Senna a « un passé amoureux » avec Stéphanie, qu'il a aussi un passé amoureux avec Coralie, et que Coralie a un passé (un présent, plutôt, non ?) amoureux avec Stéphanie. La Voix leur donne un nouveau secret commun à défendre : « Nos ex sont dans la maison. »

Pour les « élus », deuxième prédiction, et mission : entre Amélie et Charlotte, les deux prochaines candidates, persuadées d'entrer dans l'aventure, une des deux restera sur le carreau. Et c'est Ahmed, Julie et Anne-Krystel qui choisissent. à quoi ressemblent donc Amélie et Charlotte ? Accrochez-vous.

« Le rock est mort » (Nietzsche/Manoukian)

Amélie, 24 ans, de Liège elle aussi... Il y a apparemment un nid, là-bas... Amélie fait l'émission « pour [nous] prouver que toutes les blondes à forte poitrine ne sont pas débiles ». Ben voyons... Serveuse de caractère qui « a du mal à retomber amoureuse » après une passion dévorante, elle déclare, très sérieusement : « Je ne pourrai être qu'à 50 % moi-même. » Ça doit être elle, l'herma, comme dirait Pierre Siniac (dont je vous recommande la lecture des Luj' Inferman, de toute urgence, pour nettoyer les scories de téloche qui vous encombreraient encore les dendrites).

Charlotte, c'est un gros morceau. Sans doute recalée douze fois par Nouvelle Star, cette crispante Normande le hurle sans élégance : « J'suis super rock'n'roll, que ce soit du style ou dans la tête », entame un solo de guitare affreux, et gueule à tout bout de champ « rock'n'roll for ever ! » Ajoutez à cela : « la banalité c'est quelque chose qui me fait chier, j'adore mon style » et vous avez une idée du désastre. Vivre en collectivité avec cette jeune femme « énervée » doit être un authentique calvaire. Elle débarque en haut de l'escalier avec un look des plus improbables, coiffure hérissée de piquants rouges, latex, on dirait Jeanne Mas sous acide... Et elle hurle : « rock'n'roll ! », « rock'n'roll ! », c'est hilarant. Amélie, à côté, malgré sa forte poitrine, a l'air bien falot. Castaldi s'en rend compte : « C'est bien, avec vous, c'est le contraste des looks. » Réponse : « Ah ouais, désolée, mais moi c'est rock'n'roll ! »

Joies de l'informatique

Toutes deux coincées dans le sas, attendant le verdict des « élus », la pub débarque, et c'est le début de mon calvaire technique.

En effet, c'est le moment que choisit le site de TF1 pour me faire des misères. Je rate une partie de l'émission parce que je dois relancer trois ou quatre fois mon navigateur, mon ordinateur, le flux vidéo étant complètement saccadé, c'est insupportable, je suis en train de rater un immense moment de télévision, que dis-je, d'histoire !

Quand je reviens, je découvre péniblement un nouveau secret, toujours avec à peu près deux images par seconde. Mais je vois le principal, et le son est parfait.

Un nouveau secret, d'une originalité nulle, ne tournons pas autour du pot : « Je suis un Don Juan au féminin. » Notons que TF1, voulant faire dans le culturel pour une fois, croit bon d'orthographier ça « Dom Juan », comme la pièce de Molière. Il faut virer quelques stagiaires, décidément !

Au travers des saccades, essayant désespérément de régler les paramètres de mon ordinateur qui rame de plus en plus, je découvre quelques nouveaux candidats :

Thomas, 17 ans, toujours au lycée à Vendôme, se dit « ensorcelant » et « très, mais très sensible ». C'est lui qui cache un des secrets « surnaturels », à n'en point douter. Shine, 28 ans, de Genève, est « survoltée » (attention, ça pique), a les dents du bonheur de Yannick Noah et est DJ. Une occupation devenue aussi rare et originale que celle de comptable. « Ma passion, c'est la musique ! » déclare-t-elle, et elle le montre en arrivant en haut des marches affublée d'une grotesque guitare-clavier, ou l'inverse.

Mon ami Lolo la Bourriche, qui m'abreuve de textos depuis le début de l'émission, car il est bon de s'unir contre la débilité, m'envoie alors : « C'est Élie Sémoun avec une perruque ! », mais mon ordinateur n'en peut plus, quelle frustration ! Je ne sais pas de qui il parle. Revenant du diable vauvert, mon ordinateur affiche alors les images de l'émission, avec le son, et je distingue à peine un type assis avec une perruque complètement improbable, mais ce sont sans doute ses vrais cheveux, très longs, trop longs, beaucoup trop longs. Il ne m'étonnerait pas que ce soit lui qui se soit échappé d'une secte, voyez vous.

La bombe humaine, tu la tiens dans tes mains

Un nouveau secret est annoncé : « Je suis un(e) miraculé(e). » On nous a déjà fait le coup avec le rappeur québécois de la saison 2 (ou 1, je ne sais plus) qui avait une balle dans la tête.

La nouvelle candidate, Marion, 20 ans, de Paris, est l'occasion (rare sur TF1) de faire briller le président Sarkozy. En effet, elle était dans la classe de maternelle prise en otage par Human Bomb à Neuilly en 1993, ce qui fut l'occasion d'un premier succès médiatique indéniable pour le futur chef de l'État.

Marion, logiquement, pleine de séquelles psychologiques, décide de s'enfermer quatorze semaines devant des caméras de télévision. Tout va très bien, madame la marquise.

Castaldi récapitule alors les secrets annoncés jusqu'à maintenant. Il s'avère que j'en ai raté un seul : « Je suis le plus bel homme de France. » Ça promet...

Les « élus » ont une nouvelle mission d'élimination : parmi Anthony, Chrismaelle et Maxime, ils doivent en éjecter deux avant même le début de l'aventure (y aurait-il « poisson sous caillou » ?).

Maxime, 22 ans, est mannequin, modèle photo et coiffeur. Et il a l'humidité dans le sang. J'ai bien dit l'humidité. Parce que pour l'humilité, on repassera : « J'ai une belle gueule, du charisme et vous avez jamais vu un pouvoir de séduction tel que le mien », « Ma ville c'est Saint-Tropez », ah, OK, on comprend mieux, Maxou. « Où que j'aille, tous les regards sont braqués sur moi... », articule-t-il non sans quelque difficulté.

Chrismaëlle, 23 ans, est originaire de Mouscron, en... Belgique, bien sûr ! Il semble que le Plat Pays fournisse l'essentiel du contingent, non ? Chrismaëlle, rousse complexée qui prend sa « revanche » en participant à SS, est gogo danseuse ! Étonnant, non ? Quand elle annonce « Je gère cinq filles », un doute m'étreint : elle les entraîne, ou quoi ?

Enfin, Anthony, 23 ans, d'Aix-en-Provence, l'affirme : « Mon physique, c'est mon principal atout. » On dirait un Mickaël Vendetta un peu plus, euh, lettré. Oh, à peine. Disons qu'il maîtrise la grammaire comme n'importe quel élève de troisième n'ayant pas trop séché les cours. Mais pour le reste... « J'ai une arme redoutable, mon sourire, et avec lui j'ai besoin de personne », « Partout où je passe, je déchaîne les foules »... Ouais, ouais. Sacré Anthony, va.

Les élus choisissent bien sûr ledit Anthony.

Ça va schroumpfer chez les charlatans !

Quelques secrets, pour la route ? Facile :

« Je suis le petit-fils du père des Schtroumpfs. » (Et moi, je ne rigole pas. C'est vraiment l'intitulé du secret. Le petit-fils de Peyo ? Belgique en force !)

« J'ai l'oreille absolue. » (Facile à dissimuler, ça, non ?)

Enfin, on nous présente les deux derniers candidats. Encore un Belge, on frise l'overdose ! John, 21 ans, de Bruxelles : « Grâce à mon secret, j'ai un ego surdimensionné », « Ma vie, c'est les voitures de sport », « Je suis un fils à papa et j'assume complètement », « J'adore jouer avec les gens, j'adore manipuler »... Oh, toi, je sens que tu vas prendre cher, comme disent les jeunes !

Bastien, 22 ans, de Bordeaux, parle d'une équivoque « technique du serpent » lui permettant de se faufiler dans la vie. Il est « complètement autodidacte » et passe beaucoup de temps sur Internet. Jusqu'ici, ça pourrait être n'importe qui... Mais attention, Bastien l'affirme : « Ma vie c'est pas que l'informatique », « Je mixe depuis l'âge de onze ans et j'ai compris ce que le public voulait », « Comme les serpents je sais faire preuve de sang froid, mais faut pas trop me chauffer, sinon je mords », etc. Bastien ne vaut pas Ahmed, décidément... Il annonce son secret au confessionnal, comme avant lui Marion : « Mon secret, c'est d'être mentaliste. » Et hop, encore un charlatan ! C'est incroyable ce que cette émission fait passer comme vessies pour des lanternes. Un vampire, le Nombre de la Bête, un mentaliste, le petit-fils du Grand Schtroumpf...

Après la dernière coupure pub, le « faux couple » choisi par les internautes dans leur grande sagesse est annoncé : Laura est out, on aura donc droit à La Cage aux Folles. Ouf !

Les Sacrifiés contre les Élus

Enfin, la petite surprise finale : les trois « sacrifiés », dont on se doutait bien qu'ils n'avaient pas fait le voyage pour rien, comme dirait Thierry Roland, vont vivre isolés dans une pièce secrète, « l'antichambre ». Ils ont une semaine pour débusquer les responsables de leur éviction. Les « élus » sont donc en danger. Nous tremblons. Non ?

Le dernier secret est alors annoncé : « Je suis le secret de la maison » : une sorte de méta-secret qui offre automatiquement une place en finale à celui qui le déniche.

Les « élus » arrivent donc pour la seconde fois de la soirée dans la maison. Pour tout le monde, ils sont les derniers arrivés, personne ne se doute qu'ils étaient planqués. Ahmed et Julie font preuve d'un très subtil jeu d'acteur : « Ouah. Truc de oufs. »

Anne-Krystel entre à son tour, très naturellement.

Les « sacrifiés » découvrent alors leur salle cachée, « l'antichambre », où ils arrivent les yeux bandés. Chrismaëlle, Maxime et Amélie ont donc une semaine pour débusquer les taupes. Patrice Evra, devant son poste, est sur les dents. Il adore ça, la chasse à la taupe.

Ahmed, taupe de son état, flippe quand même un maximum au confessionnal : « Ça a l'air assez chaud avec Krystel », « Elle est trop naïve », « J'ai pas confiance en grand-monde », « Julie ça a l'air de passer, Krystel, pfou ! on verra... »

C'est parti pour du grand n'importe quoi, un grand lavage de cerveau de quatorze semaines pour la nation toute entière. Ô joie !



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MessageSujet: Re: Blog à Aldo   Blog à Aldo Icon_minitimeDim 12 Sep 2010 - 10:26



Secret Story 4 : Maxime, coeur laminé



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Tout, hier soir, annonçait un grand prime. Une soirée mythique, qu'aucun spectateur n'oublierait pendant au moins... trois semaines ! Quelque chose de jamais vu, jamais entendu ; les limites de la connerie enfin atomisées clairement ! Et un papier plein de points d'exclamation !

Ce fut grand dans la débilité et le sadisme télévisuel fut à son apogée. Le pauvre Maxime en fit les frais. Mais ma compassion a des limites : ce jeune benêt savait où il mettait les pieds. Il a voulu voir, il a vu, et il a perdu. Nul doute qu'il mettra des semaines, des mois, des années à s'en remettre, et sans une bonne aide professionnelle, comme disent nos amis américains, le chantier risque de ne jamais arriver à son terme. Maxime s'est fait broyer par la machine : tu voulais du plomb dans ta tête de beau gosse ? Tu l'as !

Hier soir, je rentre en possession d'une pizza pescatore (pour moi) et d'une bonne vieille regina, pour ma reine : madame Mourousi, que je n'ai pas demandée en mariage devant les caméras de télévision les plus vulgaires de la décennie, mais sur une plage basque : chacun son truc, Senna. Toi, c'est le basket ; moi, c'est la classe, point.

Plaidoyer pour une belle-mère

« Sache que Papa est fier de toi, qu'il pense la même chose que moi, et prends la bonne décision » : en gros, la mère de Senna vient d'expliquer — devant nos yeux ébahis — à son fiston qu'il n'a pas trop intérêt à se marier (du moins, pas aussi précipitamment) avec la maniaco-dépressive que son coeur malade, pour des raisons obscures, a élu. Cohérente, la réaction de Maman, non ? Amélie, témoin privilégié, ne perd pas une miette de cette intervention belle-maternelle qui signifie en gros : « Fiston, ne te mets surtout pas à la colle avec cette vicelarde, souviens-toi de son secret ! Elle les enchaîne ! »

Mais la belle-mère, soyons-en convaincus, mes très chers frères, a mille fois raison.

Contrairement à ce qu'en pense, pour des raisons toutes personnelles sans doute, le sémillant (non, je rigole) Benjamin Castaldi. Discutant à bâtons rompus avec la très émotive Amélie, il lâche : « En même temps, croyez-moi, les belles-mères, hein... » Ah, c'est si bon de généraliser comme un vil bourrin de café du commerce, mon Benji, hein ?

Ma belle-mère à moi (enfin, ma future belle-mère : madame Mourousi, qui s'appelle en réalité mademoiselle Butragueño, ne deviendra officiellement et devant l'État — quant à Dieu, il peut toujours aller se faire cuir un huevo — ma femme que dans deux semaines), ma belle-mère à moi, disais-je avant de me faire grossièrement interrompre par moi-même, elle est contente. (Oui, j'ai volé une formule à Desproges. Mais il est mort, ça ne lui fera pas mal.)

La Voix annonce ce soir l'existence de la Salle des émotions, où les candidats pourront « rencontrer des êtres qui [leur] sont chers ». Certains candidats seulement. Le jeu se veut — mollement — sadique, et il faut bien alimenter des rancoeurs par trop artificielles.

Amélie, dans la Seconde Maison, semble tendue comme une ficelle de string : comme « don Juan au féminin », elle se pose un peu là. Zéro flegme ! J'aimerais bien voir la tête de ses conquêtes, moi.

Tiens, en voilà une : celle de Senna, alias « Black Mamba », le basketteur le plus médiatisé de Belgique (enfin, de Wallonie : la Belgique, ces temps-ci, ça sentirait un peu le sapin, j'ai l'impression). Amélie et Senna ont été séparés toute la semaine, ce qui n'empêche pas Senna de réfléchir : « Je veux lui faire des enfants », dit-il. Bref, sa blonde lui manque et il raconte n'importe quoi. Pas étonnant que tout son entourage sorte du bois pour hurler au secours : sa mère, son frère, les anciens candidats Shine et John... Car Senna a été marabouté. Ou alors c'est un immense stratège — et une crevure totale. Nous verrons bien.

Un « mariage » et l'enterrement de la pensée

Thomas, au confessionnal, l'a d'ailleurs dit cette semaine à Benoît, qui devait faire passer le message à Amélie dans la Seconde Maison : « Il veut trop l'épouser, quoi ! » Ici, le mot-clé est l'adverbe. (Je laisse le commentateur féru de grammaire trouver tout seul comme un grand de quel mot il s'agit — vous savez, l'intellectuel qui affirmait la semaine dernière que le mot « feignant » n'existait pas...)

Retour plateau après ce magnifique sujet sur le mariage le plus absurde de l'année. Castaldi, gorgé d'une malsaine ironie : « Ah, c'est beau hein... » Dans la Salle des émotions, Senna a le choix entre deux messages de ses proches. Il prend le plus « dangereux » : Méfie-toi des apparences. Une brochette de gens mal habillés — incluant le père d'Amélie ! — lui conseille de se calmer un peu. Conclusion de l'aveuglé : « Je suis le seul acteur de ma vie ! » On dirait du Van Damme. Ah, la philosophie belge...

Et les autres candidats, au milieu de ce marasme ? Bastien n'en revient pas : « Après deux mois, mettre le genou par terre ? Je reste sans voix, quoi ! » Benoît, lui, essaye de raisonner la déraisonnable Amélie, qui l'envoie paître d'un imparable — et furieusement absurde — « T'es encore jeune, de toute façon ! » Stéphanie, l'ex de Senna, essaye de lui expliquer qu'il va trop vite, qu'il est « tout love », comme il l'était avec elle. Vague jalousie ou pur bon sens ? Un subtil mélange des deux, peut-être...

Pour aller encore un peu plus loin dans le n'importe quoi, Senna rencontre Jennifer, la soeur d'Amélie, dans la Salle des émotions. La grande soeur essaye aussi de lui expliquer : « Elle est spéciale, Amélie. » J'ai une envie assez étrange de vomir — sont-ce les foutus fruits de mer posés négligemment sur ma pizza ? Est-ce le vin blanc bio de l'apéritif ? Ou le malaise habituel devant cet étalage d'ineptes manipulations psychologiques ? Je ne sais pas. Mais la vision du visage décomposé d'Amélie, en médaillon, rendue hystérique à la vue, sur son petit moniteur, de sa soeur et de son futur mari, est presque insoutenable. Pourquoi personne n'appelle les urgences psychiatriques ? Ne sommes-nous pas tous coupables de non-assistance à personne en danger ? Benoît, Maxime et Anne-Krystel, assis à côté d'Amélie en pleine crise d'angoisse, restent stoïques, consternés, embarrassés.

Du lourd. Du très lourd.

La tête de Benoît fait marrer Castaldi. Tout l'amuse, cet homme.

Elle est belle, elle est pas chère ma fierté ! Deux balles la fierté m'sieurs dames !


Benoît, justement, cette semaine, faisait équipe avec Thomas : les Gayssip Boys, qu'on les appelait. Et ils servaient de messagers à l'ancienne aux habitants scindés en deux. Le sujet à eux consacré nous montre donc une paire de commères affectées, des Heckel et Jeckel en pas drôles. Puis la Voix montre aux habitants de la Seconde Maison ce que disaient d'eux les deux vipères. C'est Benoît, leur colocataire, qui en prend pour son grade. Maxime a l'air assez sérieux quand il dit : « T'es un enculé, Benoît. Non, sérieux ! » Oui, sérieux !

Puis Thomas et Benoît voient tous deux (après un suspense lourdingue) leurs mères respectives dans la Salle des émotions. Thomas en chiale : « T'es fière de moi ? » La daronne : « Oui. » Toujours cette question rituelle, crispante, qui titille le psychiatre qui est en moi... La fierté... Quelle idée...

Pendant ce temps-là, Benoît, devant sa mère, embrasse son chien.

Puis c'est le gros morceau. L'instant mythique de cette saison. L'équivalent du but d'Iniesta en finale de la Coupe du monde. La seule image qu'on gardera de ce Secret Story 4. La demande en mariage.

Sonnez trompettes, couinez binious !

Senna est solennel. « Il est temps pour moi que je devienne un homme... » Il se met à genoux. « Est-ce que tu veux devenir ma fiancée ? » Et Amélie glousse d'émotion. PATHÉTIQUE ! Même pas une demande en mariage ! C'est quoi cette arnaque des fiançailles, Senna ! Elle veut le mariage, ta poupée ! Dégonflé, va !

(Pas fou, le frelon, ouais !)

N'empêche, s'il s'unit — ce qu'à Magic Johnson ne plaise — à Amélie, Senna rigolera : « Pourquoi les Belges sont en pyjama sur leur moto ? Pour mieux se coucher dans les virages ! » C'est une blague belge racontée par une Belge à un Senna. Une blague sur les virages racontée à Senna ? C'est d'un goût douteux, non ?

De toute façon, étant donné que les organisateurs de la noce sont Thomas et Benoît, comme on l'apprend à l'instant au confessionnal, ce sera d'un goût douteux, vous pouvez en être sûrs. J'attends avec impatience l'enterrement de vie de jeunes débiles. Benoît aussi : « On va bien les souiller ! » Castaldi : « Moi j'ai bien une idée de ce que veut dire souiller hein ? » Benoît et Thomas, en choeur : « Nous aussi ! »

Marasme dans Stéphanie, Maxime souffre sa race

Retour dans la Maison des secrets : connexion en direct. Amélie et Stéphanie s'engueulent. Stéphanie aurait dit des trucs pas jolis à Senna. Mais elle se défend vicieusement : « Mais t'as pas entendu ce qu'il m'avait dit avant, Amélie... » Dans l'ensemble, Stéphanie n'est pas ravie de ce mariage.

Ce qui m'étonne le plus, c'est que tout ceci soit réellement pris au sérieux par ces jeunes dadais. Moi qui suis en plein dans les derniers préparatifs d'un vrai mariage, je ressens fortement le décalage. Et je suis heureux d'être du bon côté, les enfants...

Vient enfin le second « couple », à la fois plus foireux et plus réel : celui qui unissait (vaguement, surtout du point de vue de la Steph) Maxime et Stéphanie. Senna a mal pour le coiffeur : « J'vois Stéphanie qui joue avec lui... » Tout le monde essaye d'expliquer à « Max » qu'il faut se ressaisir. À la différence de Senna, Max obtempère, comprend par lui-même, surtout — même s'il souffre, c'est évident. Le couple est fini, quoi qu'il arrive. Retour à une certaine normalité rafraîchissante après le torrent de dinguerie que nous venons d'avaler.

Le plus pathétique, dans tout ça, est peut-être l'incroyable besoin de reconnaissance et/ou de médiatisation qui semble animer Coralie, qui revient encore une fois, cette fois pour donner des leçons de morale douteuses à Stéphanie — qui en pleure presque, on la sent perdue avant tout — et à Maxime : « Tu te fais passer pour le gros lourd, Max ! » Que quelqu'un m'explique les motivations de Coralie, please.

Passons à autre chose. Le fiancé d'Anne-Krystel est dans le sas, pardon, la Salle des émotions. Endimanché comme ce n'est plus permis depuis 1979, ce sympathique et malheureux pingouin en costume gris et chemise bleu ciel (mais ciel post-atomique, plutôt) porte un énorme et assez laid bouquet de fleurs et fait ostensiblement la tronche. C'est ça, la magie de la télévision.

La Californie, ils ne l'auront pas

Bastien ayant permis à la Québécoise de voir son chum un instant, on révèle aux candidats un « lourd indice » sur son secret. L'indice : CALIFORNIE. La prod' est joueuse. Aucune chance de faire le lien entre le fait que la série The Mentalist se passe en Californie et le secret de Bastien... Il peut dormir tranquille sur ses 80 000 euros, le Bastien.

Quelques phrases d'intellectuels en vue en cette fin d'été, dans la séquence Secret Gossip, aussi utile qu'un climatiseur à Thulé :

* « Il est pédé comme un phoque mais il le dira jamais » (Thomas Finkielkraut, à propos de Maxime Glucksmann.)
* « Les blondes elles aiment le sexe, et j'ai remarqué qu'en général c'est vrai en fait » (Ayrton Senna, au sujet... des blondes.)

Dernier petit coup de vice de la Voix : Thomas et Chrismaelle peuvent voir leurs petits amis respectifs, mais en contrepartie ils seront nominés d'office. Le message est clair : la prod' commence à se lasser un tantinet de l'insipide Chrismaelle...

Après la dernière coupure pub, les deux acceptent la nomination d'office. Que les nombreux fans de Chrismaelle commencent dès à présent à se mobiliser : ça va comme qui dirait saigner.

Bastien, Anne-K., Maxime et Stéphanie disent au revoir. Castaldi appelle maître Moya, qui arrive au doux son de Eye of the Tiger, de Survivor. L'huissier pas du tout véreux annonce 180 voix d'écart entre deux candidats. On va se marrer...

Bastien est le premier sauvé. Anne-K. le suit. Bien sûr, il fallait opposer jusqu'au bout Stéphanie et Maxime. Classique, éprouvé, efficace, assez méchant aussi pour le pauvre Max, éliminé, qui n'a pas fini de morfler (les amateurs pervers du programme peuvent aller regarder, sur le site de TF1, l'After, dans lequel le méprisable Adrien Lemaître enfonce encore quelques clous sur le cercueil de l'estime de soi de Maxime).

Apparemment, Max sort quand même en susurrant « Je t'aime » à l'oreille de la petite Stéphanie, pas moins paumée que lui au fond, qui lui répond « T'es con putain ! »

Désorienté, surtout. Il cherche maladroitement la porte de sortie, arrive sur le plateau timide, embarrassé, emprunté, pour assister en direct à la nouvelle proposition de mission secrète que fait la Voix à Stéphanie : séduire Bastien pour 10 000 euros. Bref, la prod' a décidé de transformer, sitôt Max éjecté, Stéphanie en vraie salope (bien qu'a priori elle n'en ait pas l'étoffe et soit, elle aussi, partie pour pas mal souffrir de ce qui va se passer).

Les chiffres, eux, sont formels : les 180 voix équivalent à la différence entre 19,92 % et 19,68 % des voix, donc à 0,24 %. Bref, à vue de nez, 1 % vaut 4 x 180, soit 720 voix. Ce qui indique que 72 000 personnes ont voté. C'est minable, non ?



je ne regarde pas (plus du tout) cette émission qui atteint le summum du foutage de gueule envers le Public...
je me contente de lire ce que je peux trouver d'original que j'apprécie, qui me fasse rire...
Aldo s'est injustement retrouvé "à la cave"... où je l'ai "repêché". avec plaisir ... et je ne laisserai plus se retrouver dans les oubliettes ...
:yatta: :cheers: :yatta: :cheers:


Dernière édition par fanette1 le Sam 18 Sep 2010 - 12:47, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Blog à Aldo   Blog à Aldo Icon_minitimeDim 12 Sep 2010 - 10:47

Je cite :

je ne regarde pas (plus du tout) cette émission qui atteint le summum du foutage de gueule envers le Public..

Mais c'est vraiment mon ressenti .......
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MessageSujet: Re: Blog à Aldo   Blog à Aldo Icon_minitimeSam 18 Sep 2010 - 12:34

Secret Story 4 touche le fond avec son mariage bidon


Je suis au restaurant avec madame Mourousi (qui ne s'appellera pas madame Mourousi après notre mariage, d'ailleurs : elle garde son nom, le mien étant trop connoté — bien que je ne sois pas le fils d'Yves, pour répondre aux quelques curieux qui croyaient que j'étais un « fils de ») et un de ses amis, un sympathique Canadien de Toronto au cerveau très bien fait, de caractère discret et élégant, bref, un type qui serait complètement à la rue dans Secret Story. En une heure, nous avons parlé tous les trois de littérature, de traduction et de politique : des sujets que la production de l'émission doit probablement interdire par contrat aux candidats.

De la fidélité en milieu hostile

Bref, pour cette raison et vu que la discussion est passionnante, j'ai encore une fois pris le parti de ne pas me dépêcher pour regarder le début de l'émission. Il ne s'y passe jamais rien. J'arrive devant mon poste au moment où Senna et Amélie, le couple le plus ridicule de la galaxie (et de La Plaine-Saint-Denis), est soumis au « révélateur d'émotions », l'énième arnaque de la prod', sorte de faux détecteur de mensonge dont les résultats sont tous prévisibles à 100 % pour peu qu'on ait une ou deux notions de la stratégie marketing télévisuelle, ou un encéphale en état de fonctionnement.

La Voix demande donc à Senna : « Senna, penses-tu que tu seras fidèle à Amélie toute ta vie ? » Et Senna répond : « Oui. » Mais le « révélateur » indique que basketteur doute. Vous avez compris l'arnaque. Ça va continuer toute la soirée, avec des questions posées à tous les candidats, concernant toutes le mariage bidon des deux Liégeois.

Après qu'on apprend qu'Amélie « doute » aussi de sa fidélité au délicieux basketteur « Black Mamba », le retour sur le plateau est cruel pour le pathétique Benjamin C., que je découvre déguisé en best man d'opérette (costume trois pièces gris, gilet blanc, redingote, tout le toutim). Tout le public, nous le verrons un peu plus tard, s'est mis sur son 31 pour la risible occasion. Une occasion qui, Castaldi va nous le rappeler tout au long de ses inoubliables interventions, est suspendue au destin du grand Noir de Liège (si j'osais, je le surnommerais bien « le Café Liégeois », mais je sens déjà le souffle de la police politique dans mon cou : « Pas touche aux Noirs, pas touche aux Belges ! »). Senna est en effet nominé et si par mégarde l'animateur se trompait à la fin de l'émission dans l'annonce des résultats truqués, le « mariage » n'aurait pas lieu. Ce serait ballot.

Senna ne sortira pas. Il faut être singulièrement naïf pour en douter.

La créativité grammaticale propre à Secret Story, qui nous manquait un tantinet, est de retour ce soir (mon ami Frédéric, vingt-sixième du nom, a dû s'amuser). Amélie a un petit problème de prépositions. Ou alors elle croit être arrivée à se corriger elle-même la deuxième fois... Je ne sais pas... Ça donne : « Je ne suis pas jalouse envers Stéphanie », puis : « Je ne suis pas jalouse sur Stéphanie ». C'est sexuel ?

Petit sujet sur Stéphanie, l'ex du « marié », jalouse juste ce qu'il faut, elle. Elle est quand même restée quatre ans avec l'homme en blanc ! Il s'en passe, des choses, à Liège. Senna, homme d'élégance, s'est énervé cette semaine, et le résultat n'est pas joli : « J'en ai marre de cette blondasse qui sert à rien ! »

La Voix déchire elle aussi la grammaire, ajoutant des subjonctifs à l'emporte-pièce : « Anne-K., penses-tu que Senna soit trop sous l'emprise d'Amélie ? » (Et on se fout complètement de la réponse. Ce qui compte, c'est le subjonctif de la honte, non ?)

L'effet Jean-Luc

Avec ce « révélateur », la ficelle est trop grosse. Robin a expliqué dans la presse la façon dont tout était truqué. Je me demande sincèrement quel intérêt on peut trouver à suivre l'émission quand on sait que la seule chose un peu « drôle », à savoir le vote du public éliminant un candidat chaque semaine, n'existe en réalité que dans les rêves des imbéciles qui payent pour envoyer des textos. Vous avez bien remarqué qu'il n'y a jamais la moindre surprise ? Ce soir, tout laisse à penser depuis sa fumeuse nomination « d'office » que l'insipide Chrismaelle a lassé la prod' et qu'elle va donc faire ses valises. Et le faux suspense qui accompagne ce départ est d'un ennui profond... Et puis j'aimerais bien qu'on me montre la carte de maître Moya, moi.

Je note ce soir que Castaldi est assez calme et articule correctement : il est vrai que les animateurs de télé ont intérêt à faire un peu profil bas ces temps-ci. On pourrait appeler ça « l'effet Jean-Luc ».

Pour prouver à tout le monde que Chrismaelle est réellement une gourde, un sujet montre notre rouquine s'extasiant devant le « petit rêve de princesse » que vit Amélie, un rêve « qui se réalise devant des millions de gens ». Chrismaelle n'est apparemment pas outillée pour se rendre compte que le rêve de princesse sent un tout petit peu le pâté. Tiens, un plan montre trois pimbêches en train de bâfrer des pâtes debout dans la cuisine. On dirait une scène de la mythique série Voisin Voisine...

Pantalonnade oblige, le faux mariage a quand même besoin de témoins. Ce seront Bastien (bronzé comme un idiot), Thomas et Benoît. Réflexion faite, ils sont tous les trois bronzés comme des idiots. L'autobronzant contenu dans le fond de teint de Thomas aurait-il provoqué ces ravages esthétiques ?

La production a mis les petits plats dans les grands (et les pieds dans le plat) : la famille des deux humanoïdes habillés en clowns est présente pour la « cérémonie ». On découvre ses membres sur un balcon s'illuminant progressivement, aux accents d'une reprise niaise de Somewhere Over the Rainbow qui me fait presque regretter Nouvelle Star, c'est dire... « Y a mon père, y a ma soeur, y a ma mère, oh putain... » Madame Mourousi, rentrée du restaurant à son tour, est à la fois fascinée, consternée et médusée (flabbergasted, disent joliment les Anglais). Amélie chiale et glousse et le destin à la Loana qu'on lui destine n'est pas beau à voir. Certes, elle est vulgaire, Amélie, mais ce n'est pas forcément de sa faute si elle a été mal orientée... En revanche, les enfoirés qui tirent les ficelles de ce programme vomitif, eux, sortent d'écoles chères et de familles friquées qui ne leur ont pas appris le sens du mot « éthique ». Si j'étais au pouvoir, je peux bien vous le dire, maintenant : ce ne sont pas des familles de Roms que je déporterais...

« Une soirée où Amélie ne pleure pas, c'est pas une soirée » (B. Castaldi, philosophe inculte.) « C'est un mariage de princesse... C'est un conte de fées là... » (Amélie, en perdition sans vraiment le savoir.) « C'est magnifique, je sais pas quoi dire, c'est... » (Senna, basketteur au chômage.)

Vous vous souvenez du consternant Laurent, de Secret Story 2 ? Ce prêtre anglican fan de Francis Lalanne, qui voulait faire de la chanson ? Eh bien c'est tout ce qu'a trouvé la prod' pour « marier » les deux cobayes. Son arrivée sur le plateau laisse à penser que « l'effet Jean-Luc » n'est peut-être pas aussi évident que ça. À moins que, tout simplement, Laurent soit très enrhumé. C'est possible.

Pauvre Belgique, tu n'avais pas mérité ça

On dit que j'ironise trop sur les Belges. Mais ils n'ont pas besoin de moi. Ils n'ont d'ailleurs jamais eu besoin de personne pour l'autodérision, les Belges. La preuve : le bourgmestre de Liège est dans l'émission, cautionnant ce moment honteux et démontrant à la face du monde qu'il y a vraiment un très gros problème politique en Belgique. Un problème d'hommes politiques, oui ! Qui a voté pour cet homme capable de faire de la retape pour sa ville par tous les moyens, même les plus vils ? Qui ?

Les quatre nominés de la semaine disent au revoir mais l'émission est encore longue, il va falloir se taper le mariage beauf (sans le buffet !). Senna est sauvé « par le public », la mascarade peut donc continuer. Les trois autres (Thomas, Benoît et Chrismaelle) assisteront au mariage, puis repartiront dans le sas pour le verdict final.

Le mariage touche au sublimement crétin. En vrac : Amélie se tape sur le coeur (donc sur le micro — merci pour l'ingénieur du son) dans sa robe minable, Castaldi prononce les mots « Il leur fallait un prêtre » (sans expliquer pourquoi diable il leur fallait un prêtre : pour que l'arnaque soit complète, sans doute), les deux wedding planners Thomas et Benoît imposent leur « touche de gaieté et d'excentricité » (alors que Thomas est aussi gai et excentrique qu'un croisement hasardeux entre Vincent Delerm, Robert Smith et Patrick Devedjian), Amélie pleure nerveusement, son « papa » arrive pour l'emmener à l'autel (et moi qui croyais qu'il n'y avait pas d'autel à Liège !), et Senna, malgré l'évidence, croit qu'il est « l'homme le plus heureux sur terre, je pense » (croire et penser dans la même phrase : ça sent le doute).

La Voix a proposé auparavant une mission à Stéphanie : se lever au moment où le prêtre demande à la cantonnade si quelqu'un a quelque chose à déclarer à propos du mariage, puis garder le silence (50 euros par seconde de silence) avant de souhaiter tout le bonheur du monde aux mariés. Et c'est raté : soit Stéphanie est très bête et n'a pas compris, soit elle a un soupçon d'intelligence (et d'autonomie) et elle a refusé. Aucun grain de sable dans la mécanique, en tout cas.

Amélie a un mot très important à dire pour résumer son amour avec Senna, qui est... « Je t'aime ». Ce foisonnement de créativité lexicale me laisse pantois.

Lorsque le fumeux prêtre prononce les mots « Après tout dans le mot télé-réalité il y a le mot réalité », je vais aux toilettes. Je digère mal mon dessert : un tas de chocolat et de sucre pompeusement appelé « moelleux au chocolat ». Quand je reviens, des tas de Liégeois pas plus malins que des Toulousains ou des Strasbourgeois « souhaitent beaucoup de bonheur » à Amélie et Senna, dans le micro-trottoir le plus débile de l'année. Laurent en conclut : « La Belgique est avec vous. »

OK, mais qui est avec la Belgique, alors ? Le bourgmestre de Liège ? J'aurais, dans ma grande naïveté, pensé que le maire d'une ville aussi importante était nécessairement un homme occupé et respectable (respectant un minimum sa fonction, en tout cas). Je me suis trompé. Madame Mourousi, sidérée : « C'est ça, la Belgique, c'est pour ça que les Flamands n'en veulent plus ! » On va encore dire que je n'aime pas les Belges... C'est faux, je suis un fanatique absolu de Benoît Poelvoorde, Jan Bucquoy, André Franquin, Jacques Brel, dEUS, ainsi que du revers à une main de Justine Hénin et des immeubles en briques rouges (sans oublier la culture batelière et Simenon, et puis les fricadelles de Chez Isa, à Namur). Qu'on ne vienne pas m'importuner avec ça : je ne parle pas des Belges, mais de quelques débiles liégeois participant à une émission lamentable. Il est évident que les Français qui y participent sont largement aussi méprisables. Et il est assez fatigant de s'entendre dire qu'on est raciste quand on fait une simple blague (fût-elle pas drôle du tout). Surveillez vos bourgmestres, amis belges ! Ils sont largement aussi ridicules que notre président. Un partout, la balle au centre ! (Et Berlusconi comme arbitre ?)

Une fois les tourtereaux wallons « unis par les liens de l'amour » (formule qui servira d'indice aux plus lobotomisés des téléspectateurs), Senna déclare, très inspiré : « C'était magnifique, j'en perds même mes mots ! » Oui, mais tu ne les as jamais eus... Comment peut-on perdre ce qu'on n'a jamais eu, hein ?

Puis Benoît et Thomas sont sauvés, Chrismaelle dégage comme prévu, et je vais me coucher heureux de me marier réellement avec une femme unique au monde — la mienne — et ce doux sentiment de supériorité m'accompagne jusque dans les bras de Morphée.

La phrase du soir ? C'est madame Mourousi qui la prononce. « Mais comment peut-on être aussi con ? »

Eh oui. On aimerait bien y arriver, juste pour voir. Mais ce n'est pas possible. Après tout, ces deux-là se sont « mariés » à la téloche : la barre est beaucoup trop haute pour nous.

La semaine prochaine, je ne serai pas parmi vous mais quelqu'un de courageux se dévouera pour me remplacer.

Hasta la vista, babies !




j'ai savouré ! merci Aldo ...dommage pour ton absence la semaine prochaine ....
..mais comme je pars aussi ... oui
:cheers: :cheers: :cheers:
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MessageSujet: Re: Blog à Aldo   Blog à Aldo Icon_minitimeMar 28 Sep 2010 - 13:55

Secret story : Bastien en mode PNL


Blog à Aldo 150,http%3A%2F%2Fa323.yahoofs.com%2Fymg%2Ffr_blog_tele%2Ffr_blog_tele-527402279-1285401231.jpg%3FymQ6z0DDDUs
Vendredi 22h15. Une partie de la France a décidé de vivre. Dans une ambiance « va que j'oublie tout »; des gens vont rire en trinquant à leurs amours. Puis il y'a les autres.
Ceux du Vendredi, 22h15...sur et devant TF1. Le miracle de la télé nous promet la symphonie du nouveau monde; on aura les petits bonhommes en mousse.

Ca démarre fort. La voix a plombé l'ambiance, un nouvel habitant va rejoindre nos 7 mercenaires sidérants. Déjà Benoît et Amélie ne contiennent pas leur angoisse. Ok pour le mensonge, la trahison et les révélations mais un inconnu à la maison, c'est pas du jeu.

Des noces de plâtre :
On ne s'attarde pas longtemps sur l'annonce car la semaine a été riche en événements hyper magnifiques. Une preuve ? Le mariage de Senna et Amélie. Le beau gosse chocolat gorgé de muscles a épousé Barbie lardée de gloss. Et ça, c'est quelque chose non ? Mais vous connaissez l'adage, le bonheur des uns fait le malheur des autres...Benoit, Thomas, Anne k, Stéphanie et Bastien sont à deux doigts de déclencher le feu nucléaire tant cette idylle officialisée a changé les relations du groupe. Les mariés sont devenus des vilains pas beaux très égoïstes. C'est mal.

Senna réagit devant les révélations-chocs projetées par la voix. A la vue de Benoit imitant avec un style plus ou moins sûr, nos tourtereaux low cost, Senna pose gravement les choses : « On peut rire de tout mais j'aime pas qu'on rit de moi en fait ! » Dans une autre télé, certes du siècle précédent, un homme avait dit quelque chose de semblable mais la chute avait été un peu différente...
Amélie quant à elle est formelle, elle n'a pas une tête de bœuf malgré ce que peut affirmer solennellement Anne-K. C'en est trop...N'en jetez plus, qui croire ?...

Bastien fait pénitence :
Nous voici éloignés de la problématique de l'émission et la voix sait recentrer ses ouailles. En effet, capitalisons nos forces autour de la question cruciale; celle du renvoi, ou pas, de Bastien. Si ce n'est pas la rue qui gouverne, pour Secret Story, le public fait loi. Sachez-le, Bastien cœur d'artichaut ne sais pas garder secrètes ses différentes missions...Il est nominé pour...dégager des spots et autres sunlight.
L'heure n'est pas à la rigolade (ah bon, vous n'étiez pas en train de rire ?) l'avenir de ce Ken se joue devant nos yeux ébahis. Respirons. Benjamin, suave comme une pêche catalane interroge le public, certain que ce dernier sera bienveillant vis à vis du pathétique Bastien. Qui peut dire encore que la télé réalité n'a pas de compassion ?
Le brave garçon défend son cas et fait son mea culpa devant des millions de spectateur. Courageux, il promet : « je ne recommencerais plus ».Terrible.

C'est toi qui l'a dit c'est toi qui l'es :
L'heure tourne et la voix a convoqué Stéphanie et Senna dans le confessionnal pour un débat d'utilité publique. Là encore une question tombe, pourquoi tant de haine ? Alors que Stéphanie cherche à comprendre la raison du retournement de Senna contre sa pauvre petite personne, le garçon se défend et conclue le face à face par des
« Vous êtes des faux-culs ici, y' a des gens ici, c'est tous des faux-culs et moi je suis pas un faux-cul ». Stéphanie, face à ce cri de douleur difficile de réagir, on compatit...

Le nouvel habitant :
Heureusement la voix nous ramène à des événements plus légers pour le plaisir d'offrir et la joie de recevoir.
Senna et Amélie veulent un bébé. Ce sera leur caprice de la semaine et la production s'interroge sur l'état d'Amélie qui pourrait dores et déjà être enceinte. On en veut pour preuve; Amélie a des envies, la voilà en image dévorant son quatre heures. Amélie à des sautes d'humeur, elle passe des rires aux larmes dans un montage bien senti. Amélie est irritable, elle aboie comme un pit bull... Un cours d'éducation sexuelle qui élève nos intellects mais ébranle Thomas : « ne me dites pas qu'elle a un polichinelle dans le ventre ? » et Benoît de le couper : « rien que d'y penser ça me fait la nausée » (au passage, la nausée est un symptôme de la grossesse, ça fait quatre...)

Pour couper court à cette question, la voix propose un test de grossesse au couple. Amélie va t-elle l'accepter ?


Le suspens est lourd et pour détendre ce moment de suffocation la voix nous bascule dans la parenthèse du Secret Biip. Tout-ne-peut-qu'aller-mieux-maintenant.
Un « magnéto » nous montre Benoît se faire fouetter sa croupe de pouliche hystérique, les filles s'embrassent goulument sur la bouche, les mariés confessent avoir les dents sales et de nouveau, Benoît se fouette en solo le cul-cul...


Le bonheur à la maison, en somme.

La soirée est sacrément portée sur le couple crâneur. Ca commence à devenir lourdingue.
La voix leur confie un magnifique poupon dont ils auront la responsabilité. Bien fait !
Le public, lui, semble conquis, il ferait mieux de revenir au réel et se rappeler qu'il doit voter la sortie de Bastien ou pas.

Course à la cagnotte :
En attendant, Anne K est passée dans la salle des prédictions. On apprend que c'est une comédienne hors du commun. Les habitants sont formels, elle réussit parfaitement à faire avaler au groupe les mensonges les plus grossiers (comprenez les missions)... A ce moment précis, on ne peut pas s'empêcher de penser aux copains qui sortent d'une bonne séance de ciné, sans nous...

Anne K doit mater ses angoisses. Elle pourrait perdre sa cagnotte car Bastien semble avoir les moyens de buzzer son secret et ça, c'est trop injuste. La tension monte. Encore une question qui nous déchire l'âme, surgit brutalement ; les habitants vont-ils réussir à décrypter l'indice qui leur sera vendu, à propos du secret de Bastien ? Les noms des villes de Paris, New york, Los angeles sont achetés par le groupe pour environ 5000€. L'indice est très subtil, si les habitants parviennent à mettre en avant la première lettre de chaque ville ; PLN, il semble évident que Programmation Neuro Linguistique viendra à l'esprit de nos sales gosses. Tous les jours ils bravent la tempête de la débilité, alors on y croit !...Mais pas longtemps.


Fort heureusement, la production a plus d'un tour pour nous épargner le doute et l'ennui. Et comme le public est magnanime il a sauvé Bastien. La bande des faux-culs exulte ! Benjamin le gentil est heureux.
Mais le poupon encore mal éduqué ne trouve rien de mieux que de venir briser cette liesse bienveillante, avec ses cris...

Epilogue :
C'en est trop pour les habitants et dans un dernier élan de solidarité et connivence, ils se saisissent du nouveau-né et nous assistons impuissants à une terrible scène de bébé secoué...Seule la voix reste imperturbable pour nous annoncer l'arriver d'un terrible événement, la semaine prochaine. Ah bon ?


Benjamin le fringant profite des dernières minutes d'antenne pour nous fait sa démo d'humour de caserne et la soirée s'achève en puissance, dans l'avènement de la vulgarité. What else ?

Sophie Touzeris

http://fr.tv.yahoo.com/blog-tele/article/4293/secret-storybastien-en-mode-pnl.html

Merci Sophie d'avoir remplacé Aldo ...
:cheers: :cheers:

pardon pour le retard Embarassed Embarassed patapay
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MessageSujet: Re: Blog à Aldo   Blog à Aldo Icon_minitimeSam 2 Oct 2010 - 17:49

Secret Story 4 : Amélie, c'est fini

sam oct 02 12:42 Par Aldo Mourousi

Blog à Aldo Secret-story-4-amelie-est-une-ancienne-obese-21335


Comment vous dire ? Poliment, gentiment, sans vous heurter ? Vous ne m'avez pas manqué.

Je ne vais pas commencer à jouer au démago en vous expliquant que perdu dans mon gîte paradisiaque, terminant les restes de champagne de mon mariage en me repassant le film d'une journée en tout point parfaite, je pensais à vous, à TF1 et à Secret Story. Ce serait mentir.

Mais puisqu'il faut bien que la vie (télé-)réelle reprenne ses droits après ce moment miraculeux, j'ai regardé, fidèle au poste, le prime de Secret Story hier soir. Ajoutez à cela l'after d'Adrien Lemaître (où un John Schtroumpf pathétique essaya de se dépêtrer, en présence d'Amélie, de ses gros mensonges publiés un peu partout par des « journalistes » sans scrupules — « oui, je confirme que j'ai couché avec Amélie ») et le début de Confessions intimes, ce phare de la civilisation du sous-sol, et vous aurez une idée du décalage...

Bref : madame Mourousi et moi, on a évité l'écueil le plus gros : on a réussi à ne pas se marier comme Amélie et Senna. On l'a fait pour de vrai, avec un maire spirituel et engagé (pas le genre bourgmestre de Liège, pour vous donner une idée). Et nous n'avons point encore enfanté de poupon en plastique programmé pour gueuler toutes les deux heures par les employés d'une société de production télévisuelle qu'il conviendrait de rayer du registre du commerce fissa, pour commencer.

Que vis-je, donc, hier soir ?

Benoît, jouet de la semaine

À l'heure où la campagne s'endort et où les studios de la Plaine-Saint-Denis brillent de leurs milles feux vulgaires et clinquants, c'est-à-dire grosso modo sur les coups de 22h30, l'émission commence et j'apprends que Benoît, viré par Bastien, va revenir et que, comme le dit la voix off, « la vengeance est un plat qui se déguste glacé ». C'est un classique des rédacteurs de ce genre de sous-produit : triturer des proverbes. C'est rapide, efficace, pas cher. Je vais m'y essayer, tiens : je suis très en retard dans ma rédaction, ce matin.

Donc Benoît, dans le sas, a l'air méchant. Il l'annonce aux autres, stupéfaits : « On a des comptes à régler ! » Thomas, qui n'a rien dit de mal sur sa « moitié », flippe quand même un peu. « J'ai rien dit, moi ? »

Benoît est donc dehors, mais faussement. Ça ne fait que la troisième fois cette saison qu'Endemol/TF1 nous fait le coup du faux départ. (Étrangement, ça ne semble lasser personne.) Et pourquoi est-ce un faux départ ? Parce que c'était une mission secrète de Bastien, le gros chouchou poupin (et dont le QI d'exception doit flirter avec les 106/107) de la production ! Mais Benoît, bien sûr, n'était pas plus au courant que vous et moi. Surtout pas moi puisque j'ai passé la semaine à me la couler douce avec la mienne (de douce) au beau milieu de vallons verdoyants, béat d'admiration devant des couchers de soleil de compétition et me rappelant avec une émotion sincère les pleurs de mes amis, samedi dernier, à la mairie de Trifouilly-les-Deux-Bolloques.

Mais passons. Le bonheur, ça lasse le lecteur. Et comme le dit à peu près le proverbe : le bonheur des uns ne fait pas forcément celui des autres. (Vous avez deux heures.)

Benoît, dans le sas, convoque Amélie, Senna et Anne-Krystel : et ça chauffe. Surtout avec la poissonnière en chef, qui ne supporte pas qu'on ose la traiter de ce qu'elle met tant d'énergie à nous convaincre qu'elle est, au fond, tout au fond : une abrutie (veuillez excuser cette grammaire claudicante). « Des abrutis ? T'as vu ce que t'as dit sur nous ? Benoît ? On est des abrutis ? » No comment...

Un peu plus tard, Bastien explique enfin à Benoît que tout ça, ce n'était qu'une mission ! Benoît, très heureux, hurle : « Je vous déteste ! » Un paradoxe sublime. Ou est-ce une litote ? Un spécialiste de la rhétorique (pas trop pédant, please, on a déjà notre compte, ici) pourrait-il se manifester ? Je n'ai pas le temps, moi. Je suis en retard, comme le lapin d'Alice !

Benoît étant la « star » de la soirée, il était logique qu'on ait droit à un retour au premier plan de la saine ambiance Cage aux folles pas du tout surjouée ni hystérique à laquelle Ben et Toto nous ont habitués depuis le début de cette saga. Et c'est, comme d'habitude, consternant et fatigant. Ce qui n'est pas l'avis de la Voix, qui annonce aux deux gayssip boys : « La Voix souhaite revenir sur l'une des plus belles histoires d'amitié de la Maison des Secrets », avant de leur montrer un montage de leurs moments les plus... notables. Chacun, après tout, voit treize heure trente à sa porte. Les goûts et les couleurs, hein... Ça ne se discute pas, comme le sait Jean-Luc Delarue (dont je n'ai plus de nouvelles, d'ailleurs : ça en est où, cette histoire ?).

Tout pour l'argent

Thomas se touche énormément les cheveux. Il se les lisse sans cesse — n'a pas l'air très « à l'aise », au fond. Et je vois, je visualise, j'imagine alors tous les psychiatres, tous les psychanalystes véreux, tous les gourous de France (et de Navarre, tant qu'on y est) en train de se concentrer sur cette proie magnifique et d'échafauder un plan pour récupérer cette brebis égarée à sa sortie du « jeu » de TF1.

« Mais le plus grave n'est pas là. Sur le plan culturel, il faut rappeler les dégâts considérables que votre chaîne a provoqués sur la vision que les Français ont d'eux-mêmes et de notre société contemporaine. Je m'autoriserai à dire, comme il est légitime qu'un représentant de la Nation puisse le faire, que vous avez participé avec méthode et constance à l'appauvrissement de l'imaginaire collectif des Français. »

Du fric, du fric, encore et toujours du pognon : c'est le nerf de la guerre psychologique dans laquelle sont immergés jusqu'au cou les candidats de ce jeu bidon et sadique. La Voix annonce à Benoît, le premier, la règle des duos : cette semaine, les candidats iront par deux, partageront leurs cagnottes et par conséquent les riches vont morfler et les pauvres courtiser les riches.

« Sachez que vous allez manger cher, très cher ! » : ce n'est pas la critique par François Simon d'un restaurant surestimé, mais l'annonce aux autres candidats, par Benoît, de son retour parmi eux, tous ravis, au fond, sauf Senna, qui a mauvais fond.

Benoît n'ayant absolument rien compris aux règles pourtant clairement édictées par la Voix, il choisit Amélie pour former son duo. Thomas, profitant de l'erreur, choisit évidemment Bastien, le plus riche. Ce dernier cache bien sa joie.

Mais le duo le plus cocasse est bien sûr celui formé par Senna et son ex, Stéphanie. La règle du jeu est claire : les duos ne doivent jamais se séparer de plus de deux mètres. Essayons d'imaginer les conséquences à l'intérieur d'un cerveau haineux ordinaire (au hasard : celui de Senna quand il pense à Stéphanie). Non, à la réflexion, n'essayons pas trop. Cette expérience est stupide.

Le plastique, c'est fantastique

Anne-Krystel, au début de l'aventure, prononça ces mots : « Almeria ! »

Ah non. Excusez-moi, je mélange mes fiches.

Elle prononça quelque chose d'un peu moins mystérieux : « J'étais heureuse, car je me sentais privilégiée ! »

Privilégiée d'être devenue comme par magie une « élue de la Voix ». Pauvre Québec, dans quels abîmes t'enfonces-tu ? Tes enfants rêvent-ils tous d'une grosse poitrine, de lèvres siliconées, de chorégraphies réglées au poil pubien par un type du genre de Kamel Ouali, et de gagner une grosse cagnotte grâce à TF1 ? J'espère que non. Je l'espère pour toi, Québec, ô mon ami, comme je l'espérais pour la Wallonnie avant qu'un déluge de Liégeois n'enterre tous mes espoirs.

Anne-Krystel, ne brillant pas par sa conversation, reproche à Bastien... quoi au juste ? De connaître son secret. Le blondinet a beau lui expliquer qu'il ne l'a jamais buzzé (le secret, pas la Canadienne — sinon j'aurais mis un e, tas de cancres) parce que ça n'aurait pas été fair-play, elle ne semble pas intégrer l'argument, pourtant imparable.

Ayant ouvert une des bouteilles de cava du mariage (le nôtre, pas celui des guignols manipulés par la téloche), madame Mourousi m'en ressert une coupe salutaire au moment précis où un poupon en plastique appelé Carole se met à gueuler (dans les hauts-parleurs du loft). Senna, conditionné comme un brave chien de Pavlov, se précipite pour lui donner le biberon, ou quelque chose comme ça.

Le coup est rude ! Je ne m'attendais pas à tomber encore d'un étage. Qu'y a-t-il après le sous-sol ? Le sous-sous-sol ? Est-ce que ça marche comme avec le pousse-café et le pousse-pousse-café ? Y a-t-il un sous-sous-sous-sous-sous-sol de l'incurie, que nous devrions atteindre, si les conditions météo le permettent, à la fin de cette aventure méprisable ?

Un bébé en plastique, toute la semaine, pour donner un avant-goût (un avant-avant-goût ?) des joies de l'enfantement et du torchage de cul au couple le plus ridicule de l'année. Ils l'ont fait. Je cite Senna, attendri : « On joue le jeu et on commence à s'attacher un peu à cette petite... cette petite boule. » Les italiques sont de lui, je vous le promets.

J'aimerais bien voir la figure du type chargé de commander, de la régie, les pleurs affreux de ce faux bébé, à n'importe quel moment. Boire un verre avec lui, pour comprendre.

De l'alcoolisme du chroniqueur et du malheur de la mère Anne

Senna : « Je découvre enfin les joies de la paternité. »

Je me ressers un cava, que je fais passer avec un gin-citron et un shot de vodka. Boire avec modération ? Pas le moment, les gars. Un basketteur découvre en direct les joies de la paternité et j'aime autant vous dire que l'émotion est à son comble. Alors la modération, hein, elle repassera !

« Les émissions où vous mettez en scène de façon artificielle la compétition acharnée et destructrice de la dignité, entre des êtres humains — jusqu'à leur faire manger des vers de terre —, occupent cette semaine plus de 23 heures d'antenne ("Master Chief", "Koh Lanta"). Pourtant, les relations entre les humains peuvent être coopératives et non pas forcément conflictuelles, comme vous en conviendrez. »

Le « papa » d'Amélie et la « maman » de Senna ont un message à faire passer à leurs gosses. Un message pas du tout écrit par la prod', non. Et les bisous simultanés sont d'une touchante spontanéité, bien sûr. Ces deux personnes-là souffrent en silence. Et ce n'est pas fini pour eux. Ils vont entrer dans la Maison dimanche... À cette annonce effrayante, Senna n'a pas l'air ravi. Castaldi le souligne pour asticoter un peu la mère de Senna, qui s'appelle Anne et a l'air doux et intelligent. Ce qui fait que je suis perdu. Est-ce le moment de ressortir le proverbe sur le moine et son habit ? Je n'en ai pas la force. Ils s'attaquent aux involontaires parents des imbéciles volontaires, maintenant ! Que peut faire la mère d'un enfant si celui-ci s'égare à la télévision et que la production la contacte pour « venir jouer le jeu » ? Refuser, c'est très dur. Accepter, c'est très dur. Cette double contrainte (arbitrée sans doute par un gros chèque, enfin, gros... on se comprend...) va faire d'horribles dégâts, soyez-en sûrs.

La Voix annonce aux parents que lors du repas dominical, ils doivent critiquer leurs « beaux-enfants » pour faire gagner à leur progéniture 100 euros par « attaque ». Bref, Anne, maman triste de Senna, doit dire du mal d'Amélie pour que son fiston gagne du pognon. Du putain de pognon. Elle en pleurerait, Anne. Castaldi trouve ça très amusant. Il trouve tout très amusant. Quant au père d'Amélie, il explique : « Je pense qu'Anne aura beaucoup plus facile (sic) que moi. » Cet homme sait décidément s'y prendre pour défendre l'honneur de son enfant.

Les maîtres du Très-Bas-Château

Les deux pimbêches disent au revoir et à la vue d'Amélie, toute gauche avec sa poussette contenant le bout de plastique rose qu'on appelle Carole, je repense à la lettre vibrante de saine colère qu'a envoyée Arnaud Montebourg au patron de TF1 il y a deux jours. Combattre TF1, voilà quelque chose d'éminemment politique, au sens noble.

« Je brise là une énumération éprouvante, pour tous ceux qui ont une meilleure idée de ce que mérite la France. Mais vous conviendrez qu'il n'est pas illégitime de penser que votre chaîne porte une responsabilité considérable dans la dégradation à la fois du niveau du débat démocratique français, mais également de la représentation que les Français peuvent avoir d'eux-mêmes.

Puisque vous vous hasardiez dans votre lettre à évoquer la question des excuses, je me permets de vous dire avec une sincérité dont je ne voudrais pas abuser, que s'il est des excuses à présenter, je crois que c'est plutôt TF1 qui devrait les présenter à la France. »

(Renseignez-vous sur le sujet... Pour une fois qu'un homme politique s'attaque frontalement à cet empire de la lobotomisation générale, on ne va pas faire la fine bouche.)

Après Montebourg, le silence n'est pas long, et il est brisé par Benoît : « J'peux vous dire que dans le slip à Bastien, y a à bouffer ! »

Même quand on n'est pas particulièrement porté sur le Parti socialiste, on conviendra, vous conviendrez, mes biens chers frères, qu'il n'y a, comme on le dit dans le monde de la boucherie chevaline, « pas photo ».

Maître Moya débarque sur le plateau. Je me ressers un cava de chez Albet i Noya. C'est bien plus joli que l'huissier marron.

Pas si marron, cette semaine, puisque c'est Amélie qui est virée.

Du coup, le truc des parents tombe un peu à l'eau, et l'audience pâtira sans doute du départ de la poissonnière de Liège, qui, tout antipathique qu'elle fût, faisait le spectacle.

Manoeuvre assez subtile de la prod' : virer Amélie, c'est recrédibiliser les votes, qui en avaient bien besoin, et s'assurer ainsi un chiffre d'affaires de base pour la semaine prochaine et les suivantes. Il n'y a pas de petit profit (ni de fumée sans feu, ni de tortilla sans casser des oeufs).

L'arbitrage n'a pas dû être évident et les neurones ont dû chauffer à Boulogne lors de la réu « On vire Amélie, oui ou non ? ».


Senna est triste.

Sa maman va le consoler.

Tout le monde va voir ça à la télévision.



Aldo , simplement Merci .... :bravo: :yatta: :yatta: :yatta: :yatta:



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MessageSujet: Re: Blog à Aldo   Blog à Aldo Icon_minitimeSam 9 Oct 2010 - 14:32

Secret Story 4 : Thomas, objectivement viré

sam oct 09 13:19 Par Aldo Mourousi

Blog à Aldo 150,http%3A%2F%2Fa323.yahoofs.com%2Fymg%2Ffr_blog_tele%2Ffr_blog_tele-178689694-1286623159

La semaine dernière, je tentais de vous communiquer la joie que j'avais ressentie à la lecture de la lettre de Montebourg au patron de TF1, et ça n'a pas plu à tout le monde. De même, mon mariage vous ennuie et beaucoup d'entre vous me trouvent trop subjectif. Alors je vais raconter l'émission objectivement, pour les mystérieux visiteurs de ce blog qui n'en attendent apparemment qu'un compte-rendu objectif. Vous l'aurez voulu !

Un public bien sympathique

À quinze jours de la finale, donc, les trois cents personnes composant le public sont dotées d'un boîtier leur permettant de donner leur avis sur les candidats. Anne-Krystel, seule candidate non nominée (ainsi que seule Québécoise, dotée d'un très fort accent), échappe à ces « confrontations » avec le public.

Les cinq autres candidats sont nominés (bien qu'on doive plutôt écrire correctement « nommer », le chroniqueur — moi — a de longue date choisi, craignant le pédantisme comme la peste, d'écrire « nominer » comme tout le monde). Ils sont nominés, donc, à cause de Benoît, la « scandaleuse » autoproclamée, qui a dit à Stéphanie, une Belge discrète, quel était le secret de la Québécoise. Et c'était tricher.

Anne-Krystel comprend l'erreur de Benoît et « laisse ça de côté », car « Benoît il est comme ça » (c'est objectif). Et elle finit par : « J'veux pô rester là-d'ssus, pis... »

Benoît promet d'à l'avenir tenir sa langue, ou la faire tourner sept (dix, même) fois dans sa bouche avant de parler, ce qui est objectivement contradictoire. Le public n'est pas convaincu et vote « non » à 65 % à la question « Benoît est-il capable de tenir sa langue ? ».

Dans la liste des nominés qui apparaît pendant chaque appel aux votes de Benjamin Castaldi, fils de Catherine Allégret, elle-même fille adoptive d'Yves Montand, seule Stéphanie, la candidate placée en troisième position, voit son nom inscrit en rose sur fond rose, avec un simple détourage blanc. Son nom est donc moins visible que celui des quatre autres.

TF1 et Endemol (que j'appellerai par la suite « la Prod' », avec une majuscule pour le respect dû à son pouvoir), la Prod', donc, a interrogé des gens sur l'avenue des Champs-Élysées, qui est la plus belle du monde, comme chacun sait. Ces gens qu'on interroge sont des téléspectateurs, tel Dominico, 25 ans, qui effectue dans sa question une liaison fautive : « Tu as fait une bourde. » Ceci est, objectivement, une mise en abyme.

Après ses réponses, le public vote « oui » à la question « Benoît est-il sincère », et ce sur le score impressionnant (excusez cet accès de subjectivité) de 77 %.

Des bonshommes et des madames

On passe à Bastien qui, « grâce à son talent » (dixit la Prod'), a découvert beaucoup de secrets. « Je suis la plus grosse cagnotte de la maison », déclare-t-il. Un musicien en survêtement, sans doute un rappeur, lui demande s'il a des sentiments pour Stéphanie, ce à quoi il répond que non, et qu'il est avec sa copine depuis six ans. Le public le pense sincère, à 63 %.

Benjamin Castaldi, que d'aucuns appellent Benji, explique dans un français bousculé que « Senna n'est plus l'ombre que de lui-même ». Thomas, après le départ d'Amélie, a tenté de le consoler par ces mots : « T'inquiète pas, Black Mamba, y a que du bon pour elle à l'extérieur... » Le chroniqueur (moi) pense alors à Loana.

Puis Senna répond à son tour à « son public ». Walter, le « musicien » en survêtement, revient et provoque Senna au sujet d'Amélie. Senna, vexé dans sa virilité (car Walter sous-entendait qu'Amélie avait fait de lui une « madame »), lui répond : « J'ai hâte de parler avec toi pour que tu voies qui c'est le bonhomme. » J'ai hâte d'assister à cette confrontation. En tout cas, le public pense que Senna est sincère, mais le score est moindre que pour Bastien et Benoît : 57 %.

Amélie revient sur le plateau et subit quelques questions embarrassantes de Benji à propos du mariage. « Ça vous regarde pas, monsieur Castaldi », répond-elle après que l'animateur lui demande « Avez-vous vu le bourgmestre de Liège ? ».

Alexandre et Maxime sont sur le plateau et semblent s'ennuyer. Alexandre souffle un mot à l'oreille de Maxime, qui ne sourit pas.

Benjamin Castaldi explique alors à Amélie, qui essaye de le taquiner : « J'ai un blindage comme ça, cocotte ! »

Senna, après avoir vu un reportage sur le retour d'Amélie dans la bonne ville de Liège (dont le bourgmestre, Willy Demeyer, est un homme en tout point respectable), explique, au confessionnal, à quoi ressemblera sa vie future avec Amélie.

Senna doit alors convaincre le public en trente secondes de le laisser voir Amélie dans le sas... Ce sera après un tunnel publicitaire.

Le spectacle n’est pas un ensemble d’images, mais un rapport social entre des personnes, médiatisé par des images

Après la pub, donc, Amélie est dans le sas et attend « Black Mamba ». Mais le public décide, à 51 %, de ne pas permettre aux deux « mariés » de se retrouver. Senna et Amélie sont objectivement dégoûtés de la vie. Senna déclare : « Moi j'sais qu'j'ai pas besoin d'eux pour vivre », et Amélie, très calme, prononce ces mots : « Je suis déçue. »

C'est ensuite au tour d'une ex de Senna, liégeoise elle aussi, et répondant au prénom Stéphanie, d'être face à son public. Ce dernier la trouve discrète et se demande pourquoi elle refuse toujours les missions. Objectivement, deux mises au point : ce n'est pas le public entier, mais seulement deux de ses représentants ; Stéphanie ne refuse pas toujours les missions que lui propose la Voix. Après avoir entendu ses réponses, le public pense Stéphanie sincère à 61 %.

Thomas, pour finir cette palpitante émission, fait face à « son public ». Les questions qu'on lui pose sont liées à Benoît et Bastien, et le public pense que le jeune ex-hermaphrodite est sincère à 57 %.

Après un mini-reportage sur les « duos de choc » ne parlant que d'argent et de cagnottes, et d'où il ressort que Thomas a fait la bonne opération de la semaine en empochant la moitié de la tirelire de Bastien, on nous annonce que la semaine qui s'annonce est la « semaine des dilemmes ». Puis c'est la seconde coupure pub de la soirée.

Après la pub, le premier dilemme est proposé à Senna : « Pour 15 000 euros, acceptes-tu de faire croire à Stéphanie que tu as toujours des sentiments pour elle ? » Amélie, sur le plateau, en secoue la tête de dépit, de dégoût, de peur et d'angoisse même si en toute honnêteté je ne peux vous garantir qu'il s'agisse de ces quatre sentiments ni même d'un mélange des quatre. Ce ne serait pas objectif, car je ne suis pas dans le cerveau d'Amélie. (On ne me l'a pas proposé, d'ailleurs.)

Le petit-fils du Grand Schtroumpf attaqué par une gaufre de Liège

Les cinq nominés vont dans le sas et laissent Anne-K. seule pour quelques instants. Puis un huissier bien mis débarque sur le plateau, il porte un nom sympathique (Moya) et tend l'enveloppe « fatidique » à Benjamin Castaldi, fils de Catherine Allégret, elle-même fille de Simone Signoret, elle-même fille d'un traducteur juif polonais du nom d'André Kaminker qui quelque part, là-haut, observe ce cirque avec une bienveillance teintée de paternalisme même si je l'avoue encore une fois bien volontiers, rien de tout ceci n'est très objectif car en dernière analyse je n'ai aucun élément tangible pour affirmer qu'un au-delà existerait d'où André K. pourrait observer ce cirque avec une bienveillance paternaliste ; si ça se trouve, André K. était même rétif à toute forme de paternalisme, et qui sommes-nous pour juger ?

Puis Senna est sauvé, comme Moïse ou Boudu, bien qu'il ne soit guère objectif de ma part de comparer ce sympathique basketteur avec des nourrissons sauvés des eaux. Stéphanie aussi (est sauvée), Bastien itou, et l'opposition finale met aux prises, de façon tout à fait surprenante, Thomas et Benoît. C'est Thomas qui en fait les frais. Benoît pleure, l'ambiance est tragique, et il murmure, la tête entre les mains : « C'est de ma faute s'il est parti. »

Ce qui est objectivement faux. En réalité, il ne murmure pas, il prononce distinctement ces paroles.

Dans l'after, uniquement diffusé sur le web, Amélie déclare qu'elle attaque John « en pénal » (sic) avec son avocate Laurence Tarchini-Charpentier, que cette dernière m'excuse si j'ai écorché son nom, je m'en voudrais.

À la semaine prochaine. Restez objectifs. Regardez un peu plus encore la télévision. Détendez-vous...



:yes: Aldo :bravo: ...
...toutefois, une petite remarque , je trouve l'article un peu moins "incisif " que d'habitude ...dommage !! Laughing :cheers: :cheers:
...Ca reste, néanmoins , mon p'tit régal du samedi ...
:yatta: :yatta:
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MessageSujet: Re: Blog à Aldo   Blog à Aldo Icon_minitimeMer 20 Oct 2010 - 21:21

Secret Story 4 : Anne-Krystel s'en va sans jaser

sam oct 16 15:54 Par Aldo Mourousi
Blog à Aldo 150,http%3A%2F%2Fa323.yahoofs.com%2Fymg%2Ffr_blog_tele%2Ffr_blog_tele-211679464-1287237224

Ce soir, c'est la demi-finale. Ô joie. On va voir du spectacle.

Et de tous les côtés ! Bastien, cette semaine, a offert sa place en finale à Stéphanie, qui, pour 15 000 euros, lui a rendu, dans un grand geste d'amitié amoureuse. Attendez la suite, ça vaut son pesant d'or.

L'heure de gloire de Stéphanie, l'autre Liégeoise

Stéphanie fut au centre de la scène, cette semaine. Avec Bastien mais également (et surtout) avec Senna, dont la mission était de faire croire à la blonde qu'il souhaitait « remettre ça », peut-être, pourquoi pas... Vu la subtilité du gars Senna (rappelons que son motto, en entrant dans la Maison, était « je vais faire un massacre de jolies filles », ou quelque chose d'approchant...), Steph a tout de suite compris qu'il y avait anguille sous roche (ou Black Mamba sous caméra, plutôt). Elle a surjoué la dragouille à son tour et Senna s'est retrouvé arroseur arrosé. Mais pas tant que ça non plus, car à peu près toutes les tentatives scénaristiques de la prod' tombent à l'eau, cette année. Bref, pas de retour de flamme entre Senna et Stéphanie. Un jeu de séduction aussi torride qu'une glacière, aussi passionnant qu'un épisode de Derrick, aussi factice qu'un sein refait.

Donc Stéphanie est brutalement devenue « intéressante », cette semaine. Car c'est elle qui a trouvé le secret de la Maison (« une place en finale » : tu parles d'un secret, c'est aussi ridicule que « je suis un vampire » ou « j'ai peur des esprits maléfiques », ils n'oseraient pas, c'est une émission sérieuse, quand même !), en réfléchissant comme une folle. Comme l'indique la voix off, « à trop réfléchir, le cerveau des habitants a frisé la surchauffe ». Sans blague...

Alors, Stéphanie, pourquoi avoir envoyé Bastien en finale ? « Parce que je voulais être joueuse », dit-elle. Ça va, elle a bien compris les consignes : Cette semaine, tu te bouges, ma belle ! Il faut que ça vote, que ça mate, qu'on vende nos espaces de pub, nous ! On veut du spectacle, et c'est pas avec Senna et Bastien ou encore Anne-Krystel qu'on va se mettre quelque chose sous la molaire ! Alors au boulot ! T'es mignonne, tu bouges bien, on va te fignoler un petit scénario tout cousu à base de massages érotisants, de pognon et d'amitié amoureuse bien ambiguë, et tu vas devenir une star, cocotte !

Force est de constater que ça a fonctionné. Et ce n'est pas fini. Cette demi-finale aussi va tourner autour de Stephounette. « Si je sors je serai très déçue (sic) ».

Bastien pète un plomb

Bastien se voit proposer un premier dilemme. Énorme : la Voix lui propose de sacrifier sa cagnotte pour Stéphanie. Il cherchait un moyen de la remercier ? Il l'a. Le bougre accepte, pour 15 000 euros. C'est-à-dire qu'il donne, d'un « J'accepte » déjà mythique, 63 000 euros (et des poussières) à Stéphanie, appelant aussi à voter pour elle au passage. Bon garçon. Aurélie, sa copine à la ville « depuis six ans », appréciera.

Les autres sont consternés, médusés, fascinés, impressionnés en réalité. Senna en conclut que Bastien n'a pas besoin d'argent, c'est-à-dire qu'il est « blindé ». C'est la limite de l'éthique chez les vénaux, incapables de comprendre que tout le monde ne soit pas aussi obsédé qu'eux par le pognon.

Lorsque Benjamin C. demande à Thomas ce qu'il pense de ce geste grandiose, l'intéressé (à défaut d'être intéressant) répond finement : « Ben non, elle est folle la Bastien. » À chaque fois qu'il se touche les cheveux, je bâille. Je bâille donc toutes les secondes.

Le secret bidon d'Anne-K. (qui ?) enfin dévoilé !

Anne-Krystel, la bonne Québécoise, n'est pas dupe, elle : « Les deux sont fous, c'est sûr, mais c'est ça que vous voulez, je pense... » Son dilemme à elle est simple et concerne lui aussi Stéphanie, décidément au centre de toutes les attentions : « Pour 15 000 euros, acceptes-tu d'exclure Stéphanie de la Maison des Secrets temporairement ? » Le mot-clé temporairement est bien assimilé par notre jeune rouquine pneumatique, qui, pas folle, accepte de se remplir les poches de 15 000 brouzoufs supplémentaires. C'est bien légitime.

Castaldi, tout de délicatesse, annonce alors un sujet consacré à Anne-K., précisant qu'elle veut elle aussi « sa part du gâteau ». Puis, après un silence : « Et moi qui pensais qu'elle avait déjà pris deux fois du gâteau ! » La classe absolue. Un homme attachant, décidément.

Une sirène retentit alors dans la Maison, annonçant à Stéphanie son exclusion temporaire. Bastien a le mot juste : « Bon, ben à tout à l'heure. » Le suspense n'est pas insoutenable. Elle intègre l'antichambre, pendant que dans la Maison, Anne-K. révèle son secret bidon à tout le monde (quel était son secret bidon initial, déjà ?), daubant au passage sur Julie, qu'on avait déjà oubliée.

Seule dans l'antichambre, Stéphanie est mise devant son dilemme à 15 000 euros. Elle est déjà très « riche » puisque si elle accepte, sa cagnotte atteindra 114 000 euros (notez bien ce chiffre, il sera l'occasion d'un peu de calcul mental en fin d'article). « Acceptes-tu que Coralie, ton ex, réintègre la Maison ? »

L'idiote utile de la prod' est de retour

Un petit « rappel des faits » entre les deux Liégeoises plus tard, Stéphanie, pas complètement détraquée, refuse tout net que la folle qui lui servait de colocataire réintègre la Maison : « Je garde ma somme d'argent. »

La Voix le note. Coralie ne pourra donc pas réintégrer la Maison, mais... « en revanche, tu lui permets d'intégrer l'antichambre, qui ne fait pas partie de la Maison ! » Voilà qui est ballot, sadique et compagnie. Dix minutes avec Coralie, ça doit être particulièrement désagréable...

Oui, ça l'est. Ça sent même le harcèlement à plein nez... Vous vous souvenez du film JF partagerait appartement ? C'est un peu ça. Au passage, Coralie raconte des bobards sur ce qui se passe « dehors », sous-entendant que Stéphanie passe pour une stratège vénale et haïssable, ce qui, a priori, est plutôt loin d'être vrai. Bref, la jalousie à un point tel, ça devient vraiment indigeste. Stéphanie répond à l'invective et à la haine par un mépris de bon aloi.

Et on en remet une couche sur elle, en nous diffusant un sujet sur son petit jeu avec Senna. « Oh my god, qu'est-ce que je suis en train de faire pour rentrer dans son jeu ! » dit-elle, puis « ce qu'il est capable de faire pour de l'argent, je trouve ça gros quand même. » Moi aussi, Stéphanie. Très gros, même.

Amélie trépigne d'impatience, elle va pouvoir s'expliquer avec son « loulou » dans le sas. Elle a l'air furieuse mais en réalité elle ne l'est pas. La confrontation entre miss « Donc-Voilà » et Black Mamba le retors se passe comme dans un rêve (pour eux) ou un cauchemar (de téléspectateur).

« Oh mon bébé », « tu sais que c'est une mission tout ça »... Le dilemme de Senna ? Simple : faire croire à tous à une rupture avec Amélie, en direct, dans le sas. Pour 15 000 euros, évidemment. Il accepte. Ils acceptent. Et ils jouent la comédie, plutôt moins mal que Maxime et Julie en début d'aventure, ce qui n'est pas très difficile.

Vient alors le tour de Benoît, en manque de sa Josiane, comprenez Thomas, l'insupportable fils caché et maniéré de la famille Addams, pour lequel j'ai toujours une envie violente de décrocher mon téléphone et d'appeler les urgences psychiatriques. Benoît pleure car Thomas n'est plus là. Bastien le console en ces termes sibyllins : « Là où il est, il est bien, tu sais... » C'est un enterrement, ce soir ?

La Voix met Benoît devant le dilemme suivant : « Pour 15 000 euros, acceptes-tu de dévoiler aux habitants toutes les atrocités que tu as pu déverser sur eux pendant toute l'aventure ? » Il accepte, et Anne-K. en prend pour son grade, ainsi que Senna. Bastien, beau joueur, explique : « On le connaît », mais Benoît n'a pas dit de mal de lui (du moins dans le montage proposé par la prod'). C'est facile d'être beau joueur dans ces cas-là.

Puis, juste avant la pub, Bastien révèle son secret et tout le monde est ravi d'avoir été « manipulé ».

PUB !

Benjamin Castaldi le délicat sort un élégant « C'est contagieux, la maladie des grosses poitrines » dont le sens m'échappe, puis tout le monde se rend dans le sas, et il demande aux anciens candidats présents sur le plateau qui ils souhaitent voir partir. Senna n'est pas très populaire, mais il est le premier à rester, déclare un Benji aux mâchoires à nouveau crispées comme aux plus beaux jours. Chrismaëlle, sur le plateau, tire une tête de six cent soixante-six kilomètres de long, et ce n'est pas joli joli.

Benoît est sauvé à son tour, le suspense final opposera les deux plus grosses cagnottes, Anne-K. et Stéphanie, et c'est la jolie Belge qui l'emporte. Castaldi n'arrête pas de nous seriner que sa cagnotte est de « plus de 100 000 euros », ce qui m'étonne fort car dans mon souvenir très proche elle avait refusé les 15 000 euros de son dilemme, qui lui auraient permis d'atteindre les 114 000 euros. Sa cagnotte doit donc s'élever à 99 000 euros si je sais encore à peu près compter, soit « moins de 100 000 euros ». Mais ce n'est pas très « vendeur », comme expression. Alors qu'est-ce que ça coûte de mentir un peu, hein, Benji ?

Quelques déclarations d'après-match ? Facile :

« Elle a refait ses seins, Coralie ? »

« Montre-les, montre-les ! »

« 150 000 euros ! »

Benoît devient littéralement dingue. Ah, la fièvre de l'or... Anne-K., sur le plateau, semble totalement désemparée.

Une bonne soirée de télé-poubelle !


Aldo Mourousi

:bravo: :bravo: :bravo: un délice :yatta: :cheers:
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