Paris, le 26 mai 2009 au Bataclan.
Christophe Willem a donné rendez-vous à une poignée de fans et de professionnels pour présenter son nouvel album sorti la veille,
Cafeïne.
Le gagnant de la Nouvelle Star 4 avait, en aval, sorti une artillerie
lourdissime pour la promotion de ce deuxième opus tant attendu.
Alors ? Comment est-il cet album ? Comment la Tortue s'en est-elle
sortie pour ce premier show-case ? Aucune pirouette possible ni de
notre part, ni de la sienne : le spectacle était millimétré !
Debrief : il est 21h quand Christophe Willem apparaît sur la scène
du Bataclan vêtu d'un jodhpur, de bottes en cuir et d'un tricorne.
Accompagné par ses trois choristes, il entame avec elles, a capella,
Double Jeu. Un couplet et un refrain de ce titre, voilà tout ce qui pourra nous rappeler l'excellent
Inventaire, son précédent album. Rien de plus, Christophe ne vit pas dans le passé apparemment.
Le concert commence pour de vrai : place à
Cafeïne puisqu'en même temps, nous sommes tous là, par nous j'entends aussi
M. Pokora,
Catherine Lara et
le charmantManu Larrouy, pour découvrir ce que Christophe nous a concocté. Son
producteur des tournées, le grand Jean-Claude Camus - qui doit être sur
les dents
avec son Jojo au Stade de France dans deux jours (Jean-Claude, ne regardez pas la météo...) - était aussi là.
Christophe nous propose tout d'abord
Plus que tout,
Berlin et
L'homme en noir (dans une ambiance de films de
Tim Burton et de Starmania). Il enchaîne avec
Coffee (qui rappelle
Hollaback Girl de
Gwen Stefani) et
Trash,
l'excellent duo qu'il chante avec Skye, la guitariste qui faisait
partie de sa précédente tournée, avec qui il a travaillé sur
"70% de l'album".
Puis, il chante
Tu te fous de nous, rejoint son public, se met debout sur une chaise et fait
participer tout le monde, mais sans folie de la part de ses fans ! D'ailleurs il le dit lui-même dans
Questions de Femmes :
"Mon
public est adulte ce qui fait que nous entretenons des relations très
agréables, sans l'hystérie habituelle des fans, etc..".Pourtant, c'est parfois bon un peu d'hystérie...
Après une micro parenthèse sur le programme qui l'a fait accéder à
la gloire, Christophe nous rappelle combien il aimait faire des
reprises à l'époque
Nouvelle Star et interprète
Heartbox. Et le concert se termine sur la chanson au titre surprenant
Yaourt & Lavabo qui nous embarque dans une atmosphère à la
Purple Rain de
Prince.
Et voilà, c'est fini, après que Christophe ait remercié tous les
protagonistes de ce spectacle et notamment Jean-Claude Camus,
Jean-Pierre Pilot, le réalisateur de
Cafeïne, qui était hier
soir au clavier, Zizou à la basse (eh oui il a quitté le ballon rond
pour devenir musicien... Quelle bonne blagounette !), Olivier à la
guitare, Bertrand au trombonne, David à la trompette, John au saxo,
Franky à la batterie, les trois incroyables choristes, Jennifer,
Lauranne et Dalila mais aussi sa famille, ses amis, ses collaborateurs
et sa maison de disques, of course !
Pas de rappel. Non pas de rappel. Ce n'était pas un concert, c'était un show-case de lancement d'album !
Christophe Willem, c'est donc un show millimétré à la
Madonna,
un univers musical électro-pop extrêmement varié - qu'on peut aimer
plus ou moins mais qui ne peut pas laisser indifférent - composé de
chansons produites à la perfection, des musiciens de rêve mais surtout
c'est un personnage hors du commun à la voix angélique, d'une pureté et
d'une rareté sans commune mesure.
Bilan général : Christophe, en inventant une nouvelle sorte de variété française, a réussi à nous rendre un peu accros à la...
Cafeïne!
Emma d'Uzzo
purepeople