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Sujet: Re: La revue de presse X FACTOR Mer 21 Oct 2009 - 0:28
X-Factor épisode 4 : Quelques perles parmi les 36 finalistes
a y est, on passe aux choses sérieuses dans X-Factor. Après les auditions très Nouvelle Star, on devrait commencer à voir quelques différences avec la grande soeur du programme. Et ça se confirme dès que les juges ouvrent la bouche. « J'ai le trac », avoue Alain Lanty. Bah oui, parce que les candidats sélectionnés vont se retrouver dans la catégorie d'un des jurés, qui va devoir les coacher ! D'où la pression ! Mais si Alain est stressé, Julie, elle est « d'humeur joueuse... dommage pour eux ».
Les auditions des trios
Dommage pour Gauthier et Dan, ce duo nonchalant incapable d'accorder sa guitare lors des auditions. Ils tentent l'originalité avec une reprise de "Ghostbusters" plutôt réussie, et le jury aime le décalage. On continue avec le groupe Egregor Vocal, qui n'a toujours pas changé de nom. *Soupir*. Le groupe s'attaque à "La Boîte de jazz" de Michel Jonasz, revue et corrigée à la Pow Wow. Les choeurs sont impeccables, mais le but de l'émission est de trouver un groupe (ou un soliste) capable de vendre des disques, non ? « Qu'on aime ou qu'on n'aime pas ce style de musique », commence Julie Zenatti... « Parce qu'on n'aime pas du tout », l'interrompt Cerrone. Aïe. Pour la vidéo, cliquez ici.
Mais les trois jurés sont impressionnés par leur maîtrise. Ca n'aide pas les White Niggarz, qui les suivent, car la comparaison n'est pas flatteuse : il y a beaucoup de faussetés du côté de la demoiselle, et Cerrone a trouvé leur prestation « sans intérêt ». Le jury propose donc aux trois jeunes gens de repasser et donc de préparer un deuxième titre. Tiens, voilà un nouveau faux drama après le groupe séparé exprès la semaine dernière. *Re-soupir*. Du coup, le groupe reprend "Black or White" de Michael Jackson. Julie et Alain sont convaincus, mais pas Cerrone. Moi non plus. La vidéo, c'est ici.
Les Character Soul impressionnent
En revanche, les Character Soul sont au top. Ce trio féminin se la joue à fond groupe R&B US avec une reprise plutôt réussie de "Don't Let Go (Love)" de En Vogue. Le résultat est une copie conforme de l'original, mais une sacrément bonne copie ! « C'est juste ce qu'il faut », selon Julie, mais ses deux compères sont moins enthousiastes. On continue avec les Paroles d'un soir, qui eux non plus n'ont pas changé de nom depuis la dernière fois. *Troisième soupir*. Le groupe, qui a une bonne tête de What For, s'attaque à un titre qui m'est inconnu, et le résultat est assez banal...
Suivent les Basilic, et MERCI, Alain Lanty trouve lui aussi que ce nom-là, c'est interdit ! Cette fois, le groupe a ré-inventé les Beach Boys, et techniquement, c'est moins réussi que leur première audition. On va dire que c'est la faute du stress... ! Une fois les groupes passés, les jurés sont inquiets. Ils trouvent le niveau « pas haut ». Ah bon ? On n'a pas dû voir les mêmes alors ! Alain Lanty n'a vu que trois ou quatre groupes de bonne qualité. Dommage, il leur faut en sélectionner dix pour l'étape suivante !
Y a autant de sensualité là-dedans que dans un escabeau »
Les délibérations commencent et on a notre dose de dissensions entre les jurés. « Basilic, c'est sensuellement néant », lâche Alain Lanty. « Y a autant de sensualité là-dedans que dans un escabeau ». Une fois les décisions prises, il est l'heure d'annoncer ceux qui sont pris... ou non. C'est bon pour Gauthier et Dan (qui n'ont absolument aucune réaction de bonheur), pour les Character Soul, White Niggarz, Egregor Vocal et aussi pour Basilic (surprise !).
En revanche, les Paroles d'un soir rentreront chez eux... à quatre, ils n'ont pas convaincu le jury. « On a perdu deux amies pour rien », lâche l'une des filles, dégoûtée. En même temps, ils sont mignons, mais les jurés n'avaient aucune obligation de leur dire oui ! Ils n'avaient qu'à livrer une prestation plus convaincante ! Allez, sans transition, on passe aux plus de 25 ans, et on commence en fait avec les "bien plus de 25 ans". La première à passer est l'une des chouchoux du jury, Josiane, qui avait fait pleurer Julie Zenatti. Sa prestation touche moins le jury cette fois, mais c'est plutôt réussi.
Un candidat de 80 ans sélectionné. Vous y croyez ? Non ? Normal !
S'enchaînent plusieurs femmes d'un certain âge, dont Yvonne et entre elles quelques candidats plus jeunes. Alain Lanty se lamentait sur la qualité des groupes, mais les plus de 25 ans sont nettement moins impressionnants. En même temps, ils s'attendaient à quoi en laissant passer Rino, 80 ans, qui a même ramené ses chaussures de claquettes ? Next ! On poursuit avec Fanny, l'ex-top model aussi ex-SDF. Sa voix de fumeuse assez banale avait séduit le jury... mais si elle sortait du lot (et encore) lors des auditions, c'est autre chose à côté des autres. On s'ennuie un peu en fait, non ? Les candidats passent et n'impressionnent pas vraiment, jusqu'à ce que le jury doive délibérer.
Allez, on repart pour un tour. Parmi les candidats qui partent, c'est bye bye Josiane, à la surprise générale. Sébastien, Annie, Alexis, Fanny et même Yvonne, malgré sa prestation très décevante, restent. Et comme on n'a pas eu de drama depuis une heure, le jury rappelle Ibrahima, un candidat qui les avait impressionnés lors des auditions... mais pas lors de cette épreuve. Eliminé, le candidat a finalement une deuxième chance.
Les petits gabarits sont de grands talents
On commence fort avec Aurélie, cette candidate que Julie Zenatti avait fait accroupir pour mieux chanter. Elle est pleine de ressources, la Julie, non ? Mais moins malade, Aurélie est aussi moins convaincante sur Tina Arena. La petite Lisa, 16 ans et 1m20, n'est pas plus impressionnante mais le jury semble avoir apprécié. Bizarre ! On continue dans les petits gabarits avec Anaïs, qui tente le "Sexual Healing" de Marvin Gaye. C'est plutôt sympa, mais la petite est déprimée à la sortie des auditions.
Et puisqu'on est dans le thème petite taille, la jeune Marie, qui avait impressionné dans le premier épisode, passe à son tour. C'est un peu timide au début, et l'anglais est approximatif, mais Marie a du coffre et le prouve. Julie Zenatti, elle, n'a été qu'à moitié emballée, mais on voit mal comment la petite Marie pourrait ne pas faire partie des sélectionnés pour le prochain tour ! Aïda (celle qui avait eu la mauvaise idée d'intégrer un trio en attendant de passer son audition), s'en sort mieux avec "Zombie" des Cranberries, et Guillaume, le Belge qui avait tapé dans l'oeil de Julie, n'est pas mal sur "Hallelujah".
Les jurés découvrent leur catégorie
Les délibérations suivent, et les premières bonnes nouvelles tombent : c'est (évidemment) oui pour Anaïs et Marie, Cyrielle, Guillaume... et même pour Aurélie ! Une fois les annonces faites, les trois jurés découvrent (dans une enveloppe) les catégories dont ils écopent. C'est les moins de 25 ans pour Julie (assez logiquement), les plus de 25 pour Alain et les groupes pour Cerrone. C'est un peu plat tout ça, non ?
Dommage que la prod n'ait pas opté pour le format anglais, où les jurés découvrent leur catégorie dans une salle où les attendent les candidats... et la folie s'ensuit ! Là, on reste un peu sur sa faim, mais la bande-annonce de la semaine prochaine est particulièrement prometteuse. Et là, plus rien à voir avec Nouvelle Star ! A lundi !
A retenir de cet épisode Pas de grosse surprise du côté des candidats sélectionnés, du moins pas d'artiste éliminé alors qu'il ou elle méritait de rester. En revanche, on reste dubitatif sur certains sélectionnés, mais il ne faut pas oublier que parmi les douze artistes sélectionnés dans chaque catégorie, les deux tiers seront éliminés par chacun des trois jurés. Parmi les candidats les plus marquants, Marie n'a fait que confirmer tout le bien qu'on pensait d'elle lors de sa première audition. De manière générale, les filles ont beaucoup plus séduit le jury que les garçons. Je n'ai pas trop compris l'attitude des jurés face aux groupes. Un certain nombre d'entre eux a proposé des prestations très convaincantes, y compris les Character Soul, même si Alain Lanty reste imperméable à leur charme. J'avoue que leur audition ne m'avait pas autant emballé que leur reprise de En Vogue. Que pensez-vous de la répartition des catégories ? Peut-être un peu trop évident, mais pour une première saison, c'est peut-être mieux que chaque juré soit mis le moins en difficulté possible...
Nombre de messages : 5941 Age : 61 Localisation : Souillac Date d'inscription : 14/07/2008
Sujet: Re: La revue de presse X FACTOR Ven 23 Oct 2009 - 13:52
J'ai aimé le repechage du "soleil noir"
Talent énorme, une surprise en finale ?
Placzek Amiral
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Sujet: Re: La revue de presse X FACTOR Lun 26 Oct 2009 - 23:51
X-Factor - Clash, dilemmes et Bisounours : les jurés ont choisi leurs 18 presque finalistes... Découvrez-les !
Préliminaire : vous avez mis les bras en croix devant votre poitrine en beuglant un anglicisme curieux ? A la bonne heure, bienvenue dans X-Factor. Bing, pour continuer dans le rituel sectaire, nous vous adoubons et vous oignons (oui, c'est un verbe de la langue française à la première personne du pluriel) de quelques gouttes de Carmina Burana version hard rock.
Et c'est parti pour cet avant-dernier épisode avant l'ultime sélection, lorsque nous connaîtrons les trois candidats que chacun des jurés présentera en finale.
La semaine passée, nous avons découvert les réactions de Julie Zenatti, Alain Lanty et Marc Cerrone en prenant connaissance des catégories dont le sort les a lotis, respectivement les moins de 25 ans, les plus de 25 ans et les groupes.
On débute avec l'accueil réservé par le charismatique et captivant Alain Lanty à ses protégés : lui en a 13, suite au coup de théâtre qui a permis à Ibrahima de se joindre à la cène, mais seuls 6 resteront à l'issue de cette nouvelle session. Ils sont prévenus, d'autant que le génial pianiste des stars s'est adjoint les services d'un consultant musical de haut vol (découvreur de Vanessa Paradis, Maurane...) pour l'aider dans ce tri nécessaire.
Marc Cerrone, privé de ses deux acolytes du jury, leur a trouvé deux remplaçants : un musicien et une chanteuse (Barbara Tucker) new-yorkaise qui fait une entrée remarquée... vocalement. Crispations : certains craignent le goût de Marc pour les voix de blacks (confirmé par la présence de Barbara), d'autres s'enthousiasment.
Et déjà, un premier rebondissement : le formidable groupe Egregor Vocal, qui avait fait souffler une tempête de musicalité sur les premiers volets du télé-crochet avec des reprises a cappella d'une épaisseur saisissante (Bohemian Rhapsody, La Boîte de Jazz) fait défection. En cause, l'absence d'un membre (en train d'enseigner), le départ d'un autre pour soliste d'opéra. Marc Cerrone fulmine... et nous, on regrette le départd'une formation aussi technique et prometteuse.
La horde des jeunes voit apparaître Julie Zenatti, qui annonce la couleur : "Vous êtes contents que ce soit moi ? Vous avez tort." Elle a deux acolytes, qui, comme elle, cherchent à avoir "les poils" (un raccourci imagé pour parler de sensibilité). La pression se fait déjà sentir... On s'en doutait, c'est d'elle que viendra le danger. Elle veut des larmes, des peurs, des candidats tout nus (au figuré, hein !).
Guillaume, le Belge qui avait séduit (dans tous les sens du terme) Julie, a dépassé l'avertissement du second tour : son émotivité éclate dans une prestation braillarde mais intense. Cyrielle va ensuite devoir prouver qu'elle n'est pas prétentieuse : sa cover acoustique du Butterfly de Superbus, après des trucages initiaux too much, convainc. Mais le personnage agace définitivement une Julie Zenatti un peu plus revêche à chaque épisode. D'ailleurs, elle tente de "détendre" l'atmosphère : face au silence de mort de la salle d'attente, Julie Zenatti menace de virer les 12 et suspend les auditions tant que l'ambiance et le chant ne s'invitent pas à la fête. Marie, une des benjamines, part faire un footing pour évacuer le stress. Comique. Pourvu que cela marche. La petiote au coffre indécent a juste le temps de reprendre sa respiration, et d'envoyer les décibels sur Whitney Houston. Aura-t-elle tenu compte de l'agacement de Julie Zenatti au tour précédent face à sa puissance ? Pas vraiment. Pourtant, ce coup-ci, Julie et ses deux potes "ont les poils". Première charrette : trois éliminés n'auront pas passé la matinée. Ca continue à neuf.
Après ce long premier chapitre chez les jeunots, on zappe du côté des aînés. Alain Lanty, sourire aux lèvres et doigts au clavier, se régale avec les madones. L'ambiance est nettement plus détendue de ce côté-ci. Alain suggère même de changer de tonalité pour arranger sa candidate (en l'occurrence, l'attachante Marseillaise Annie) sur Vancouver. Tout le monde se congratule ; que d'ondes positives chez Alain la banane, qui ponctue le moment d'un "sacré Annie" éloquent. Alexis n'échappe pas à ses trous de mémoire récurrents et se rachète par une... sympathique nervosité sur du De Palmas. Mais cela ne compense tout de même pas une troublante absence de sens musical (qui implique, en théorie, des notions de rythme, de mesure, etc.). Sanson, Aguilera, Robbie Williams dans la sélection du pianiste, et des interprétations très jouées mais pas de grosse sensation vocale, comparativement à la fournée des jeunes. L'humeur exaltée et exaltante d'Alain et son complice tirent le tout vers le haut.
Le mode de fonctionnement de cet épisode laisse moins de place au montage et à la mise en scène rebattue. Ibrahima fournit néanmoins la séquence émotion, en raison de l'hospitalisation de sa maman au Sénégal, qui lui vaut une visite intimiste d'Alain Lanty dans le parc.
Il est temps de retourner chez Marc Cerrone. Après une énième caricature signée Character Soul (ou comment former un groupe sans chanter juste et sans écoute), nos gentils fumistes Gauthier Dymon & Flo, présents à ce stade du jeu par la grâce d'un miracle, écopent de Sous le vent. Euh... Cerrone apprécie leur interprétation nasillarde et décalée. Le sketch continue. Vient ensuite le quatuor Basilic, et la reprise acoustique de Queen que nous vous avons proposée en vidéo un peu plus tôt. Ca aussi, ça fait chavirer Cerrone, et sa copine Barbara loue leur présence et leur facilité harmonique. Sérieusement ? Freddie Mercury n'a pas fait de commentaire... Ne vous inquiétez pas : tout le monde aura droit à sa fleur. On souffre régulièrement des tympans, mais Cerrone trouve tout parfait. Mention spéciale toutefois aux voix de blacks des duos O.G et 9.7 (avec une version ragga romantico-solaire, très surf song de Sous le vent). Tout le monde, ou presque : The Sistaa carnagent I'm so excited et se font tailler. Et trouvent le moyen de tenir tête à Cerrone. Elles, elles ont déjà leur bon de sortie. Les White Niggaz se sabordent ensuite, avec une nouvelle harmonisation lunaire. Sous le vent n'est sans doute pas un cadeau pour ce trio où il n'y a pas réellement de voix, mais plutôt une énergie dans le sillage des Black Eyed Peas. L'extase de Marc Cerrone est difficilement compréhensible. Mais le groupe lyonnais est lucide : "s'il a donné 11 parfaits..."
Retour chez Julie Zenatti. Le pays des Bisounours de Marc est bien loin. Mais sous la chappe de plomb, l'après-midi de travail prend un tour nouveau, l'artiste accomplie prodiguant maints conseils techniques à ses ouailles. Sans concession, mais avec sensibilité. Et une jolie complicité naissante avec Charlotte.
Autre type de connexion, celle d'Alain Lanty et Ibrahima, fragilisé par sa situation personnelle. Et une confession poignante faite à Alain Lanty : "Je te remercie de m'avoir épaulé. Déjà, je suis pas français..."
L'heure des délibérations a sonné. Julie Zenatti, un brin condescendante mais quasi maternelle, qui s'est déjà délestée de trois candidats, retient François, Marie, Julie, Guillaume, Charlotte (sélectionnée avec une mention spéciale : "cette aventure m'apprend beaucoup de choses sur moi", se laisse aller la coach) et... (musique de suspense insoutenable... et caricaturale) Cyrielle. Aurélie, Lisa, Stéphanie restent sur le carreau. On se serait passé de la séquence téléphone portable et larmes, mais bon.
Marc Cerrone ne s'encombre pas de fioritures : 9.7, White Niggaz, Gauthier Dymon & Flo, Character Soul, Céline et Aude, et Basilic sont retenus. Globalement, on souhaite bon courage à l'ami Marc (ou de continuer à prendre son traitement euphorisant).
Du côté d'Alain Lanty, la jovialité et la passion de la journée ont laissé place à un moment un peu plus pesant, mais allégé par la douceur naturelle du coach. Yvonne, Sébastien, Cécile, Alexis, Annie (ouf !), et Fanny (aïe !), défendront encore leurs chances la semaine prochaine. Enfin, la semaine prochaine pour les téléspectateurs, car, pour eux, c'est dès le lendemain que cela se jouera. Musique épique (bande originale de Gladiator) pour accompagner la sortie des perdants hors de l'arène du X-Factor.
Une bande-annonce un peu plus courte qu'à l'accoutrumée vient clore ce nouveau chapitre. Et pour cause : la semaine prochaine, le principe sera le même... en pire !
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Sujet: Re: La revue de presse X FACTOR Mar 27 Oct 2009 - 2:17
X Factor : 1er jour de coaching
Nouvelle épreuve pour les candidats d'X Factor sur W9. Les personnes choisies par le jury doivent une nouvelle fois à les convaincre pour espérer participer aux prime time en direct et en public le 9 novembre prochain.
Cette semaine, les candidats d' X Factor sur W9 vont devoir convaincre une nouvelle fois le jury. Chacun va recevoir sa catégorie dans le lieu qu'il a choisi afin d'auditionner les participants qui auront la chance de continuer l'aventure pour cette première épreuve de coaching.
Ainsi, Julie Zenatti , qui s'occupe des - de 25 ans, recevra ses protégés dans un loft en compagnie de 2 musiciens. Alain Lanty reçoit ses poulains de la catégorie des groupes, dans un cadre champêtre accompagné de Marc Lambroso, un professionnel de la musique. Et enfin, Marc Cerrone fera répéter les plus de 25 ans dans un studio d'enregistrement en compagnie d'un musicien et de la chanteuse américaine Barbara Tucker.
Les - de 25 ans sont arrivés sur leur lieu de coaching. Julie Zenatti les accueille, accompagnée de 2 musiciens. Une première épreuve attend les candidats : un piano-voix. A l'issue de ce premier passage, certains devront donc quitter l'aventure. La chanteuse ne veut pas se tromper sur le choix des 6 candidats qui continueront l'aventure.
C'est Guillaume qui ouvre le bal en interprétant "Danser encore". Le jeune homme finit son interprétation en pleurs. Alexandre Devoise réconforte la jeune Cyrielle qui agace Julie Zenatti , qui a malgré tout apprécié sa prestation. Tous les candidats veulent montrer à Julie de quoi ils sont capables. Les castings poursuivent dans une relative bonne humeur.
Charlotte craque avant son passage. La jeune femme va donc se défouler en faisant un petit footing et en avant. Marie a impressionné Julie et ses acolytes. Les épreuves du matin sont terminées. Les candidats vont maintenant savoir qui continue l'aventure. 3 candidats sont remerciés et les 9 sélectionnés continuent les répétitions.
Chez Alain Lanty les épreuves continuent. Annie a réussi sa prestation. Alexis, qui interprète Elle habite ici de Gérald de Palmas connaît une nouvelle fois une perte de mémoire dans les paroles. C'est à présent à Barbara de convaincre Alain . Ibrahima va devoir réussir à faire le vide dans sa tête avant sa prestation. Le jeune homme vient d'apprendre que sa mère est hospitalisée au Sénégal.
Et tout ne commence pas bien pour Marc Cerrone . Un des groupes décide d'arrêter l'aventure. Une chose inadmissible pour le juré qui déplore un manque de professionnalisme. La soul est à l'honneur avec les Character Soul qui impressionnent le jury, malgré une petite faiblesse vocale. Et Marc Cerrone aime tous les groupes qui se produisent. Comment va-t-il faire son choix ?
Retour chez Julie qui va évaluer les candidats sur leur capacité à répéter les chansons, s'adapter à la rythmique et à travailler l'émotion.
Alain Lanty doit choisir les candidats qui continueront dans sa catégorie. Le choix est draconien. Marc Cerrone délibère également, ainsi que Julie . Les candidats vont être fixés sur leur sort.
Julie est la première a annoncé les résultats. François, Marie, Julie, Charlotte, Guillaume et Cyrielle continuent l'aventure.
Marc Cerrone annonce également les résultats : The Twice et Sistaa quittent l'aventure.
Yvonne, Sébastien, Cécile, Alexis, Annie et Fanny participeront au prime dans la catégorie des plus de 25 ans, selon le souhait d' Alain Lanty .
Nombre de messages : 3377 Localisation : nuage ou lune Date d'inscription : 16/12/2008
Sujet: Re: La revue de presse X FACTOR Mer 28 Oct 2009 - 14:05
Des musiciens béthunois à contre-emploi dans « X Factor »
Le pianiste classique Clément Lefebvre et son complice Pavel Guerchovitch sont encore en piste à «X Factor» sur W9.
Les téléspectateurs de W9, une chaîne de la TNT, les auront reconnus. ...
Les Béthunois Clément Lefebvre et Pavel Guerchovitch sont toujours en piste aux sélections de « X Factor ». Dans un répertoire où n'on n'attendait pas ces deux artistes admirés comme deux des plus brillants sujets émoulus de l'école de musique. Habituellement programmés dans les concerts classiques, ils croquent du rock et de la variété à belles dents dans un télé-crochet à la sauce britannique présenté par Alexandre Devoise. Lundi voilà dix jours, ils interprétaient les Beach Boys a cappela. Avant-hier soir, ils ont chanté Somebody to love, un titre de Queen, avec les deux partenaires qui les ont rejoints dans le groupe Basilic.
« On a fait ça pour s'amuser », sourit Pavel que l'on avait entendu au violon le mois dernier à la tribune de l'église Saint-Vaast dans le cadre du festival Contrepoints 62. Il élude les autres questions : « Nous nous sommes engagés à ne pas donner d'interview . » Les sélections ont été préenregistrées dans la région parisienne. Il ne s'agirait pas de vendre la mèche avant le premier direct fixé au 9 novembre. Nos deux compères à contre-emploi, mais nullement à contre-temps, parviendront-ils jusqu'à la finale le 21 décembre ? Il y a un contrat avec une maison de disques à la clé. Les deux espoirs béthunois du classique ne comptent ménager ni leur zèle ni leur talent pour écrire musique au pluriel. •
Prochaine émission : le 2 novembre à 20 h 30 sur W9.
Source : La Voix du Nord
Placzek Amiral
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Sujet: Re: La revue de presse X FACTOR Mar 3 Nov 2009 - 0:25
X-Factor : Découvrez enfin les neuf finalistes, entre grands bonheurs et petits scandales...
Bientôt, vous pourrez voter. Oui, vous, mordus du télé-crochet, junkies de la télé-réalité, accros au combiné, excités du boîtier : X-Factor connaît désormais ses neuf finalistes, trois par catégorie (moins/plus de 25 ans et groupes), qui se prépareront à défendre les espoirs des jurés Julie Zenatti, Alain Lanty et Marc Cerrone. Lors du dernier écrémage, la semaine dernière, les dilemmes étaient nombreux. Ce lundi 2 novembre, ils le furent moins, mais plus épineux.
On commence à dix-huit, on finira à neuf.
Alain Lanty lance ce nouvel épisode de X-Factor avec presque une image d'Epinal avec une scène de petit déjeuner champêtre qui évoque "la vie de château" d'un autre télé-crochet célèbre. Malgré son discours naturel et son style paternaliste rassurant et galvanisant, Alain Lanty fait monter la pression en indiquant qu'il ne retiendra que trois as dans son jeu de cartes. Et là, tout le monde s'isole : finis, les boeufs et les répèt' collégiales bon enfant.
Autre ambiance chez Julie Zenatti, qui a réservé un cadeau empoisonné à ses 6 prétendants : c'est sur la scène où elle-même a fait ses débuts que ceux-ci défendront leurs chances. Handicap supplémentaire, la salle est noire de monde ! Dur, dur pour ces postulants qui ont tous moins de 25 ans...
Marc Cerrone, de son côté, refait la promo de la diva de la house Barbara Tucker, qui délivre le speech transcendant qui marque le top départ ("Get excited !"), et de son musicien fétiche, Olivier. Tous deux coacheront les formations pendant que Mark observera en cabine. Comme derrière un miroir sans tain. Le pro de la musique dancefloor est clairement en mode compèt' : "c'est moi qui pars en jeu, maintenant". Il cadre tous les groupes un par un. Enfin, cadre... de manière évasive : "il manque quelque chose", répète-t-il inlassablement. Finalement, il sort de studio et de ses gonds par la même occasion, à cause du comportement lymphatique de ses presque chouchous, les tout gentils Basilic. Bisounours la semaine dernière, il a dans le collimateur la petite brune du lot, Lolita, et lui fait endosser la responsabilité de l'avenir du groupe pour tenter de la décoincer. Barbara Tucker, pantalon vinyle et décolleté au bord de la rupture, se laisse embobiner par le duo Gauthier Dymon & Flo, pas moins fumiste que d'ordinaire - c'est leur marque déposée, après tout. Les Character Soul, ensuite, chantent si faux que Marc, qui ne veut pas s'en séparer (il aime tant les voix afro), envoie sur scène sa Barbara, en guest vocalist. Résultat : les trois autres, en plus de leurs limites vocales et harmoniques, sont réduites au rang de choristes pendant que miss Tucker fait un numéro total dancefloor. Marc, take care : Barbara n'a pas le droit de concourir !
Les choses sérieuses commencent chez Alain Lanty. Un à un, les candidats passent sur des chansons que le maestro, épaulé par son ami le dénicheur Marc Lumbroso, a choisies sur mesure. Sébastien, le ténor Patrick Fioriesque, ouvre le bal sur un classique de Michel Berger (Seras-tu là). Une interprétation émue qui semble faire mouche. Cécile a hérité d'une belle chanson, qui peut mettre en valeur son timbre de voix : I can't live, de Mariah Carey. Mais de terribles problèmes de justesse dans les couplets et un refrain braillard (en plus d'une aisance douteuse avec la langue de Shakespeare) heurtent l'oreille. Dans le parc, après chaque passage, on se bisoute et on se congratule. Vient le tour du sympathique Alexis, toujours plein de bonne volonté, de coeur et d'énergie mais... et la musique, dans tout ça ?! L'autre finistère des Innocents est bien loin, en fait... Yvonne, la doyenne 58 ans, donne sa version spartiate, troupière de Je viens du sud (Chimène Badi). Par comparaison, Annie, la madone marseillaise qui passe ensuite sur le même titre (eh oui, elle vient du sud !), offre du velours. C'est définitivement une de nos favorites ! Enfin, Fanny, déjà sur la sellette aux tours précédents mais sursitaire grâce à l'émotion que sa voix provoque chez Alain Lanty, joue son va-tout. Annie guide sa séance de relaxation dans le parc. Fanny a du mal à dominer son stress et semble toujours aussi bancale sur des notions de musique pure, de technique... Cela s'annonce compliqué.
La valse continue : on retourne chez Julie, dans l'univers anxiogène (malgré les efforts du Belge Guillaume pour détendre l'atmosphère) du théâtre. Charlotte, petite protégée de Julie, passe en tête sur le récent tube de Justin Nozuka, After Tonight. Surprise, elle semble fichtrement plus à l'aise sur scène qu'en salle lambda lors des tours précédents, embarquant le public et jouant de nuances ! Guillaume, plutôt plaisant jusqu'à ce stade du jeu, continue sur une version alanguie de Même si tu revenais... mais finit par trop en faire, hurlant et grimaçant. D'un naturel exalté, il est super content de lui : "je sens mon coeur dans mon ventre. J'ai pas l'habitude de donner de l'émotion, je suis en train de découvrir un truc". Congestionné - et attachant -, le garçon. Sur le même morceau, dans un arrangement rock, Cyrielle et son très "Sarah Bettens" (irrésistible chanteuse de K's Choice) voile de voix atteignent quelque chose de poignant. Mais attention : à flirter avec la frontière de l'hyperémotivité, on tombe parfois de l'autre côté. Psychodrame : Julie (la candidate, pas la coach !) est mécontente d'avoir hérité de la pourtant superbe chanson de l'excellente Sarah Bareilles, Love Song. Le vrai problème n'est ni la chanson, ni sa tessiture de voix. C'est qu'elle chante faux. Même lorsqu'elle se décomplexe à la fin. "Ma crainte, c'est de ne pas réussir à garder la mélodie" : vous en connaissez beaucoup, des chanteurs, professionnels ou amateurs, capables de sortir cela ? François aurait-il eu une prémonition : entendant sa version de Tant qu'on rêve encore, Julie souffre. Et François le sait : "Après cette chanson, j'ai moins de chances qu'avant. On m'a proposé un défi, je n'ai pas réussi à le relever à 100%". On finit, de façon attendue, avec la benjamine, la petite Marie (17 ans) au coffre bluffant. Sur Love Song, version voix-guitare, elle embarque Guillaume puis le public, et précipite Julie (sa rivale candidate passé sur le même titre) en dépression. Et surtout, elle joue de sa voix, nuance. Elle interprète, comprenant peut-être enfin que c'est cela, l'essence même de chanter. Elle ne se contente plus de pousser le son. Et se permet une sortie théâtrale. Prometteur. Gros complexe d'infériorité vis-à-vis de ses partenaires plus âgés et chaudes larmes lorsqu'elle sort de son tour de chant, pourtant...
Chez Cerrone, les 9-7 font le show en improvisant une réclame pour le "X-Thé" : "tu sens le X-Thé qui se diffuse en toi ? X-Thé, la boisson du X-Factor". La vibe disco-funk de ces gars-là est délectable, mais leurs trous de texte sont éliminatoires. Cerrone, frustré, pique sa crise. Déception partagée par les intéressés, qui, fair-play, espèrent que les suivants relèveront le niveau. Les Character Soul, bien coachées par Barbara Tucker, se sont approprié sa chorégraphie très seventies et balancent les décibels : c'est l'hystérie en cabine. Que c'est dur de voir Cerrone s'éclater comme une bête devant une telle imposture... On a compris : quoi qu'il arrive, elles seront en finale. S'ensuit une séquence anglophone caricaturale qui fait penser à Cauchemar en cuisine, un autre programme de W9 mettant en scène le chef volcanique Gordon Ramsay dans des restaus au bord du gouffre. Là, la popote n'est pas la même, et l'ingrédient secret (le X-Factor) se fait rare. Gauthier Dymon & Flo se payent les Beatles pour leur audition : incroyable, ils sont venus réveillés ! C'est un nouveau sketch, un peu moins foutage de g.... que les précédents. Soit. Le duo féminin qui passe ensuite, deux jolies voix en fait, ont le vrai défaut de proposer systématiquement la même chose sur tous les titres qu'elles présentent (duo à la tierce). Basilic à quitte ou double : il y a un vrai problème dans ce quatuor composé d'une choriste fantômatique et à la voix grêle, d'un chevelu trop gentil, d'un troisième inexistant et d'un leader à qui cela convient d'accaparer les spotlights.
Voici venir l'heure des délibérations (éclipsées, ou presque).
Comme lors de l'épisode précédent, montage croisé entre les réflexions à voix haute d'Alain Lanty et des images des candidats concernés. Concrètement, c'est à Julie Zenatti que se pose le dilemme le plus embarrassant...
Alain Lanty n'aurait pas pu être DRH. Se séparer de trois de ses ouailles est un moment délicat. Il élimine Fanny et Alexis dans une séquence lourdingue sur deux chaises Ikea au bord d'une piscine. Sébastien et Cécile continuent avec lui, et les liens se renforcent. Des deux "mamans", Annie et Yvonne, qui passent ensuite en jugement, c'est finalement Annie, comme nous le pressentions, qui continue à vivre son rêve. "Vous avez la même force que moi", confie un Alain aux yeux luisants. L'émotion difficile à contenir d'Annie s'avère aussi touchante que la peine rentrée d'Yvonne. Belle scène de liesse entre les trois finalistes pour clore le chapitre, avant de suivre le retour triomphal d'Annie dans sa famille, à La Ciotat.
Du côté de Marc Cerrone, les choix ne sont pas plus faciles à faire. Avec les Character Soul, Cerrone fait son numéro favori (le problème, c'est qu'on le connaît par coeur), celui du je-vous-fais-croire-que-je-vous-vire-mais-je-vous-garde : eh oui, il les garde. En revanche, avec Céline et Aude, il étrenne le tour inverse : "Vous m'avez scotché, mais je ne vous garde pas". Pas de revirement, il se sépare des solaires Antillais de 9-7... Dommage, vraiment. Surtout que derrière, il conserve Gauthier, Dymon & Flo. Le sketch continue, quelle blague... Et en plus, l'un des deux se révèle prétentieux. Pff... Basilic passe également, de façon attendue. Les White Higgaz sont les derniers à faire les frais de l'impitoyable sélection.
Place aux jeunes : François et Julie passent à la trappe. Pour Marie, direction les bras de papa avec des larmes de joie : elle est "prise", à l'instar de Guillaume, le colosse belge, qui se jette littéralement sur sa bienfaitrice (qu'il avait charmée dès la première fois). Un dilemme cornélien reste en suspens, entre deux maniaco-dépressives : un duel qui voit Cyrielle continuer, et Charlotte s'effondrer. Heureusement, W9 a la bonne idée de l'annoncer dans l'autre sens, et on finit avec l'envie de retrouver nos candidats la semaine prochaine plutôt qu'avec celle de se tirer une balle. Cette fois, c'est le retour de Guillaume chez les siens, après ces quelques heures d'auditions, que suivent les caméras. Vu la mise en scène, on a l'impression qu'un aventurier de Koh-Lanta rentre après trois mois de jeûn forcé.
On connaît désormais nos trois fois trois finalistes. Oui, neuf. Et on attend désormais que les coaches et leurs protégés propulsent enfin ce programme de l'amateurisme plaisant au sensationnel télévisuellement transcendant. Faisant possiblement de nous, plus que de complaisants voyeurs, de fervents spectateurs.
Dernière édition par fanette1 le Mer 11 Nov 2009 - 15:43, édité 1 fois
zééva bat le rythme
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Sujet: Re: La revue de presse X FACTOR Mer 4 Nov 2009 - 13:31
Guillaume pourrait bien avoir le X-Factor... (04/11/2009)
Le Belge fait partie des neuf survivants. Et maintenant ? Place aux prime ! BRUXELLES Fini les (mièvres) coups de sang de Cerrone, les sourires béats d’Alain Lanty, les redressements de poils de Julie Zenatti ? Faux ! Si les phases de casting sont bel et bien derrière nous, c’est un autre chapitre de X-Factor qui commencera lundi prochain : celui des prime.
Cocorico ! Dans la catégorie des moins de 25 ans, Guillaume, candidat recalé de La Nouvelle Star , est qualifié. Après avoir tapé dans l’œil de Julie Zenatti, la moitié du chemin était déjà faite. Sans surprise, la jeune Marie, 17 ans, aura convaincu aussi avec Love Song . Pour la troisième, ça aura été plus délicat : Julie Zenatti a préféré Cyrielle à Charlotte. Curieux, vu la prestation cinq étoiles de cette dernière…
Dans la catégorie de Cerrone (les groupes), les Character Soul (ersatz des Destiny’s Child), les Basilic (vous voyez, avec ce jeune blond qui sourit tout le temps et chante comme un pro ?) et Gauthier Dymon&Flo, les pires glandeurs (mais doués) de toute l’histoire de la télé-réalité, sont pris.
Du côté des plus de 25 ans, Annie, la Susan Boyle maison, Cécile et le Calogero de l’émission, Sébastien, complètent la liste.
Désormais, place aux prime . En espérant qu’ils attirent plus de monde, et qu’Alexandre Devoise s’y montre un peu. En tout cas, le plateau ne semble pas trop cheap . C’est déjà ça de pris.
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Sujet: Re: La revue de presse X FACTOR Mer 4 Nov 2009 - 14:23
Shakira invitée de X Factor (W9) ?
W9 et le producteur Fremantle tentent de faire venir des stars sur le plateau de X Factor : selon Télé 2 Semaines, Shakira devrait faire une apparition en direct dans le télé-crochet de W9.
Après un récent passage dans Le Grand Journal, Shakira devrait prochainement s'illustrer dans une autre émission française : X Factor, programme phare de W9. Selon Télé 2 Semaines, la chanteuse colombienne devrait se produire en direct sur le plateau de l'émission. Nos confrères précisent toutefois que sa présence n'est pas encore assurée à 100% : "Du côté de la chaîne, elle fait bien partie de la liste des invités potentiels. Pour la maison de disques (Sony Music) aussi, même si on nous précise que rien n'est confirmé".
Deux autres chanteuses d'envergure internationale sont attendues dans X Factor : Leona Lewis et Alexandra Burke, deux gagnantes de l'édition britannique de l'émission. En revanche, W9 et Fremantle n'auraient pas réussi à convaincre Whitney Houston... Pour ceux qui ne suivent pas ce télé-crochet animé par Alexandre Devoise (honte à vous...), X Factor est une sorte de Nouvelle Star diffusée chaque lundi soir en prime-time sur W9. Trois jurés, qui jouent également aux coachs, sont chargés de trouver la perle rare : Julie Zenatti, Marc Cerrone et Alain Lanty. Après une importante phase de casting, l'émission entre dans sa phase finale avec des prime en direct...
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Sujet: Re: La revue de presse X FACTOR Mar 10 Nov 2009 - 11:32
je suis presque d'accord avec tout ce qui est dit
Krisco fouette les galériens
Nombre de messages : 5941 Age : 61 Localisation : Souillac Date d'inscription : 14/07/2008
Sujet: Re: La revue de presse X FACTOR Mar 10 Nov 2009 - 12:15
paqui a écrit:
je suis presque d'accord avec tout ce qui est dit
Pareil et "l'erreur de casting" c'est Cerrone !
Placzek Amiral
Nombre de messages : 147366 Age : 58 Date d'inscription : 13/07/2008
Sujet: Re: La revue de presse X FACTOR Mer 11 Nov 2009 - 14:52
X-Factor en live : Première élimination ! Le bourreau a un nom : Marc Cerrone..
La Tour Eiffel peut mettre ses lumières en berne : c'est dans un déluge de néons et de rais de lumière semblables à des projecteurs de DCA ou de miradors que le tout premier live de X-Factor s'ouvre. Après des semaines de voix off lors des auditions, Alexandre Devoise a la banane, et le public qui a investi le plateau aux moyens impressionnants, désormais peuplé d'hystérie, aussi.
Nos trois jurés prennent place derrière un pupitre flanqué d'un X immanquable, pour ce qui est quasiment une image d'Epinal des télé-crochets, quelques secondes avant que leurs représentants, les neuf finalistes choisis parmi 15 000 prétendants, chacun ayant droit à son mini-portrait au cours de l'émission, ne fassent leur entrée dans la liesse générale : Marie, Cyrielle et Guillaume pour Julie Zenatti ; Annie, Sébastien et Cécile pour Alain Lanty ; Basilic, Gauthier Dymon & Flo, et Character Soul pour Marc Cerrone. Ces " trois nanas qui ont la pêche " ont le soutien inconditionnel de Marc Cerrone, fan de "saoule" (oui, de la soul, mais prononcé à la Cerrone... Un dérapage phonétique qui peut augurer de ce qu'on va entendre - saoulant) qui ne manque pas l'occasion, déjà, de leur jeter des fleurs en dépit de leurs carnages précédents (il leur avait sauvé la mise en les faisant coacher par sa diva de la house Barbara Tucker).
Le coach a choisi pour Character Soul un hit qui sied bien aux voix black : It's raining, men. Si quelques instants peuvent laisser une jolie trace, l'ensemble est bien fragile et, comme le craignait Alain Lanty, mise trop sur le jeu des apparences (caricaturales) : problèmes de tessiture vocale (mauvaise répartition des pupitres entre une décidément leadeuse et deux décidément faire-valoir), de justesse, de balance... Evidemment, le style du morceau et les timbres dégagent une énergie indéniable, mais... " Pas facile d'ouvrir le bal ", relève Alain Lanty, qui estime qu'elles ont cette fois fait un bel effort vocal - ce qui n'est pas l'avis de Julie Zenatti, pourtant conquise d'avance par le trio. Quant à Marc Cerrone, toujours aussi fin technicien et objectif, il rappelle que la musique, finalement, ça ne sert qu'à s'éclater. Super. Effectivement, avec le style festif du titre des Weather Girls, c'était facile.
Guillaume, que le télé-crochet de W9 ne cesse de présenter comme un néophyte malgré sa précédente expérience dans Nouvelle Star, vient en second. Le Belge, aussi charismatique que parfois agaçant, aussi gueulard que capable de choses touchantes, a hérité de J'te mentirais, de Patrick Bruel - une audace signée Julie Zenatti. Pour le coup, sa voix voilée, " complexe " selon le terme de sa coach, et son expressivité trouvent leur place sur un titre à la déchirure presque sur mesure. Ce qui n'occulte pas ses limites vocales : le caractère forcé de ses notes tenues, son interprétation pleureuse (geignarde ?) où le jeu l'emporte souvent sur le chant, sa diction parfois machinique... A voir le sourire de Julie, elle est toujours subjuguée depuis la première étape des castings. " Le trop peut être l'ennemi du bien ", avertit Alain Lanty ; Julie défend bec et ongles son protégé. Midinette, elle assène que Guillaume s'est mis "tout nu" (sic) et a donné son coeur - tout le monde n'a pas reçu la même chose, Julie, inutile d'être aussi intransigeante... Mille mercis à Alain Lanty, artiste jusqu'à la moelle et technicien à fleur de tympan, d'éviter à ce prime de sombrer dès le début dans un consensus dégoulinant, dans une euphorie béate, dans un concert de louanges mielleuses...
C'est justement à Alain de présenter une de ses finalistes : Annie, la madone marseillaise si touchante lors des tours précédents. Choix pointu d'Alain pour celle qui ouvre le bal des plus de 25 ans : le hit The winner takes it all, d'Abba. En solo, donc. Un vrai risque. Un petit peu de bouillie anglophone dans la bouche d'Annie, une justesse un peu indécise, de légères libertés rythmiques un peu rudes, mais une puissance, un rayonnement naturel et une interprétation habitée qui séduisent. Julie reproche, à mots mesurés, un " manque de finesse, de nuances ", tandis que Marc le compétiteur attaque sur la justesse (que vient faire cette considération technique dans sa bouche, alors que ses tympans n'ont pas souffert des nombreux passages de Character Soul ces dernières semaines, entre autres ? On croit rêver...). Et Alain de défendre avec passion cette personne généreuse, passionnée.
Première coupure publicitaire. Jusqu'à maintenant, pas de quoi s'emballer beaucoup plus qu'au karaoké du bal populaire du village...
Reprise avec Basilic, quatuor vocal " érudit " (musicologie, conservatoire et cours Florent) très en vue lors des auditions. Sur Don't stop me now (ils avaient passé Somebody to love aux auditions) ne intro pas très juste mais très musicale, avec de belles nuances, de vraies phrases musicales, qui laisse place à un corps à l'énergie rock endiablée. On apprécie de regarder des interprètes-instrumentistes, en revanche, on regrette par instants une facette très juvénile, et, toujours, l'hégémonie d'un leader charismatique mais écrasant, qui est loin d'être convaincant à lui seul. Il n'est pas Freddie Mercury. Mais c'est une belle performance sur un tube ardu et estampillé Queen. Prestation logiquement saluée par les trois jurés.
Cyrielle, qui avait eu du mal à canaliser ses émotions lors des auditions, devrait éviter cet écueil grâce au choix de Julie : pour elle, ce sera le hit I kissed a girl de Katy Perry. Julie ne craint qu'une chose : le manque de sourire et d'auto-dérision de la candidate sur laquelle elle s'était initialement trompée (ce qu'elle reconnaît), la pensant prétentieuse. Contre toute attente, pas de souci non plus de ce point de vue-là : Cyrielle, après une intro bien appropriée, semble prendre du plaisir. Au risque de surjouer dans un sourire crispé et de manquer par instants de consistance vocale - superbement compensé à d'autres. Très joli numéro de showwoman, bien renforcé par la rocaille de sa voix et les cassures de son chant. Marc Cerrone, d'ordinaire peu généreux en compliments, est bluffé et en sert un de taille : " quand Julie t'a gardé, j'ai pensé qu'elle se plantait. Mais non, c'était superbe. " Alain Lanty, qui loue les progrès de la jeune femme, estime toutefois que son vrai répertoire de prédilection doit être le rock. A bon entendeur... mais Julie botte en touche.
Cécile, " l'écorchée vive " d'Alain Lanty, passe ensuite sur Tu n'es plus là, d'Amel Bent. Un titre majestueux pour une voix abîmée, particulière. Sa profondeur, son voile habité par un léger vibrato et sa présence dans le regard et l'interprétation s'épanouissent sur la partition ample. Et quand elle part dans des éclats de voix qui se brisent, on lui pardonnerait presque une diction et des césures un peu froides, et son manque d'amplitude vocale qu'elle est obligée de compenser en forçant... douloureusement. Julie Zenatti ne quitte pas son a priori négatif : pour elle, Cécile n'a pas la voix pour cette chanson. Marc Cerrone dévoile (ça a tardé, ce soir) sa détestable facette cinglante, plaçant Cécile sous le niveau moyen des candidats, et jette un froid glacial sur le plateau surchauffé. Marc, qui se contredit quelques minutes plus tard en prêtant une grande voix à Cécile, lapsus que ne manque pas de relever Alain.
Marc, justement, présente ensuite son duo anémié-lymphatique Gauthier Dymon & Flo. Les deux fumistes convaincus d'être des dieux de l'humour et de la musicalité continuent dans le décalage en reprenant un standard de Julio Iglesias. Tout juste plaisant, mais on fait quoi avec ça ?! - mon frère fait mieux lors d'une nuit bien arrosée... Heureusement, pour compenser leur absence désespérante de charisme, quelques délicieuses danseuses espiègles se dandinent. C'est cool le second degré, mais ça commence à devenir répétitif, comme une blague éculée qui lasse...
Deuxième coupure publicitaire. Oh, tiens, la bande annonce de Big, le fameux film qui voit le voeu de grandir formulé par Tom Hanks se réaliser. Ca existe aussi pour avoir le X-Factor ? Certains ne s'en plaindraient pas...
Benjamine du programme, Marie, 17 ans , qui est sans doute celle qui a eu le plus de temps d'antenne depuis le début de X-Factor, va avoir l'occasion de pousser les décibels : Julie Zenatti ne fait pas dans le détail, et l'envoie directement sur Without you de Mariah Carey ! Un tube d'une amplitude terrible... Résultat : dans les graves, Marie ne peut pas tricher. Mais dans les aigus, elle se libère et, livrant de belles tenues bien denses, fait de superbes choses... jusqu'à ce qu'elle se décide à oublier de chanter pour faire des vocalises loupées et finir en beuglant. Oubliée, la grâce, place à la souffrance. Quel dommage... Elle ne sera évidemment pas éliminée ce soir, mais... Marc Cerrone est extatique, limite les yeux embués. Alain Lanty, même topo : " je reste fan de toi ". Julie salue la " mise en danger ". Un chouchoutage un peu téléphoné, même si le potentiel de la demoiselle est fascinant.
On termine avec une autre " voix ", masculine, celle-là. Avec son physique à comédie musicale et son placement de ténor, Sébastien devrait pouvoir s'en tirer sur... L'Envie d'aimer, chanson phare des 10 Commandements. Beaucoup d'air dans sa voix, pas mal de trucages, quelques mimétismes de Daniel Levi, des passages en voix de tête pas totalement maîtrisés mais, au final, une interprétation plutôt proprette et relativement impressionnante. Vocalement, un des passages les plus notables. " Mimétisme ", c'est effectivement l'impair que relève Julie Zenatti, qui lui cherche une " identité vocale ", confirmant ce que redoutait Marc Cerrone : " on ne sait pas où le classer ". Alain, lui, est de plus en plus conquis par ce poulain qu'il n'avait, à l'origine, pas retenu.
Un candidat devra ce soir quitter la scène au terme d'un premier live globalement bien rythmé, et au cours duquel une caractéristique du show s'est sédimenté : Julie Zenatti est passionnelle, Alain Lanty est délectable, et Marc Cerrone est... détestable (et/ou pas à sa place)... Chose promise, chose due, le public vote pour placer deux candidats sur siège éjectable, qui s'affronteront en duel avec une chanson de leur choix pour une place en repêchage. Regardons pour la douzième fois le medley des prestations du soir - encore indécis ? Vous abusez...
C'est l'heure de gloire de maître Richard, huissier de justice qui apporte l'enveloppe fatidique.
Annie est la première qualifiée. Suivent Character Soul, Marie, Basilic, Sébastien, Guillaume (il était temps, il commençait à se liquéfier) et Gauthier Dymon & Flo.
Cyrielle et Cécile restent sur le carreau. Alain, plein d'une touchante empathie, galvanise sa protégée, tandis que Julie Zenatti en fait autant. Cécile joue son va-tout avec le sublime No One d'Alicia Keys, moins sublime, chanté par elle. Un choix qui sied à son timbre et sa hauteur, mais toujours des limites flagrantes, plus difficiles à masquer sur ce titre-litanie qui n'a pas l'émotion de la chanson d'Amel Bent... Le visage d'Alain Lanty n'incite pas à l'optimisme. Cyrielle a-t-elle écouté les remarques d'Alain Lanty ? C'est le rock de Téléphone qui va peut-être lui sauver la peau : Ca, c'est vraiment toi. Et pas loin d'être vraiment elle. L'issue semble tout indiquée...
S'ensuit une séquence un peu ridicule car futile ! Julie défend Cyrielle, Alain défend Cécile. Et qui doit arbitrer ? Marc Cerrone, qui avait déjà flingué Cécile au cours du programme. Cela étant, l'élimination de Cécile est tout à fait logique, et un autre que lui aurait de toute façon pris la même décision. La sentence du conseil est irrévocable : Cécile doit faire éteindre sa torche et prendre l'avion pour Metz. Oh, pardon, ça, c'est la conclusion de ma collègue de Koh Lanta, actuellement en vacances de télé réalité.
Rendez-vous la semaine prochaine avec nos huit finalistes et... Diam's sur le plateau ! Oh, attendez, info de dernière minute : dans la pub pour le titre karaoké Lips sur Xbox, il y a des inconnus qui chantent. Hééééé, pas mal, ça vaut bien X-Factor. Oups. Désolé.
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Sujet: Re: La revue de presse X FACTOR Mar 17 Nov 2009 - 9:20
X-Factor en live : Marie, 17 ans, rend amoureux, et Cerrone est obligé de... se couper un bras ! Bien fait !
Inutile de pilonner la touche 9 de votre clavier alphanumérique : cette semaine, dans X-Factor, ils ne sont plus que huit candidats. Toutefois, vous êtes autorisés à voter - Alexandre Devoise, le maître de cérémonie du télé-crochet de W9, ne manque pas de vous y inviter, accros au pouvoir de la vox populi télévisuelle que vous êtes.
Après Cécile, logiquement éliminée lundi 9 novembre, qui, ce soir, rejoindra le X de l'anonymat ? Qui, ce soir, se cassera la voix contre le X qui veut dire : "Ah non, là, ça va pas être possible" ?
Pour Marc Cerrone et son bouc/look bicolore qui n'en finit plus de naître, il est impensable que ce soit un des trois groupes qu'il coache. Mister Groupes continue à faire inspecteur des travaux finis, et dit amen à tout. De l'anti-Zenatti affirmé : "je ne leur dis pas comment chanter, comment respirer"... On risque de finir par le remarquer...
Après avoir convaincu en se mesurant à Queen la semaine dernière, Basilic s'attaque à un autre monument du rock : U2, Pride (In the name of love). Un rock moins symphonique, moins vocal.
Ce lundi 16 novembre, plus question de portraits, puisque nous sommes déjà intimes aves les huit finalistes : ce sont donc des digests minimalistes de la semaine de travail écoulée sur fond de musiques koh-lantesques qui nous sont servis. L'occasion esttrop belle : le "showman" du quatuor, Olivier, nous assomme d'un laius verbeux (ah, la magie de la libération corporelle, merci le cours Florent...) quelques secondes avant de passer en scène. Malheureusement pour le chanteur gourmand de projecteurs et pour nous, il n'a pas l'amplitude vocale de Bono. Pas un drame en soi (il n'est pas le seul dans ce cas-là), que de ne pas être à la hauteur d'une superstar planétaire. Submergé par la guitare électrique sur les couplets, trop bas pour sa tessiture, criard sur les refrains à force de s'obstiner à vouloir décrocher une note aigue pour finalement forcer, serrer la mâchoire et brailler n'importe quelle note avoisinante, c'est d'un égoïsme coupable. Heureusement, la version Basilic du tube de 1984 se tient, grâce, notamment, à des arrangements plaisants et vraiment musicaux, des choeurs bien écrits... Mais, toujours, les mêmes éléments irritants : un frontman soliste, une choriste nasillardo-léthargico-soporifico-gobe-la-mouche, un guitariste sympathique mais béat, un multi-instrumentiste doué mais transparent... Alain Lanty recycle peu ou prou son commentaire de la semaine passée : du charisme, mais des limites techniques. Marc Cerrone, sans finalement avoir trop de responsabilité dans la production de ses protégés, sert un de ses leitmotiv : "il n'y a pas que la technique ; vous avez mis le feu". Une analyse tactique à la Raymond Domenech.
Cyrielle, la rescapée de lundi dernier grâce à un solide I kissed a girl qui a fait exploser Cécile, va devoir mettre à profit son sursis. C'est un titre éminemment émotionnel que Julie Zenatti a choisi pour elle (Papa, de Christophe Maé), d'une manière pour le moins audacieuse : on se souvient en effet que Cyrielle est la "maniaco-dépressive" du programme, ce qu'elle fait ressurgir en confiant : "on peut pleurer lors des séances de coaching, mais sur scène..." Saura-t-elle préserver la frontière entre interprétation et absorption ? Ne pas se noyer dans son propre pathos ? Pour réponse, une magnifique appropriation, juste vocalement, vivante sémantiquement. Le voile vocal de la jeune femme s'inscrit joliment dans la déchirure de la chanson, qui se permet même des vocalises un peu baroques mais dans le ton, tantôt rock acide et tantôt jazz rauque, plus poignantes que les lamentations de l'harmonica.
La première mesure de cette valse boîteuse (huit candidats et non plus neuf) s'achève avec Sébastien, dont le défi attendu est l'opposé de celui de Cyrielle : lui doit convaincre de son identité vocale, après une version de L'Envie d'aimer, en coda du premier prime de X-Factor, qui devait beaucoup à l'interprète originel (Daniel Levi). "Beaucoup de recul sur lui" et "soif d'apprendre", relève chez lui Alain Lanty, qui lui octroie L'Assasymphonie de Mozart, l'opéra rock - encore une comédie musicale. Un autre morceau avec un placement ténor, des envolées vocales, mais une énergie plus rock. Sur laquelle le jeune homme choisit de s'appuyer, surjouant dramatiquement, multipliant des juxtapositions vocales excessives et pas toujours cohérentes, nous privant, au bout du compte, d'une partie de ses capacités vocales. S'il a évité l'écueil du mimétisme, Julie, en objection préliminaire au choix de la chanson, craignait que Sébastien soit en terre trop favorable ; force est de constater qu'il a choisi de se mettre en danger au point de livrer du... Steve Estatoff (si ce nom ne vous dit plus rien, ne vous sentez pas obligés de le Googliser). Julie a prévu sa pique : "Sébastien, qui es-tu ?". "Schizophrénie", stigmatise-t-elle. "Merci, se défend intelligemment l'intéressé. C'est le thème de la chanson, et j'ai travaillé dessus". La coalition Zenatti-Cerrone s'organise, imputant la responsabilité au coach Lanty de ce grand écart inconciliable avec une trajectoire identitaire.
Gauthier Dymon & Flo, les sketcheurs du programme, les rois un bon brin présomptueux de l'indolence et du décalage, les princes de l'anti-charisme qui ont réussi l'exploit de s'incruster avec du flan (à la noix... de coco ou pas) jusque-là, ont alors la tâche de rentrer dans les peaux de Trevor Horn et, Geoff Downes alias The Buggles, les auteurs du tube pré-eighties Video Killed The Radio Star (Robbie Williams s'en souvient bien). Une chanson clownesque qui ne peut que les servir. Sauf que, pour convaincre Julie spécifiquement, les garçons ont décidé qu'ils seraient cette semaine des... chanteurs. Ah bon. Intro very sensitive au piano et interprétation au ralenti, avant que la pulsation et l'instrumentation disco démarrent... L'harmonie est toujours aussi bancale (mais ils seraient fichus de nous envoyer paître en assénant : "c'est pas si faux que ça !"), avec un nasillard et un gueulard qui est persuadé d'être bon. Imaginez Modern Talking chantant faux et en boucle. Alain Lanty répond à Marc Cerrone en contestant le caractère judicieux du choix de cette chanson. Julie Zenatti n'a évidemment pas son compte, techniquement parlant. Répartie de Marc Cerrone : "moi, il y a plein de chanteurs qui m'emmerdent. Ce qui compte, c'est le spectacle". Certes, Marc, mais de ce point de vue aussi, c'était franchement pingre. Qu'a donc fait le coach durant la semaine écoulée, à part encenser sans réserve ses groupes ?
Guillaume, l'ex-apprenti Nouvelle Star grimaçant, a dû apprendre, lors des travaux pratiques précédant le prime, le sens de la nuance. Pour le prime, il hérite d'une chanson chargée, charnue et charnelle : Déjeuner en paix. Difficile de se départir d'un certain mimétisme sur les premières mesures - les phrasés et soupirs addictifs de Stefan Eicher. Bien aidé par une danseuse diaphane qui fait naître un numéro de duettiste, un support de jeu et un univers, Guillaume, moins torturé physionomiquement que lors de ses précédents passages, donne une version propre et, en fait, un peu plantée de ce Déjeuner en paix - peut-être trop paisible au final. On en est déjà à la phase "digestion", là. "Tu en as fait trop" la dernière fois, "pas assez" cette fois, signale d'ailleurs Marc Cerrone, dans un avis partagé lucidement par Alain Lanty. Les vannes méchantes commencent à être dégainées entre Julie et Marc, qui tacle sa co-jurée et adversaire sur sa technique vocale et sa précocité passée... Aïe.
En annonçant la venue d'Annie, la madone méditerranéenne, Alain Lanty peine à masquer son émotion, et évoque une chanson bouleversante : Si maman si, que la plantureuse quadragénaire compte s'approprier en la rattachant à son histoire personnelle. Les premières notes sont saisissantes : pour la première fois, semble-t-il, Annie chante sur l'air, avec une simplicité frêle qui contraste avec le physique rayonnant de la dame, et une fraîcheur désarmante. Par effet de contraste, l'alternance couplets-refrain, où un son plus dense fait son retour, fonctionne bien. Il demeure pourtant quelques faiblesses à la fois séduisantes et limitantes (justesse, diction mécanique...). Emue aux larmes, Annie a fait mouche : Julie Zenatti, conquise et rassurée en termes de nuances, se refuse à commenter la prestation et se délecte de l'émotion. Même désarroi bienheureux du côté d'Alain Lanty. Quant à Marc Cerrone, toujours monté en boucle : "je vous aime beaucoup, on se croise souvent. Je ne voudrais pas vous faire de la peine". Ah oui, c'est un peu trop chanté, pour trop peu de spectacle, sans doute...
Pour les retardataires, micro-reportage sur les Character Soul, histoire que les prospects qui passeraient sur W9 (la semaine dernière a vu le record d'audience du programme) soient surtout bien au courant que le trio simili-TLC met son coach Cerrone en extase à chaque sortie. D'ailleurs, elles, il semble les avoir coachées, même en l'absence de sa diva Barbara Tucker. Pourtant, on ne note pas beaucoup d'amélioration dans l'harmonie : l'habituelle lead singer est dans une tonalité trop basse pour elle, les séquences à trois voix sont émaillées de départs à côté des temps et d'une justesse... russe. Ce que souligne Alain (le soutien vocal, les tierces, ...). Mais I Gotta Feeling, morceau répétitif-festif rappé et emballé par une bonne grosse nappe électro-rock aide à faire illusion... Enfin... : un peu. Julie Zenatti profite du moment pour prendre sa revanche sur Marc Cerrone et contre-vanner, mais n'égratignera pas ses protégées, qu'elle "surkiffe" depuis le début.
Dernière candidate : après le divaesque hit de Mariah Carey la semaine dernière, qu'elle a fini en vociférant (gâchant un peu les belles choses préalables réalisées malgré quelques pépins techniques), la benjamine Marie hérite d'une nouvelle ballade au sirop d'émotion. Donne-moi le temps, de Jenifer. La bouche débarrassée de son anglais pâteux, la demoiselle de 17 ans semble faire une finaliste tout indiquée : dotée d'un sens musical évident, d'un son au volume et à la texture de mieux en mieux maîtrisés, elle se "donne le temps" de la profondeur sur les couplets, de la légèreté sur les transitions, et de l'ampleur sur le refrain. Sans doute la seule prestation de la soirée qui confine au... professionalisme, tout simplement. En plus de la grâce, évidemment. Marc Cerrone, extatique, confesse : "On tombe amoureux de toi. Tu as le X-Factor". Alain Lanty lui dédie le Ella, elle l'a de Michel Berger - clin d'oeil éloquent d'un mélomane subjugué. A l'issue de ce second prime live de X-Factor, il y a effectivement Marie... et les autres.
"La nouvelle Diam's, en paix avec elle-même", débarque sur le plateau pour interpréter, comme le matin même sur NRJ, son single Enfants du désert extrait de l'album SOS (dont les royalties iront à une bonne oeuvre), et faire chanter le public, le temps que la machine à comptabiliser les votes (et les deniers)... eh bien... comptabilise les votes (et les deniers). Etonnante première guest star du télé-crochet si on tient compte qu'il s'agit plus d'un programme à voix qu'à flows. C'est en chanson que Diam's parle, pas autrement (sauf pour balancer un "que le meilleur gagne" de bon aloi) ; alors, quand la musique cesse, elle rentre, ni une, ni deux, dans sa bulle.
Oh, attendez un peu : voici venir l'instant de gloire de... Maître Richard, l'huissier de justice, remettant de l'enveloppe fatidique. Merci, Maître Richard, vous êtes bien bon ; à part ça, la famille, ça va ? Bref, ne tirons pas sur le messager.
Annie est la première à passer sur la rive des qualifiés, suivie par Marie. D'une logique implacable. Basilic, Guillaume et Cyrielle les rejoignent. Tout aussi cohérent. Coup de théâtre : Sébastien est qualifié, ce qui signifie que Marc, qui n'a pas bien travaillé cette semaine et s'est satisfait de regarder ses candidats faire le show, se retrouve avec deux de ses groupes sur les bras. Place au duel de repêchage entre Character Soul et Gauthier Dymon & Flo (on préférerait se dispenser de ceux-là, leur nom est pénible à écrire). L'enjeu est de taille, et Alexandre Devoise en perd son latin : il annonce Born to be alive au lieu de... Salut les amoureux. Rien à voir avec la choucroute, n'est-ce pas ? Les fans de Joe Dassin (si, ils existent, regardez donc en direction de votre fidèle serviteur) ont beaucoup pleuré devant le triste spectacle de ces deux (peut-être) gentils (mais pas forcément avec la musique) garçons miaulant quelque chose sur "les adieux qui quelquefois se passent un peu trop bien". Prémonitoire ? Et de quitter le plateau sur une blague qui fait pschitt : "Merci, on est content d'avoir eu un rappel". Plop, rien.
Dès la première mesure de leur Woman no cry, qui taille la part du lion à la voix de leur lead singer, on sent que les Character Soul sont en passe de se sauver. A les entendre chanter toutes les trois distinctement, on constate ces troix voix n'ont finalement pas grand-chose en commun. Mais, ce coup-ci, elles chantent, avec, enfin, de la simplicité, et la différence est suffisante - c'est tellement meilleur que ce qu'elles ont fait jusqu'à présent. Julie Zenatti sauve les chanteuses, Alain Lanty sauve les comiques. Marc Cerrone va devoir lui-même, comme la semaine passée, remplir l'office du bourreau : sauf que c'est la tête de ses protégés qui est sur le billot. Evidemment, il conserve ses Character Soul adorées - ce qui n'est pas scandaleux au vu du ballottage. Bye bye Sifunkel et Garmon, Laurdy et Harel, Tic et Tac, chanteurs à risques...
G.J.
Lors des deux semaines à venir, votre serviteur tentera d'aller dénicher le X-Factor dans des contrées reculées du globe, et ne pourra pas suivre et vous faire vivre les aventures de nos sept puis six finalistes. Je vous laisse donc avec la plume experte d'un autre dynamiteur de PAF made in Purepeople - de l'intérim de luxe, croyez moi. Soyez fidèles au rendez-vous (mention spéciale à Carooo1) et, pour ce qui nous concerne, nous nous retrouverons lundi 5 décembre pour des choses encore plus sérieuses. Ou pas.
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Sujet: Re: La revue de presse X FACTOR Mar 17 Nov 2009 - 20:43
Tournesol a écrit:
Sont trop longs à lire tes articles Plac j'ai pas le courage (ni le temps)
Mais merci quand même de nous les faire connaître
zééva bat le rythme
Nombre de messages : 3377 Localisation : nuage ou lune Date d'inscription : 16/12/2008
Sujet: Re: La revue de presse X FACTOR Jeu 19 Nov 2009 - 22:42
Leona Lewis dans X Factor spécial Michael Jackson sur W9.
Leona Lewis sera l’invitée exceptionnelle du 4ème prime time de X Factor sur W9. Elle succèdera à Diam's et Pascal Obispo donc.
Elle viendra interpréter “Happy” extrait de son nouvel album “Echo”. Un titre entré deuxième au top britannique dimanche.
Après avoir remporté la 3ème saison de X FACTOR en Angleterre en 2006, la jeune chanteuse a vendu plus de 6 millions d’exemplaires de son premier album. Son single, “Bleeding Love”, s’est classé numéro 1 des ventes dans 35 pays, rappelle W9, soulignant que Leona Lewis a même participé à la cérémonie de clôture des Jeux Olympiques de Pékin.
Ce lundi 30 novembre sera également marqué par un hommage à Michael Jackson. Chaque candidat interprétera un de ses tubes.
La prestation de Leona lors d'America's got talent :
Sujet: Re: La revue de presse X FACTOR Jeu 19 Nov 2009 - 22:55
t'aing , même là ils vont nous les casser avec jackson
ça commence à faire beaucoup (trop)
Placzek Amiral
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Sujet: Re: La revue de presse X FACTOR Mar 24 Nov 2009 - 8:12
X-Factor en live : Marie assure en rockeuse alors que les tigresses de Character Soul... sont éliminées !
Votre serviteur du X (Factor ou pas) étant parti à la recherche du détenteur du facteur "talent" dans les contrées lointaines, il a solannellement passé le flambeau à une intérimaire qu se trouve être... Moi. Pendant les deux prochaines sessions, vous allez donc devoir oublier la prose merveilleuse et déroutante de Mister G.J. Vous allez vous contenter de ma prose à moi, modeste remplaçante du génie littéraire qui occupe vos lundis soirs habituellement. Mais votre journaliste préféré m'a confié les clés de son Pure-appartement et m'a autorisée à vous y convier. On peut manger plein de chips qui font des miettes et mettre plein de boue partout : de toutes façons, c'est lui qui nettoiera ! Allez, installons-nous pour suivre les prestations de nos sept candidats et ayons une forte pensée pour G.J.
Cyrielle sera la première à passer. La blondinette coachée par Julie Zenatti a eu la chance cette semaine de recevoir la visite de Pascal Obispo (guest-star de choix après la volcanique Diam's, venue la semaine dernière). Non, Captain Samouraï Flower n'était pas là QUE pour Cyrielle : le chanteur au crâne imberbe est venu saluer et aider les sept candidats. Et pour faire plaisir à l'invité d'honneur de la semaine, Cyrielle chante Sa raison d'être, superbe chanson d'Obispo qui avait été interprétée de façon collégiale en 2004 par le collectif Ensemble contre le SIDA. La jeune femme, dite la maniaco-dépressive du programme pour reprendre les termes de mon confrère G.J., s'en sort de façon honorable, réunissant dans sa seule voix, les vocalises de plusieurs artistes. Cerrone, Alain Lanty et Julie Zenatti sont subjugués par la prestance et l'énergie de la jeune femme.
Sébastien poursuit la soirée. Ce soir, il va délaisser les comédies musicales pour s'essayer à la pop britannique. Un choix différent de ce qu'il a fait jusqu'à présent et qui illustre la "schizophrénie" du garçon. Séb, c'est bien, mais en Mozart pop-rock, pas vraiment. Le coach Lanty a donc rangé avec émotion sa discothèque de comédies musicales pour demander à Sébastien d'interpréter Somewhere only we know du groupe Keane. Les quelques petites fausses notes ne semblent pas perturber Julie et Cerrone qui qualifient la prestation de "magique". Magique oui, mais "magique" comme Copperfield ou comme Sylvain Mirouf ? Toute la subtilité est là !
Ensuite, le trio Character Soul se met en scène. Julie espère enfin les entendre chanter plutôt que les voir bouger leur body sur le dancefloor (elle ne l'a pas dit comme ça, mais c'est sûrement de cette façon qu'il fallait l'entendre). Les demoiselles coachées par Cerrone sont... particulières. Mon collègue a osé les comparer aux TLC ? Ah non, non, non, non. Non. Les TLC savent bien chanter. Nos trois belles plantes ont l'attitude r'n'b. Le look r'n'b. Mais la voix a bien du mal à suivre. Nos Destiny's child version "cheap" ne chantent pas mal le titre d'Amel Bent, Ma Philosophie, mais la voix n'est pas à la hauteur de leur look : c'est comme recevoir un gros cadeau emballé dans du papier doré avec seulement un porte-clé de TV Breizh à l'intérieur. Les "trois tigresses avec une bête de voix" (dixit Julie) ne sont pas toujours "ensemble" d'après Lanty. La synchronisation n'est pas leur fort mais le tout parvient à satisfaire le jury.
Les trois drôles de dames laissent leur place à Guillaume. Guigui est content car il va chanter en anglais dans un univers qu'il affectionne... Cerrone n'est pas du même avis. Mais avant d'émettre une opinion, écoutons Guillaume chanter After Tonight de Justin Nozuka. Simplement aidé d'une guitare, Guillaume s'exécute avec plaisir. Un plaisir pas totalement communicatif pour le jury. Lanty, Cerrone estiment qu'il manque "quelque chose". Le facteur X, peut-être ? Pour Alain, Guillaume cache quelque chose derrière sa pudeur. Mais où l'a-t-il caché ? Dans son c...hemisier, peut-être ?
La délicieuse Annie qui a l'accent de Maïté revient sur son émouvante prestation de Si Maman si, la semaine dernière. Une chanson qui l'a profondément touchée puisque la candidate a perdu sa mère. Mais l'émotion est encore de mise pour ce soir, puisqu'elle s'est imbibée des conseils de Pascal Obispo, son idole, pour interpréter un titre qui lui convient tellement : On dirait le Sud de Nino Ferrer. Annie provoque une euphorie spectaculaire : il y a même une... sitting ovation ! Pour Cerrone, le fan numéro un d'Annie, la candidate n'est pas une grande chanteuse, mais elle a du charisme (heu... c'est un compliment ?). Alain et Julie applaudissent la progression de la chanteuse.
C'est le moment d'entendre le groupe Thym. Enfin, Basilic. Le groupe va se lancer dans ce qu'il y a de plus exquis dans la musique : ABBA avec Waterloo. Dans un décor façon The 70's Show, le groupe met le feu sur scène et s'en sort de façon honorable. Le Dieu Disco leur remettrait probablement une boule à facettes de bronze pour cette prestation. Alain Lanty est conquis... MAIS il souhaiterait entendre tous les chanteurs et pas seulement Olivier le lead.
La benjamine Marie, 17 ans, débarque sur la scène. Une candidate qui provoque l'extase du jury : Oh Marie, si tu savais.... Si tu savais que tu allais chanter du Johnny. Du Johnny ? Voilà qui est acrobatique pour cette frêle demoiselle d'1,50m. Elle doit s'approprier L'envie du rockeur national. Un pari risqué ? A moitié. Tonalité un peu trop basse sur les couplets, elle est toutefois époustouflante sur les refrains pendant lesquels sa puissance vocale est sublimée. Le jury est presque énamouré devant la jeune femme dont le parcours rappelle celui d'une brunette à la Nouvelle Star, non ?
Pendant que l'on termine le paquet de chips chez notre hôte G.J., revoyons un magnéto sur les prestations des candidats de ce soir. Schcrougnk, schcrougnk, schcrougnk... elles sont bonnes ces chips au paprika. Oh ! Voilà Pascal Obispo qui squatte la scène pour interpréter La Valse des Regrets suivi du deuxième moment le plus exaltant de cette soirée : la publicité. LE moment le plus exaltant étant évidemment la venue de... Maître Richard. C'est lui la vraie superstar du show, il devrait peut-être se lancer dans une carrière de DJ : DJ Richy Rich. Et voilà Richy Rich qui arrive avec l'enveloppe pour Alexandre Devoise et en profiter pour nous rassurer de sa voix suave ("tout s'est très bien passé"). Merci Maître Richard, cela nous fait du bien. Il est temps d'annoncer les cinq candidats qui seront là la semaine prochaine : Sébastien est sauvé tout comme Annie, Marie, Guillaume et Aromates, enfin... Basilic. Ces cinq candidats sont donc qualifiés d'office pour la semaine prochaine.
Cyrielle et Character Soul sont ainsi en ballotage. Cyrielle veut prouver qu'elle a sa place dans X-Factor avec C'est comme ça des Rita Mitsouko alors que les trois gazelles de Character Soul interprètent Killing Me Softly, chanson de Roberta Flack, reprise par les Fugees avec brio. Cyrielle a misé sur l'énergie... quand le trio a sombré dans une mélasse presque indigeste. Le verdict du jury tombe : Julie sauve bien sûr sa protégée Cyrielle, quand Cerrone préfère le trio qu'il a coaché. C'est donc Alain qui va jouer le bourreau ce soir : il tranche et choisit de donner sa chance à Cyrielle !
Ce sont donc les Character Soul qui quittent le jeu !
La semaine prochaine, les candidats rendront hommage à Michael Jackson et l'invitée sera la jolie Leona Lewis, qui s'est fait connaître avec la version britannique de X-Factor.
Bon, ce n'était pas si terrible que ça finalement. Je vais quand même m'assurer que G.J. possède une copie de cet article pour avoir sa bénédiction de diffuser mes écrits. Rufus, mon pigeon voyageur, s'en va annoncer de suite à G.J. que notre soirée s'est bien passée. Même si le groupe Character Soul est évincé...
Nombre de messages : 147366 Age : 58 Date d'inscription : 13/07/2008
Sujet: Re: La revue de presse X FACTOR Mar 1 Déc 2009 - 8:14
X-Factor en live : Hommage à Michael Jackson, jury de mauvaise humeur et le départ... d'Annie !
C'est le grand soir, cher aficionados de X-Factor. Pour rappel, votre traditionnel serviteur du X étant actuellement en train de faire une tournée musicale dans tous les Macumba Club d'Ile de France avec Jean-Michel Apeupré, vous allez devoir vous contenter de sa remplaçante en intérim, qui a été choisie après avoir gagné au Kamoulox.
Nouvel épisode en live de X-Factor : Cyrielle, Sébastien, Guillaume, Annie, Basilic et Marie vont se produire ce soir sur des chansons de Michael Jackson, alors que les jolie tigresses de Character Soul ont été évincées la semaine dernière. Qui sera éliminé ce soir ?
Cerrone commence l'émission en exprimant sa déception de ne pas retrouver les Character Soul ce soir (un groupe qui aurait eu sa place dans cette émission en hommage à Michael) et Alexandre Devoise se met à faire le moonwalk avant d'annoncer l'arrivée de la belle Leona Lewis.
PARTIE I : les premières prestations... et la mauvaise humeur du jury !
La première à se lancer dans l'arène est Cyrielle qui, sur les conseils de sa coach Julie Zenatti, interprète Bad (titre tiré de l'album du même nom sorti en 1987). Veste pailletée sur le dos, Cyrille est douée pour le look mais pour l'interprétation, c'est autre chose. Pour Cerrone et Alain Lanty, le niveau vocal et le style n'étaient pas idoines et il manquait de la sensualité. Julie, elle, salue l'audace d'avoir vu sa protégée chanter ET danser. Cela risque d'être difficile pour les candidats de se produire ce soir : imiter ou égaler Michael n'est pas donné à tout le monde. En entendant les premières notes de Bad, on attend inévitablement un brun frisé au regard méchant en train de faire une chorégraphie dans le métro avec une tenue bling-bling. Alors, forcément Cyrielle a du mal...
Sébastien arrive ensuite. Alain l'a coaché pour qu'il interprète la sublime chanson de Calogero Si seulement je pouvais lui manquer (tiré de l'album 3, sorti en 2004). Une chanson très compliquée à chanter compte tenu du fait que Calo est capable d'aller très haut dans les aigus : c'est alors périlleux de continuer à chanter juste. Pourtant, derrière son piano Sébastien est bon et le public ne s'y trompe pas en le félicitant. Julie et Marc confirment le joli résultat de Séb, même si cela semble leur faire mal à la bouche (normal, Sébastien n'est pas leur poulain) et Alain est content de lui : "j'ai eu raison de te faire confiance".
Notre Annie prend ensuite place sur scène. Son accent chantant qui nous plait tant va se retrouver sur Musique de France Gall. Cerrone l'attend au tournant, estimant qu'Alain Lanty ne donne que des chansons faciles à Annie (dur ? Oui, mais Cerrone nous a dit au début d'émission que désormais, il serait honnête). Pour Cerrone, cette prestation est "du bon karaoké". Mais, "elle n'est plus là pour apprendre, mais pour délivrer" : il se fait siffler ! On détecte facilement qu'Alain et Julie parlent avec leur coeur, attendris par cette sympathique artiste. Mais est-ce suffisant pour avoir le X-factor ?
L'énergique Marie, la benjamine, arrive pour mettre le feu avec le cultissime Beat it de Michael (1982). Avec sa chorégraphie, la jolie Marie est plutôt bonne : loin d'un "karaoké", elle se réapproprie la chanson et la notion d'hommage à feu Michael prend tout son sens. Pourtant, le jury n'est pas de cet avis. Habitué au haut niveau de la jeune fille, les trois jurés ne lui font pas de cadeau. Cerrone est dur : "C'est la première fois que je n'ai pas aimé". Pour Alain, elle n'a pas assez rythmé son chant. Et pour Zenatti, la coach de l'adolescente : "Rythmiquement, y'avait pas, sensuellement y'avait pas". Alors que le public applaudissait la prestation de Marie, voilà Julie Zenatti la critique. Erreur : elle se fait huer par le public ! Elle lui répond "ça va, on sait que vous aimez Marie !".
Guillaume vient interpréter La corrida de Francis Cabrel (1987). C'est bien... mais ça donne envie d'avaler du prozac. Pour Lanty, "il y a une distorsion entre ce que je vois et ce que j'entends" ; il ajoute que Guigui n'a peut-être pas ouvert la bonne porte émotionnelle. Heu... D'accord, Alain. Vite, André Manoukian, sors de ce corps ! On notera que pour la seule fois de la soirée, Cerrone a trouvé le résultat plutôt bien. Même si Marc a l'air de mauvaise humeur ce soir : serait-ce parce qu'il n'a qu'un groupe encore en lice (les Basilic) alors que les autre jurés ont encore plusieurs poulains ? On dit qu'Alain ressemble à Dr House. Physiquement, certes, mais sur le plan de la répartie cinglante c'est Cerrone, le vrai House !
Le groupe Basilic débarque et veut aider Cerrone à faire taire Alain et Julie qui regrettent qu'il n'y ait qu'un seul chanteur dans le groupe. Pour ce faire, ils vont interpréter Life on mars de David Bowie : une jolie prestation tout en élégance. Pour Alain, il y a eu des fausses notes qui l'on empêcher de planer. Julie confirme les fausses notes et... elle se fait encore huer ! Sa réponse est sans appel : le public est "sourd". Vlan ! Dans leurs dents ! Oh ! Mais nos trois jurés n'ont vraiment pas la "Happy Attitude" ce soir : on dirait des bébés grincheux qui font une crise parce qu'ils n'ont pas fait leur rototo. Allez, souriez m'ssieurs, dame !
PARTIE II : Les secondes prestations... et un jury conquis !
Cyrielle revient pour une chanson douce et simple Dis-lui toi que je t'aime de Vanessa Paradis (1990). Pour Lanty, c'est un choix périlleux : ça passe ou ça casse. Souriante, Cyrielle a laissé son énergie débordante au placard pour favoriser la simplicité. Et c'est agréable : le public qui scande son nom ne s'y trompe pas. Le jury non plus : Cerrone est même... gentil ! Il dit "Waouh !". Lanty, lui, est beaucoup plus réservé et a annoncé avoir décroché à la moitié de la chanson. Julie s'est agacée des clappements de mains du public pendant la chanson et salue le professionalisme de sa protégée qui a réussie à chanter cette chansons douce sans suivre le rythme du public. Attention, Julie... Tu es en train de te mettre le public à dos : tu risques de manger une pancarte de soutien !
Sébastien a le challenge de reprendre la génialissime chanson Dirty Diana de Michael Jackson (1988) : un titre fort et plein de colère. Sébastien est comme "possédé" sur scène... et Julie a-do-re : elle a trouvé que c'était sensuel, voire sexuel. Sexuel ?! Oui... mais non, quand même. Julie, ressaisis-toi ! Elle regrette néanmoins qu'il ait trop copié le King of Pop dans la gestuelle. Cerrone le préfère dans d'autres registres et Alain considère que c'est le seul à s'en être sorti sur du Michael Jackson jusqu'à présent.
Annie va enfin "performer" sur du Michael : elle chante Heal the world (1992). C'est bien... même s'il manque ces aspérités qui font le charme d'un artiste fini. Julie trouve ça "simple et bien" dans le bon sens. Cerrone dit pareil... mais dans le mauvais sens. Annie en profite d'ailleurs pour lui répondre avec son accent "la chanteuse de karaoké vous salue bien". Mini-rébellion, on aime !
La jeune femme de 17 ans, Marie, revient pour Jacques a dit de Christophe Willem. Julie voudrait découvrir une fille en toute simplicité sans fioriture, sans éclat de voix. Bon, c'est raté. Marie est évidemment exceptionnelle mais a poussé la voix à certains moments... et c'est justement ce qu'on aime. Le jury va-t-il la sanctionner pour ça ? Cerrone se dit "moins touché", Alain la trouve "mal à l'aise et sous pression" à cause de l'échec relatif de la chanson de Michael interprétée un peu plus tôt et Julie reste vague, confirmant simplement que Marie est "en train de grandir" ce soir.
Guillaume arrive et se la joue dandy pour interpréter The way you make me feel (1988). Ce n'est pas orgasmique, mais cela reste sympathique puisque Guillaume est extrêmement charmeur sur scène. Cerrone adore et trouve que Guigui est proche du X (factor). Alain trouve que Tom Jones aurait pu l'interpréter comme ça : et c'est vrai ! Julie savoure le fait qu'il ait réinventer la chanson avec ce style singulier. Julie ne serait-elle pas tombée sous le charme de Dandy-Guigui, hein ?
Basilic va jouer aux Jackson four pour interpréter Blame It on the Boogie...a capella : l'occasion d'entendre tous les membres du groupe ! Pantalons colorés et absence d'instrument, le groupe est encore une fois en total décalage : leur force ! Original et séduisant malgré quelques faussetés ! Pour Julie, "c'est super ! Vous êtes très, très forts" et pour Cerrone, c'est "audacieux". Eux aussi sont proches du X...
PARTIE III : Leona, Ballotage et résultat
Pendant que les derniers votes sont comptabilisés, la jolie Leona Lewis (gagnante du X-Factor britannique) accapare la scène pour aider le programme à booster ses audiences : prestation majestueuse ! Nous voilà dans un état d'esprit idéal pour accueillir enfin la vraie star de l'émission. Veuillez applaudir l'huissier Maîîîîîîîîître Richard (surnommé dans le privé Richy Rich) qui ose : il ose annoncer que c'était une "excellente soirée". Pas une bonne, non... une "excellente soirée". Oh ! C'est amusant, Maître Richard est tout à fait désopilant : il devrait songer à un one-man-show. Alexandre annonce les qualifiés et nous découvrons que ce sont Annie (coachée par Alain) et Cyrielle (coachée par Julie) qui sont en ballotage. Cerrone jubile : son seul groupe en compétition, Basilic, a été sauvé !
Pour l'épreuve du ballotage (pendant laquelle, les candidats s'entraînent seuls), Cyrielle reprend What's Up des 4 non blondes... avec succès : elle y est géniale. Annie reprend Toutes les mamas de Maurane, une interprétation remplie de charme.
Julie souhaite évidemment sauver sa protégée Cyrielle et Alain veut évidemment garder Annie. C'est le méchant Cerrone qui doit trancher : va-t-il sanctionner la "chanteuse de karaoké" ? Malheureusement oui. Cyrielle est gardée et c'est Annie qui part non sans remercier son "mentor" Alain Lanty.
Ils ne sont plus que cinq (Cyrielle, Guillaume, Sébastien, Basilic, Marie)... au revoir Annie !
Les membres d'un jury doivent garder leur calme et s'exprimer qu'à travers leur vote ! (avis perso) ! c'est vrai qu'on a vu pire !! enfin, considérons que ça fait partie du show !